Bonjour à tous !
Je dois speeder pour aller en cours donc je vous livre le chapitre 10, bonne lecture à tous !
Chapitre 11 : Cinq pas vers la vengeance.
-Cédric, empêche-le !
Nous étions le lendemain matin, à la table du petit-déjeuner. La sentence de Simon tournait dans ma tête et avait même éclipsé le sinistre message que j'avais reçu. J'avais beau y avoir réfléchi toute la nuit, son plan était diaboliquement parfait. Je ne pouvais pas ne pas aller au bal : j'avais envoyé une lettre – sur un papier neutre – à mes parents annonçant que je ne serais pas présente à Noël, et je ne pouvais décemment pas abandonner Cédric – ni rater le moment où il ouvrirait le bal. Sans compter ce minuscule détail qu'était Emily et qui m'y emmènerait de force si cela devait s'avérer nécessaire. Et une fois au bal, je ne pourrais pas me défaire de Simon et de sa baguette avec laquelle il était si adroit : au moindre refus, au moindre échappatoire, il me le ferait payer et je détestais l'étincelle de malice qui brillait dans ses yeux quand j'évoquai cette possibilité. A la merci de sa baguette, je ne pouvais qu'accepter ses conditions sans broncher. Dans l'incapacité de trouver une solution à mon problème, je m'étais tournée vers le grand arbitre de mes confrontations avec Simon : Cédric. Lequel paraissait passablement agacé que je gâche ainsi son petit-déjeuner, et qui ne cessait de jeter des regards noirs à Simon assis à côté de lui.
-Ce que tu n'as pas été inventé là ...
-C'est brillant, avoue-le ?
-Cédric, je vais l'assassiner avant la fin de la soirée !
-Je ne quitterais pas ma baguette, Bennett, essaie un peu.
-Alors j'attendrais l'été pour accomplir ma vengeance ! Tu n'auras dix-sept qu'en août, Simon, tu sais ce que ça veut dire !
L'insupportable sourire qui flottait sur les lèvres de Simon s'estompa enfin et j'accueillis son grognement avec une satisfaction non-dissimulée. Premièrement il ne sera pas majeur et donc dans l'incapacité de pratiquer la magie, ce à quoi j'aurais le droit dès le 8 mai et mes dix-sept ans. Secondement, une fois que Simon était privé de baguette, le rapport de force s'inversait : j'étais une teigne qui ne lâchait rien quand il avait la combativité d'un bébé phoque. Réflexion faite, ces premières semaines de vacances seraient probablement les plus heureuses de ma vie, et je m'en serais réjouie si je n'avais ce problème plus urgent qu'était le bal de noël. Comprenant que je ne lâcherais pas ainsi le morceau, Cédric délaissa son assiette pour entrelacer ses doigts devant son visage et me jetai un regard intense.
-Bien. Simon t'oblige à aller au bal avec lui ?
-C'est ça.
-Sous peine de te faire subir encore pire devant tout Poudlard ?
-Et les délégations, parfaitement.
Cédric poussa un profond soupir et jeta un nouveau regard agacé à Simon. De l'autre côté, à la table des Gryffondors, certaines filles de cinquième année se retournèrent pour le contempler, et quand Simon, sentant leur regard, tourna la tête vers elle, elles se replièrent les unes sur les autres en gloussant.
-Incompréhensible, laissa échapper Simon, visiblement consterné.
-Ce qui est incompréhensible, c'est toi, répliqua Cédric en le toisant. Je veux bien que tu veuilles imposer ta présence à Vic', mais l'inverse est vrai aussi, qu'est-ce qui me fait dire que ce n'est pas toi qui vas l'assassiner à la fin de la soirée ?
VOUS LISEZ
Ombres et Poussières [I-II]
FanfikceEté 1994. La Marque des Ténèbres apparaît pour la première fois depuis quinze ans dans le ciel, secouant le monde sorcier. Septembre 1994. Victoria, née-moldue, a eu toutes les peines du monde à se faire à son statut de sorcière, entre la réticence...