II - Chapitre 5 : Une bien dure semaine

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BONJOOOOUR COMMENT VOUS ALLEZ 

Avis à la population ! Je fais assez attention à la baguette de mes personnages et pour Victoria j'avais choisi la baguette de bois de saule, dont voici les caractéristique selon Pottermore : "l'utilisation du bois de saule est peu commune. Il s'agit d'un bois doté de pouvoirs curatifs qui est attiré par les personnes éprouvant un sentiment d'insécurité injustifié et ayant un grand potentiel. Ce sont des baguettes qui ont généralement une belle apparence et qui sont particulièrement efficaces pour le lancer de sortilèges informulés." Sachant qu'il correspond aussi à la date de naissance de Victoria.

MAIS en y refaisant un tour, j'ai revu la baguette de cèdre qui me semble bien correspondre à Victoria aussi ! "Les baguettes en cèdre aiment les sorciers ayant de la perspicacité et du discernement, leurs possesseurs ont tendance à être des personnes douées d'une force de caractère et d'une loyauté hors du commun, qu'il veut mieux éviter de mettre en colère surtout quand c'est en se prenant aux gens qu'elles aiment"
Alors, laquelle?
OUI JE SAIS C'EST UN DETAIL mais c'est le genre de détail que j'aime travailler ahah !

Allez, chapitre : BONNE LECTURE ! 

PS : J'ai modifié le nom des jumelles Bale en Morton car Victoria est censée être la première par ordre alphabétique. 


Chapitre 5 : Une bien dure semaine.

Deux jours. C'était le temps qu'il m'avait fallu pour me retrouver en pleurs dans la cuisine.

Malgré l'hilarité avec Emily, la douceur de Miles et mes joutes avec Simon, les premiers jours furent aussi difficile que je ne l'avais redouté. Malgré toute la bonne volonté du monde, malgré notre aveuglement, malgré nos tentatives de tromper la douleur, nous voyions Cédric partout. Même Emily, qui avait semblé si joyeuse lors de la rentrée, son insigne flambant neuf fièrement épinglée sur sa poitrine, avait dû sortir de la classe dès le premier cours de métamorphose, au bord des larmes, à la simple évocation de la merveilleuse transformation qu'avait effectuée Cédric lors de la première tâche, prise en exemple par McGonagall. Je n'en avais pas mené plus large lorsque, dans l'après-midi, j'avais croisé Cho Chang, sa petite-amie dans les toilettes des filles. Nous nous étions fixées jusqu'à ce que les larmes nous montent aux yeux, et qu'on s'éloigne l'une de l'autre en courant avant qu'elles ne coulent sur notre visage. Mais celui qui semblait le plus en pâtir, c'était Simon. Je l'avais vu blêmir sous ses tâches de rousseurs lorsqu'il avait dû s'asseoir seul lors du premier cour, et il avait passé l'heure la tête entre les mains, fixant le tableau comme si le visage de Cédric était gravé dessus.

-Il ne dort pas, il ne mange pas, déjà qu'il n'était pas épais, là il va carrément disparaître ! s'était inquiétée Susan le deuxième jour. J'ai essayé de lui parler mais je pense qu'il ne veut pas que je m'inquiète, essaie, toi ...

J'avais essayé le soir, alors que la Salle Commune était à moitié vide et que Simon ne semblait pas être prêt à s'extirper de son canapé malgré les minutes qui défilaient. A vrai dire, je l'avais soupçonné dès les premières nuits de dormir sur ce sofa pour ne pas avoir à affronter le fantôme de Cédric. Erwin Summers m'avait rapporté que le lit de notre ami avait été retiré, mais qu'en entrant dans la chambre il avait surpris Simon en train de fixer l'endroit où il s'était un jour tenu pendant de longues minutes. Je lui avais parlé longuement, et avais même réussi à le convaincre d'aller dans son dortoir. J'ignorais s'il s'y tiendrait, mais c'était le maximum que je pouvais faire.

J'avais ensuite erré dans les couloirs, mue par le besoin de bouger, d'expier la douleur sourde qui pulsait chaque pas plus fort dans ma poitrine. Ils semblaient tous avoir besoin de moi. De Simon qui refusait de se confronter au fantôme de Cédric, à Emily qui avait décidé de l'ignorer en passant par l'Equipe de Quidditch, qui me harcelait pour les essais comme si remplacer Cédric pourrait nous faire guérir plus vite. Il avait laissé derrière lui un trou béant dans nos cœurs et dans Poudlard, un trou que nous avions tenté de combler pendant les vacances, que nous tentions de masquer avec des insignes et des sourires, mais ce n'était que du rafistolage. Cédric était toujours, sa place laissée comme un vide glacé dont nous avions douloureusement conscience.

Ombres et Poussières [I-II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant