BONJOUR A TOUS !
J'espère que vous allez tous bien en cette quatrième semaine de confinement ! Force et honneur à tous !
Allez chapitre, j'espère que vous allez l'apprécier !
PS : Au fait pour m'amuser j'ai imaginé les baguettes de mes personnages (bois, coeur), ça vous intéresse de les avoir?
Bonne lecture !
Chapitre 18 : Faire quelque chose.
PAR ORDRE DE LA GRANDE INQUISITRICE DE POUDLARD
Il est désormais interdit aux professeurs de communiquer aux élèves toute information qui ne serait pas en rapport direct avec la matière qu'ils sont payés pour enseigner. Conformément au décret d'éducation numéro vingt-six.
Signé : Dolores Jane Ombrage, Grande Inquisitrice
Je fixai le panneau de bois fixé sur le mur du Hall, avec l'autre décret concernant les groupes, toujours avec la même hargne que lorsque je l'avais découvert placardée quelques jours plus tôt dans notre Salle Commune. Avec une certaine amertume, je me fis la réflexion que ce nouveau décret devait avoir un rapport avec la conversation que nous avions eue avec McGonagall concernant Voldemort et la volonté d'agir de Simon. Le crapaud qui nous servait de Grande Inquisitrice devait en avoir entendu une partie et veillait à présent que les professeurs n'attisent pas la rébellion dans l'esprit de leurs étudiants.
C'était de la dictature. Il n'y avait pas d'autres mots. De la dictature.
-Je crois que je ne vais pas supporter de voir son visage en cours, lançai-je à Renata, qui observait elle aussi le décret l'air sombre.
-Je n'ai pas attendu qu'elle sorte ce décret pour ne pas supporter son visage, répliqua-t-elle d'un ton sec. Je vais aller déjeuner, rien que de voir son nom me donne la nausée.
Sur ce, elle s'engouffra dans la Grande Salle sans demander son reste, ses pas claquant furieusement contre les dalles. De mon côté, je venais de sortir de table et je n'arrivais pas à arracher mon regard aux quatre panneaux de bois – celui sur la création du poste, contre les groupes, et concernant les punitions – qui accompagnait le nouveau. Chaque jour, vivre à Poudlard devenait moins agréable. J'avais l'habitude de discuter avec Chourave en fin de cours, de choses scolaires comme personnelles. Que deviendraient ces discussions qui me permettait de ne pas totalement angoisser et de ne pas régler mes problèmes par moi-même, comme j'avais tenté de faire l'an dernier ?
La mort de l'âme, je finis par me détourner des cinq panneaux de bois et m'éloignai en direction de la bibliothèque. J'avais trop de chose qui me préoccupaient pour me soucier de la dictature d'Ombrage. Simon était totalement contre l'idée de parler de Mel à Selwyn, mais pour une raison que j'ignorais, je savais que c'était la meilleure solution. Selwyn l'avait répété à Octavia : il ferait tout pour protéger l'intégrité de sa famille. Et de ce que je savais de celle-ci, il valait mieux que Melania Selwyn épouse un moldu – ce qui accréditerait le dogme de la famille digne sous tout rapport – plutôt que Nestor Selwyn ne rejoigne les forces de Voldemort. Et si je ne savais pas comment contacter la jeune femme. Pourtant, il fallait bien qu'elle ait conscience à quel point mon lien avec son frère mettait le mien en danger. Miles avait raison sur ce point : pour cela, il fallait que je parle à Melania. Et la sortie à Pré-au-Lard du 14 février me donnait l'ouverture idéale.
Mais pour cela, il fallait que je joue carte sur table avec Ulysse Selwyn. Et Seigneur, que c'était contre-intuitif. Cependant, j'avais beau retourné le problème dans tous les sens, je ne voyais pas d'autres issues.
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Ombres et Poussières [I-II]
FanfictionEté 1994. La Marque des Ténèbres apparaît pour la première fois depuis quinze ans dans le ciel, secouant le monde sorcier. Septembre 1994. Victoria, née-moldue, a eu toutes les peines du monde à se faire à son statut de sorcière, entre la réticence...