BONJOUUUUR
Alors pour ceux qui lisent L&J, pas trop triste que ce soit fini? Comment il était ce dernier chapitre? Moi je l'ai trouvé ouf, leur mort a été un crève-coeur !
Sinon, chapitre 4 de la seconde partie ! On retourne à Poudlard, cette fois ! J'espère que ça vous plaira, bonne lecture !
Chapitre 4 : La dernière rentrée.
-Non mais je rêve ! Donc en fait dès que j'arrive, vous vous en allez ? Mais quel genre d'amis vous êtes ?
Chloé me contemplait, estomaquée. Elle portait un vieux short et un tee-shirt de l'équipe de football d'Angleterre floqué « Alan Shearer », et ses cheveux bruns s'agitaient furieusement autour de son visage. Du fait de sa présence, j'étais forcée d'extirper manuellement ma malle de chez moi, et il fallait dire qu'elle ne faisait pas preuve d'un zèle excessif pour m'aider. Elle se contentait de gesticuler autour de moi, comme montée sur des ressorts.
-Mais je n'y peux rien si je suis rentrée hier soir ! Après le stage de foot, mes parents ont voulu aller en vacance à Brighton, j'ai de la famille là-bas ... Je suis désolée ! Mais tu ne peux pas partir maintenant !
-Si, je le peux, rétorquai-je en réprimant un certain agacement. J'ai dit au revoir à mes parents, laissé un message furieux sur le répondeur de mon frère, et j'ai passé toute la matinée à ranger ces foutues malles. Alors crois-moi, je vais y aller.
-Nooon ! (Elle se jeta sur moi pour m'étreindre grossièrement) Tu ne peux pas, sérieux !
-Chloé pour l'amour du ciel ! J'ai un train dans une heure, je dois y aller !
-D'accord, céda-t-elle en me lâchant. Je suis juste déçue, on ne s'est quasiment pas vu cette année... Le groupe tombe en lambeau. Et comme je pars à l'université à la rentrée, je ne sais pas comment ça se passera ...
Adoucie par ses yeux de chien battu, je posai ma malle pour la prendre dans mes bras. Cholé avait un an de plus que moi, et était également en partance en Bristol pour poursuivre ses études. Elle commençait dans une semaine, et elle était rentrée complètement paniquée par la perspective. Elle était restée toute la soirée chez moi au bord des larmes, affolée par l'idée de quitter son village natal. Et maintenant que c'était Simon, Susan et moi qui partions, son angoisse augmentait.
-On revient à noël, promis-je en m'écartant. Et cette fois c'est sûr. Et tu ferais bien de te dépêcher, je pensais que ta mère avait besoin de toi pour faire les cartons ?
-Ça me déprime, marmonna-t-elle avant de hausser les épaules. Mais oui, je vais devoir y aller. Alors ... amuse-toi bien, pour ta dernière année de lycée.
-Et toi bonne rentrée à l'université.
Nous échangeâmes un dernier sourire avant qu'elle s'éloigne vers chez elle, les mains enfoncées dans ses poches de short et les épaules affaissées. Quant à moi, empêtrée avec ma grosse malle, et mes diverses sacs, je me dépêchai d'aller jusqu'à la maison des Bones. George m'attendait assis sur les marches du porche, et se précipita vers moi pour me décharger.
-Tu aurais dû les faire léviter ...
-Je ne pouvais pas, j'étais avec Chloé, haletai-je, essoufflée. Merci.
-De rien. Viens, rentre, Simon et Susan n'ont pas fini.
C'était un chaos indescriptible à l'étage de la famille Bones : Simon n'avait jamais appris à user des sortilèges ménagers car « magiquement, c'était pauvre » et je dus moi-même faire sa valise pour aller plus vite. Susan quant à elle, avait perdu son livre de métamorphose dans lequel elle avait glissé son devoir, et avait fouillé toute sa chambre avant que son frère ne daigne le faire apparaître. Il était dix heures trente quand nous transplanâmes enfin aux abords de la gare King's Cross. Nous avions pris de temps de revêtir nos uniformes et George avait fièrement épinglé l'insigne de préfet-en-chef sur la poitrine de Simon. Si les rapports restaient étrangement cordiaux entre le père et le fils, l'annonce de la nouvelle fonction de Simon avait adouci l'humeur de George, qui souriait en nous emmenant jusqu'à la barrière qui dissimulait la voie 9¾. Je vérifiai qu'aucun moldu ne regardait dans ma direction, avant de poser ma main sur le mur de brique entre les voies 9 et 10. Sans que j'en aie conscience, je passai à travers pour me retrouver devant le Poudlard Express, cette locomotive écarlate que nous retrouvions chaque année. L'effervescence qui régnait sur le quai était typique des jours de rentrée, comme les cris des élèves qui retrouvaient leurs amis et les plaintes des parents qui laissaient partir leurs enfants. Cette atmosphère d'euphorie me fit doucement sourire, et je suivis George et Susan le long de la locomotive rouge. La jeune fille enlaça longuement son père, et George embrassa Simon sur le sommet du crâne, mais celui-ci s'écarta si vite et si souplement que son père dut donner un baiser dans le vide. L'air passablement mortifié, George se tourna vers moi, et eut un sourire penaud.
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Ombres et Poussières [I-II]
FanfictionEté 1994. La Marque des Ténèbres apparaît pour la première fois depuis quinze ans dans le ciel, secouant le monde sorcier. Septembre 1994. Victoria, née-moldue, a eu toutes les peines du monde à se faire à son statut de sorcière, entre la réticence...