II - Chapitre 17 : "L'espoir s'est embrasé"

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Bonjour à tous ! 

J'espère que tout va bien et que vous vivez votre confinement de la meilleure des manières ! 

Merci pour les votes et commentaires du chapitre précédents ! Agréablement surprise que beaucoup apprécie Cyrano comme moi : je me permets un conseil, regardez le film "Edmond", c'est l'histoire romancée de la création de la pièce, c'est tout mignon, très frai, drôle, ça passera le temps du confinement ! 

Allez maintenant chapitre ! Bonne lecture ! 

PS : le Titre est tiré du Seigneur des Anneaux, le retour du roi


Chapitre 17 : « L'espoir s'est embrasé ».

-Donc, vous vous êtes encore trouvé des ennuis avec les Selwyn.

La conclusion du professeur Chourave me fit soupirer. Nous étions assises dans le petit bureau qui jouxtait la serre numéro 3 et je venais, comme me l'avait conseillé les Bones, de lui parler de la nouvelle romance entre mon frère aîné et Melania Selwyn.

-Pas exactement. Disons plutôt que l'univers a décidé que j'aurais des ennuis avec les Selwyn.

Chourave me contempla par-dessus ses doigts étroitement noués et couverts de terre. Une plante inconnue de moi avait tenté de l'étrangler pendant notre cours et elle gardait des stigmates bleuâtres sur la gorge après cette lutte.

-Et bien, Bennett, j'en parlerais au directeur, et je demanderais aux autres professeurs de garder un œil sur les comportements de monsieur Selwyn à votre égard – bien que j'ai l'impression qu'il se soit quelque peu calmé, ai-je tort ?

-Non, admis-je en haussant les épaules. Rien à signaler depuis mon nez cassé en début d'année dernière.

Chourave poussa un grognement de dépit qui m'arracha un sourire.

-Bien sûr, la relation entre votre frère et sa sœur pourra changer la donne, réfléchit-t-elle, songeuse. Mais étrangement, je pense que vous n'avez rien à craindre d'Ulysse. J'ai discuté avec le professeur McGonagall, qui elle l'a toujours dans son cours de Métamorphose et elle l'a trouvé remarquablement assagi depuis septembre. Travailleur, taiseux, et il a pris de la distance avec son ancien groupe. A en refuser que monsieur Warrington utilise les mots d'oiseaux qui ... vous sont destinés.

-Vraiment ? doutai-je en arquant un sourcil.

-C'est ce que Miner ... le professeur McGonagall m'a raconté, toujours – je n'ai plus Ulysse en classe, je ne peux pas en juger.

Il était vrai que Selwyn avait un comportement étrangement solitaire depuis le début de l'année – je ne le voyais plus se déplacer en grande bande avec à sa droite Gloria Flint et flanqué de Warrington, ou plus rarement de Montague. De là à en déduire qu'il s'était assagi ... Je fronçai les sourcils en remarquant que Chourave me fixait toujours d'un regard entendu et la lumière se fit dans mon esprit.

-Vous n'êtes quand même pas en train de me conseiller de lui en parler ?

-Je dis juste qu'Ulysse Selwyn semble avoir décidé d'utiliser les méthodes de son père : dignité et discrétion, fit valoir Chourave, un sourire frémissant au coin des lèvres devant mon air outré. Ça pourrait vous être utile si vous voulez trouver une solution à ce problème – notamment si Melania n'a pas révélé sa nature à votre frère...

Son regard s'obscurcit quelque peu et elle le plongea par la fenêtre, vaguement mélancolique.

-Je me souviens d'elle, c'était une gentille fille et une préfète exemplaire, m'apprit-t-elle en reportant son attention sur moi. De tous les enfants Selwyn elle est de loin la plus ouverte, bien que je la pensais totalement soumise à son père ... Et clairement, son père ne l'aurait pas laissé fréquenter des moldus. Julius Selwyn a ses limites.

Ombres et Poussières [I-II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant