One Piece x Reader // One-Shots (Volume II)

[Doflamingo xR] Pour Le Futur Dont Nous Rêvions

(Demande de Raclette-sama! J'espère sincèrement que ce OS te plaira! Tu m'avais laissé choisir entre une happy end ou une sad end, alors je te laisse découvrir ce qu'il en est! ;) Bonne lecture!)

(Correction par HikariAlpha!)

Je m'en souviens comme si c'était hier.

La douce chaleur d'un foyer, la joie d'être entourée de personnes que l'on aime par-dessus tout.

Et je me souviens surtout de LUI.

L'homme dont j'étais amoureuse. L'homme qui m'avait sortie de ma vie de misère, seulement pour m'offrir tout ce que je n'avais jamais eu.

Une famille.

De l'amour.

Jamais je n'avais été aussi heureuse. Jamais je n'avais été aussi reconnaissante d'être en vie.

Jamais je ne pourrai assez le remercier pour ce qu'il m'a offert.

Nous coulions des jours heureux sur l'île de Dressrosa, qui était devenue ma nouvelle maison. Notre nouveau foyer, à nous, pauvres rejets de la société, à qui il avait été donné une seconde chance.

La chance de tout recommencer de zéro.

Il a été l'homme qui a fait de ma vie ce qu'elle est aujourd'hui. Sans lui, sans tout son amour, jamais je n'aurais pu en arriver là.

Jamais tu ne serais née. Toi, mon plus grand trésor.

Le fruit de notre amour, à ton père et à moi.

Notre fille.

Tu es la chose la plus belle qui me soit arrivée, sans hésiter.

Et, si je reconnais avoir fait des erreurs durant mon existence, ta venue au monde était tout sauf une erreur.

Tu es celle que j'attendais. Celle que je désirais.

Tu es celle qui m'a permis de tenir le coup.

Il faut que je te dise. Tu as le droit de savoir.

Qui tu es vraiment.

Tu es née un jour d'hiver. Dans une petite bicoque en ruine, sur une île perdue au beau milieu de l'océan.

Quand j'ai enfin pu te prendre dans mes bras, j'étais la femme la plus heureuse sur cette terre.

Tu étais si fragile, si petite, et pourtant si belle. Quand tu as poussé ton premier cri, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer.

C'était le signe que tu étais belle et bien vivante. Que tu étais belle et bien réelle.

Pardonne-moi.

Même si je suis ta mère, j'ai fait des choses impardonnables. Que je regrette encore aujourd'hui.

Quand j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai eu peur. Ton père n'était pas l'homme le plus affectif du monde, et les démonstrations d'amour n'étaient pas son fort.

J'étais terrifiée. Et s'il ne voulait pas de cet enfant à naître? Et s'il me rejetait pour cela?

Je n'aurais pas pu supporter pareille fin à notre histoire d'amour.

Alors je me suis enfuie. Sans rien dire à personne.

Sans le remercier. Sans lui avoir dit merci, merci pour toutes ces merveilleuses années passées à ses côtés.

Et tu es née.

Si tu savais comme je suis désolée. À cause de moi, tu n'as jamais eu la chance de connaître ce que signifiait d'être aimée par ses parents.

À cause de moi, tu as souffert. Si tu savais comme je m'en veux.

Comme j'aimerais pouvoir remonter le temps. Réparer mes erreurs...

Mais cela m'est impossible. On ne peut changer le passé.

Mais nous pouvons toujours tenter de sauver le futur. Et c'est précisément pour cela que je t'écris cette lettre.

Pour que tu puisses savoir. Car tu en as le droit.

Tu as le droit de savoir qui est réellement ton père.

Il s'appelle Doflamingo Doquichotte.

Je ne pourrai t'empêcher de vouloir le rencontrer. Car il est ton père, après tout.

J'espère seulement qu'il pourra me pardonner. Et toi aussi.

Pardonne à ton égoïste mère. Ma fille.

Je t'aime au-delà de tout ce que tu pourrais imaginer. Tu es le miracle que j'attendais.

Tu es celle pour qui mon cœur a battu jusqu'à la fin. Toi, mais aussi ton père.

Je t'aime, ma petite Mirai.

Sekaï, ta maman.

Elle était belle et bien arrivée, cette fois-ci. Il n'y avait plus de doutes possibles.

Après de longues années de recherches, elle avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait. Ce qui lui manquait depuis toujours.

Elle avança jusqu'aux portes de l'immense château, sûre d'elle et confiante.

Une personne l'interpella alors, lui demandant ce qu'elle faisait là.

Sans se laisser impressionner, elle tendit alors la lettre devant elle, à bout de bras, et déclara d'une voix forte, ses longs cheveux blonds volant dans la brise.

-Je suis venue rencontrer mon père.