One Piece x Reader // One-Shots (Volume II)

[Sabo xR] Juste Une Soirée (3/3)

(Voici enfin cette partie trois! Je l'ai écrite il y a un moment déjà, mais je n'ai pas pu la poster avant... J'espère que vous aimerez! Bonne lecture à tous!)

Sabo se tenait là, dans l'entrée de la salle de bal, encore glacé par ce qu'il venait d'entendre.

La voix qui avait résonné dans son escargophone.

Ce n'était pas la vôtre.

Mais celle d'un homme, semblait-il.

Une voix grave, rocailleuse, qui avait rigolé d'un ton sournois sur la ligne de communication. Qui était, normalement, réservée à ceux effectuant cette mission aujourd'hui: Sabo, Koala et vous. Personne d'autre.

Sabo avait tout de suite su que quelque chose s'était passé. Ce n'était pas normal qu'il entende une voix différente de la vôtre, provenant de plus de votre escargophone personnel.

-Qui est-ce? avait-il alors déclaré, approchant le petit animal de sa bouche le plus discrètement possible.

Il n'en avait rien à faire s'il agissait inconsciemment, en répondant à un inconnu. La mission pouvait bien foirer ou réussir, tant que vous n'étiez pas en sécurité cela n'avait aucune importance.

Il n'aurait jamais dû vous laissez effectuer cette mission toute seule. D'une manière ou d'une autre, il aurait dû s'infiltrer de lui-même dans les appartements de ce connard de noble, pour dérober les dits dossiers.

Il ne tolérerait pas qu'il vous arrive quoi que ce soit.

-Ah ah ah ah ah! Alors comme ça tout n'était qu'un piège grossier? Oh, comme je suis déçu... Une si magnifique jeune femme, une menteuse en réalité...

Le type à l'autre bout du fil, rapidement identifié comme étant le noble organisateur de la soirée, poussa un long soupir théâtral, avant de reprendre, sur un ton joyeux.

-Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais vous n'arriverez pas à m'atteindre, à présent. Les gardes vous en empêcherons.

Et, histoire de conclure:

-Je vais m'occuper un peu de cette jeune femme, en attendant! Ne vous en faites pas, elle est en vie... Pour l'instant!

Et, sur ces bonnes paroles, l'interlocuteur raccrocha la seconde suivante, laissant les deux révolutionnaires restants complètement abasourdis.

Sabo, lui, sentait le sang se retirer progressivement de son visage, celui-ci devenant blanc en une fraction de seconde.

Le pire était en train d'arriver. Ce qu'il avait toujours redouté était en train de se dérouler, et non loin d'ici. C'était obligé.

L'escargophone ne pourrait pas émettre de signal, ni établir de communication avec le sien, si le vôtre était trop loin.

Vous étiez donc encore dans ce bâtiment, à l'heure actuelle. Et Sabo ne pouvait plus se contenir.

D'un pas décidé, courant presque, il traversa la foule dansante, en bousculant certains et en heurtant d'autres, mais il ne s'arrêta pas pour autant. Il devait vous rejoindre, avant que cet enculé ne vous fasse du mal.

Sortant son arme de sa manche, Sabo assomma en vitesse le garde devant la porte du fond, celle précisément par laquelle vous aviez disparue, il y a de cela plusieurs minutes à présent.

Il ignora les appels de Koala, qui se chargea elle de débarrasser le garde et de le cacher quelque part à l'abri des regards, répétant le nom du blond en boucle, qui ne voulait toujours rien entendre.