One Piece x Reader // One-Shots (Volume II)

[Sabo xR] Open Your Eyes

(Demande de Domi_Choi! Le deuxième OS pour aujourd'hui! Je suis plutôt satisfaite de ce que ça a donné, je suis vraiment à l'aise pour écrire sur Sabo ^^ J'espère que tu en seras heureuse également! Je te fais de gros bisous ♥)

Cela faisait plusieurs jours qu'il dormait.

Ou plutôt, qu'il ne se réveillait pas.

Et vous étiez inquiète comme jamais auparavant.

Pourquoi s'était-il évanoui? Qu'avait-il lu dans le journal pour qu'il réagisse aussi durement?

Cela avait-il quelque chose à voir avec ce "Ace aux Poings Ardents"?

Sabo le connaissait-il?

Vous n'en saviez rien. Et l'attente interminable vous rongeait littéralement de l'intérieur.

Cela faisait des jours que vous étiez à son chevet, à attendre qu'il daigne ouvrir les yeux.

Vous aviez eu le temps de ronger l'intégralité de vos ongles, jusqu'au sang. Mais toujours rien.

Le blond gardait ses paupières fermées. Mais il était encore vivant. C'était le principal.

Bien que, en le voyant se tordre de douleur dans son sommeil forcé, vous auriez voulu qu'il soit réveillé. Il était couvert de sueur, et gémissait en se débattant. Contre quoi luttait-il, au juste?

Encore une fois, vous n'en aviez aucune idée.

Votre tête vous faisait mal. Contempler votre amour ainsi était la dernière chose que vous aviez envie de voir. Mais, paradoxalement, vous ne pouviez détourner vos yeux. Car, s'il venait à ouvrir les siens, même pour une fraction de seconde, vous ne pourriez pas vous en apercevoir.

Vous n'aviez pas fermé l'œil depuis qu'il s'était évanoui, juste après avoir lu le journal.

-S'il-te-plaît, Sabo... Réveilles-toi...

Mais rien. Seuls ses gémissements de douleur vous répondaient. Sa main, posée sur la vôtre, serrait vos doigts avec une force incroyable.

Mais vous vous en fichiez. Vous ne le sentiez même pas.

La fatigue et la faim vous tiraillaient depuis un moment maintenant.

Et, sans pouvoir vous en empêcher, vous vous êtes endormie, la main de Sabo toujours dans la vôtre.

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Vous vous réveillâtes en sursaut plusieurs heures plus tard.

Votre nom venait d'être prononcé, vous auriez pu en mettre votre bras à couper.

Une voix éteinte et presque inaudible, qui tremblait.

Sabo.

Il s'était enfin réveillé. Il était enfin revenu à lui.

Ignorant l'immense fatigue qui piégeait toujours votre corps, vous lui avez sauté au cou. Pleurant allègrement dans le creux de son épaule, répétant en boucle à quel point il vous avait manqué. A quel point vous aviez eu peur.

Mais l'absence de réponse de la part de votre petit ami vous fit arrêter tout mouvement. En vous éloignant quelque peu, vous avez pu voir qu'il pleurait, lui aussi.

Ses yeux étaient rouges et gonflés, la sueur coulait le long de ses tempes, et les larmes le long de ses joues.

De vos doigts, vous avez chassé les gouttes d'eau salées, pour ensuite poser votre main sur sa joue, délicatement.

-Je me souviens... Je me souviens de tout...

Vous avez sentit vos yeux s'agrandir d'un seul coup. Est-ce qu'il parlait...

-J'ai retrouvé mes souvenirs... Ace... Il était mon frère....

Jamais vous n'auriez pu être aussi surprise de toute votre vie. Vous ne saviez pas quoi dire. Que fallait-il dire dans ces cas-là, de toute façon?

A court de mots, et n'aillant aucune confiance en votre voix sans nul doute cassée, vous vous êtes contentée de le serrer dans vos bras. Et, cette fois-ci, le blond se plongea à corps perdu dans cette douce étreinte.

Votre épaule se mouilla rapidement, mais vous n'en aviez cure. Vous pleuriez avec lui, lui montrant votre soutient à travers vos larmes.

Et, comme si quelqu'un vous avait soufflé ces mots, ils traversèrent vos lèvres sans que vous ne puissiez les retenir.

-Je suis tellement désolée, Sabo... 

Le jeune homme se contenta d'un sanglot plus fort que les autres, en guise de réponse.

-Mais je suis encore là, avec toi... Je ne te laisserai pas tomber...

Le blond s'arrêta soudainement de pleurer, et releva la tête, de façon à croiser vos yeux, avec les siens rougis et gonflés.

Le voir dans cet état vous déchirait littéralement le cœur.

-Tu me le promets...?

A travers vos larmes, vous lui avez donné un sourire, le plus beau que vous puissiez faire à cet instant. Autant dire que cela ne devait pas être très reluisant.

-Je te le promets. Je serrai à tes côtés, et ce pour toujours.

Et, comme pour sceller votre promesse, vos lèvres se sont rencontrées, passant outre les larmes qui dévalaient toujours vos joues, à tous les deux.

-Je t'aime, Sabo.

-Je t'aime aussi.

Peu importe les obstacles, les peines et les peurs.

Tant que vous étiez ensembles, rien ne pourrait vous arrêter.

La joie, le bonheur et le futur vous tendaient les bras.

Peu importe ce que le malheur, la peine et la douleur pouvaient en dire.