One Piece x Reader // One-Shots (Volume II)

[Marco xR] Tel Qu'il En A Toujours Été (1/3)

(Commande de Domi_asl! Enfiiin j'ai pu la faire... du moins la partie une ^^' j'espère que l'histoire te plaira, à toi mais aussi à tous ceux qui liront! Bonne lecture!)

Encore une fois, il ne vous regardait pas.

Faisait-il comme si vous n'étiez pas là, ou n'avait-il tout simplement pas remarqué votre présence?

Vous ne saviez pas.

Toujours est-il qu'il ne faisait pas attention à vous.

Ce cher Marco. Commandant de la première flotte de Barbe Blanche.

Autant dire qu'il était puissant. Il avait tout ce qu'il désirait. Sans même avoir besoin de demander. Ses défauts se comptaient sur les doigts d'une main, et ses qualités paraissaient sans limites.

Ses nombreux frères et sœurs, sur le Moby Dick, le vénéraient presque comme un Dieu. Personne ne le détestait, tout le monde l'aimait.

Et, justement, là était le problème.

Tout le monde l'aimait. Ce qui était également le cas des personnes extérieures à l'équipage. Ce qui était le cas de cette fille, en particulier.

Celle-là même qui faisait de l'œil au phénix depuis une bonne demie-heure maintenant. Et qui avait finalement décidé d'aller le voir, ses magnifiques cheveux bruns volant dans la brise derrière elle, ses superbes yeux améthystes à l'affût, détaillant le commandant de haut en bas, tandis qu'elle s'avançait vers lui, qui ne l'avait pas encore remarquée.

Impuissante, vous l'avez vue se rapprocher de Marco, jouant de ses charmes afin d'obtenir ce qu'elle désirait: une conversation avec le blond, et plus si affinités.

Marco souriait comme s'il n'y avait pas de lendemain. Il souriait à la fille.

En voyant l'homme que vous aimiez et cette femme magnifique converser, puis danser l'un contre l'autre, vous vous êtes posé la question.

Que faisiez-vous ici? Pourquoi étiez-vous venue perdre votre temps dans ce bal en plein air, sur cette pitoyable petite île estivale, sur laquelle vous veniez d'accoster?

Vous n'arriviez pas à détourner le regard de la scène qui se déroulait sous vos yeux. La sueur qui coulait le long de votre visage vous brouillait la vue, faisant onduler les silhouettes dansantes derrière un voile épais, qui recouvrait vos pupilles fatiguées.

Sans remarquer qu'il s'agissait en fait de vos larmes.

En essuyant le tout d'un revers de main rageur, vous vous êtes alors levée de votre siège, et vous êtes dirigée vous ne saviez où. Tout ce que vous désiriez, c'était mettre un terme à votre calvaire.

Et, même si regarder le phénix danser avec cette charmante jeune femme vous tuait de l'intérieur, vous saviez que vous n'alliez pas pouvoir détourner le regard, sinon.

Comme si vous aimiez vous faire du mal.

Errant sans but parmi les corps en mouvements sentant la sueur et l'alcool, vous vous êtes frayé un chemin jusqu'à une destination inconnue. Tout ce qui pouvait vous éloigner le plus possible de cette scène de torture.

Oui. De la torture. Car vous aimiez Marco, que cela vous plaise ou non.

Toutes vos pensées, à n'importe quel moment de la journée, étaient tournées vers le commandant de la première flotte. Celle-là même dans laquelle vous vous trouviez.