Papa de prés , papa de loin

4 - Une nuit compliquée

Chef de la BRI : sa vie privée part en couilles non ?

Fred : ouais enfin en temps avec les accusations qui lui tombent sur le dos on peut comprendre que sa femme est eu peur et qu'elle est pris ses distances non ? Je pense qu'on a tellement bien chargé Brossard que même elle, a fini par douter de son mari ...

Chef de la BRI : et vous Marquand, vous en pensez quoi ?

Fred : ça me dégoutte même si je n'ai pas suivi cette enquête mais je connais Brossard depuis près de 30 ans, ce mec ne pourrait pas faire de mal à des mômes

Chef de la BRI : ouais enfin il y a quand même 3 mômes qui l'accusent ... ce n'est pas rien quand même

Fred : 3 gamines du même foyer... interrogés par les mêmes flics, et ça ne serait pas la 1ère fois qu'un flic serait accusé à tort... Non ?

Chef de la BRI : ouais mais justement il se sent acculé, il ne sait plus quoi faire et on en arrive là ... Ca ne serait pas la première fois non plus

Fred : en attendant on est là pour que tout le monde sorte indemne de ce bâtiment, Brossard y compris ...

Chef de la BRI : ouais mais les otages n'ont rien demandé ... eux.

Fred : justement, on va faire en sorte que tout le monde sorte de là-dedans indemne ... et vite parce que je n'ai pas envie de m'éterniser. Ces situations qui durent sont dangereuses

Chef de la BRI : doucement, ne pas confondre vitesse et précipitation, je n'ai pas envie que cela finisse en carnage ...De toute façon le temps joue en notre faveur, il est fatigué et alcoolisé... Ça ne devrait pas durer bien longtemps

Fred : ouais ben justement fatigué et alcoolisé ça ne fait pas bon ménage, il est sur les dents et peut faire une connerie à tout moment Mais c'est à moi que vous demandez de ne pas faire n'importe quoi ... Pffff ... Bon on continue à papoter ou vous me laissez agir ?

Chef de la BRI : et vous avez l'intention de faire quoi ?

Fred : je vais rentrer là-dedans et en ressortir avec Brossard

Chef de la BRI : et les blessés ? Les otages ?

Fred : je vais négocier un échange, les blessés contre moi et les otages on verra quand je serais dedans

Chef de la BRI : on attend le Négo

Fred : vous rigolez là ... Je ne suis pas venu là pour attendre le négociateur, je vais m'en charger...de toute façon je ne pense pas que Brossard est très envie de négocier

De toute façon même si le commandant de la BRI, avait voulu l'en empêcher, il n'en avait pas eu le temps, Fred était venu se poster à quelques mètres de la porte, il avait repris le portevoix et une nouvelle fois il demanda à Brossard de le laisser entrer ... mais surtout de libérer les blessés ...

Fred : Brossard, on se connait tous les 2et je sais que tu es quelqu'un de généreux ... S'il te plait Brossard ne me fais pas passer pour un menteur ...

Brossard (entrouvrant la porte) : Ok Marquand, enlève ta veste, et jette ton arme au sol ... garde ton tel à la main ...

Après avoir enlevé son gilet pare-balle et sa veste pour prouver qu'il ne portait pas d'autre arme il posa son pistolet au sol avant de shooter dedans pour l'éloigner ...

Fred : OK, regarde j'ai plus d'armes, j'ai fait ma part Brossard, relâches les blessés et je rentre à leur place ...

Il était 15h ce lundi après-midi lorsque le Commandant Marquand aida d'abord les 2 blessés à se mettre en sécurité avant de prendre place dans le bâtiment ... Dans le hall, très vite Fred put apercevoir 3 personnes assises les une à côtés des autres, les mains attachées ... elles semblaient aller plutôt bien vu les circonstances, même si la femme avait encore les yeux rougis par les pleurs ...