Caleb
Bety était partie rejoindre son amie.
Toujours garé à l'endroit ou je l'avais déposée, je l'observais de loin. Elle marchait et allait entrer dans le centre commercial.
Les portes automatiques étaient vitrées. Étant donné que j'avais une très bonne vue, j'arrivais à voir ce qu'il y avait derrière. La distance était de quelques dizaines de mètres, la route séparant mon trottoir et le grand bâtiment.La fille en question était grande, avait de long cheveux noirs, elle était asiatique. Elle avait la peau matte. A première vue elle ne semblait pas suspecte.
Sa peau avait des sous tons roses, contrairement aux vampires qui avaient la peau très pale.
On pouvait avoir la peau pale en ayant la peau foncée. Ce que je veux dire, c'est que les sous tons de votre peau seraient plus froids, c'est à dire dans le bleu, jaune clair, gris...Ma peau était blanche certes, mais pas légèrement rosée comme celle d'un humain normal. Elle était pale, en fait.
Mais je n'allais pas m'éterniser sur la pigmentation de la peau des gens. J'avais d'autres choses à régler.
Je sorti téléphone de ma poche, et composait le numéro de...
Mon père.
Il commençait à pleuvoir dehors. C'était une pluie fine.
Les passant ouvrirent leur parapluie.
Le ciel nuageux rendait nécessaire l'éclairage des rues à 16 heures, presque 17.La météo allait toutefois bien avec l'architecture de la ville.
Le vent était absent, aujourd'hui. La pluie rendait l'air un peu plus frais. L'humidité changeait progressivement l'atmosphère.Levant les yeux, je regardais encore la route grise, les arbres bordant le large trottoir, les bâtiments en pierre grise, les sculptures qui ornaient les toitures et les balcons. Et je pensais à la forêt sauvage qui entourait la ville comme un dôme.
Décidément, cet endroit avait quelque chose de mystérieux. J'avais l'impression que j'étais retourné deux siècles en arrière, à Londres, pendant que j'étais humain.
L'architecture victorienne, les grandes forêts de bouleaux européennes, je connaissais tout ça. Mais en plus de cela, je ne sais pas. Une aura, un voile m'avait imprégné lorsque j'avais passé la frontière de cette ville.Décidément, elle avait quelque chose de spécial. Mais je n'avais pas encore de mauvais pressentiment.
Le téléphone sonnait de l'autre côté. Mon père ne s'était pas décidé à répondre.
Ça lui ressemblait bien.Je n'avais plus espoir de pouvoir le joindre lorsqu'une voix familière se fut entendre.
-Allô ?
Un sourire apparut sur mon visage, mais je restais tout de même sérieux. Je dis avec une voix grâve.
-Allô, c'est Caleb.
Immédiatement, il rétorqua :
-Caleb, tu ne vas donc jamais arrêter de changer de numéro ! J'ai au moins 5 ou 6 contacts sur toi dans mon téléphone.Je laissais échapper un rire.
-Je suis désolé. Cette fois ci ça ne bougera pas.
Mon père et moi nous entendions bien. Ça faisait des années que nous ne nous étions pas vus. Sur l'échelle de plusieurs centaines d'années, quelques années ce n'était rien.
De plus, nous les vampires étions des créatures solitaires. Niveau famille, généralement, nous étions certes solidaires mais pas démonstratifs. Si un de nos membres avait des problèmes, il allait instinctivement chercher à se débrouiller seul avant de faire appel à quelqu'un, si il le faisait.
Nous n'étions pas comme les loups garous à se ramener en meute au moindre évènement.
VOUS LISEZ
Ton Sang, le prix de notre amour
VampireDans les coulisses, il la regardait, admiratif, la désirant, l'aimant. Elle était la seule chose qui comptait, maintenant. Soudain, une pensée sombre traversa son esprit, alors, restant de marbre, cette voix résonnait dans sa tête. ''..ils seront pr...