Caleb
Après deux heures d'avion, nous étions arrivés en Angleterre, enfin.
L'aéroport de Londres, n'avait pas changé, toujours aussi grand et propre, et toujours aussi plein. C'était un aéroport, en fin de compte.
Mon père habitait à une heure et demi de Londres en train. Nous dûmes repasser la douane, et nous diriger vers l'aile ferroviaire, au nord de l'aéroport.
Nous valises n'étaient pas énormes, et nous n'étions pas encombrés, très bien. J'aimais bien voyager léger.
Nous nous dirigeâmes vers le quai ou notre train nous attendait. C'était un train moderne.
La gare ferroviaire avait été modernisée et aménagée, mais la structure principale était semblable à autrefois. Il y avait toujours ces colonnes, ce plafond courbé formant une arche, en verre. Il ne manquait plus que les trains à vapeurs.
Etant donné que j'étais anglais, né en 1815 à Londres, j'avais été à cette gare des centaines et des centaines de fois. Cet univers, ce pays, étaient mon pays d'origine, la ou j'avais vécu le plus longtemps, et là ou j'avais vécu le plus de choses.
Ca faisait du bien de sentir à nouveau son atmosphère natale.
Je pris Bety par la main, et l'emmenait à l'intérieur du train. Elle était fatiguée, et donc, une fois assis, elle s'endormis sur moi, tandis que je lui faisais des papouilles dans ses beaux cheveux.
Le train démarra, et, les bâtiments londoniens, puis la périphérie londonienne, puis la campagne anglaise défilait devant mes yeux, me rappelant pleins de souvenirs, me donnant la nostalgie. Ce qui avait tendance à m'énerver étant petit, c'est que mon nom de famille avait une consonnance allemande, même si j'étais anglais. Mais c'était à cause d'un de mes ancêtres qui était allemand. Mais tout le reste de ma famille était purement anglaise.
Il pleuvait ce soir là. J'étais trempé, je devais absolument prendre mon train, j'étais presque en retard.
Mes joues étaient rosées par le froid, et mes pieds balayaient la pluie entre les dalles du sol de la grande avenue devant la gare, lumineuse.
J'avais oublié mon parapluie à l'université, mais peut importe, j'allais y revenir dans deux semaines. Je me rendais chez mon père, pendant les vacances, comme d'habitude, et il ne fallait absolument pas que je rate mon train. C'était le dernier train, étant donné que je restais réviser à l'université tard le soir.
J'éternuais, j'étais malade, oh non. Arrivé à l'intérieur de la gare, dynamique, comme toujours, je restais accoudé au murs un instant, essoufflé. J'étais encombré, j'avais une petite valisette, et un sac ou se trouvaient mes cours. Heureusement pour moi, mon quai n'était pas de l'autre coté de la gare. Je marchais quelques secondes.
Les femmes avaient d'élégants chignons, des ondulations retombaient sur leurs visages. Leurs robes étaient longues et volumineuses, et elles avaient de très longs manteaux cintrés à la taille. Les hommes portaient des chapeaux et des manteaux en feutre, longs également. Certains d'entre eux avaient même une petite canne, et leurs chaussures noirs étaient tous bien vernies.
Moi, j'étais un étudiant de 18 ans, mes vêtements étaient usés, mes chaussures étaient imbibées d'eau, j'étais malade, et trempé. Je passais ma vie à travailler, et malgré le fait que je sois timide, j'avais quand même beaucoup d'amis. Certaines fois, nous allions dehors parler de femmes au cafés, ou sinon, nous débâtions sur des sujets politiques, tels des étudiants en droit et sociologie.
Je trouvais mon train, y entrait et trouvait une place, je m'y assis, ma valise au dessus de moi dans un compartiment.
J'étais près de la fenêtre froide, de l'autre côté de moi, il n'y avait personne.
Je soupirais. Même si j'avais beaucoup d'amis, je me sentais souvent seul. Je devais énormément travailler, je devais veiller tard et me lever très tôt.
J'étais célibataire, je n'avais jamais connu de femme, j'étais nouveau dans cet univers là. Alors que tous mes amis étaient bien sur ce plan, il y avait moi, celui qui n'avait pas d'expérience.
VOUS LISEZ
Ton Sang, le prix de notre amour
VampirosDans les coulisses, il la regardait, admiratif, la désirant, l'aimant. Elle était la seule chose qui comptait, maintenant. Soudain, une pensée sombre traversa son esprit, alors, restant de marbre, cette voix résonnait dans sa tête. ''..ils seront pr...