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Caleb

Il devait être 1 heure et demie du matin, j'étais près à aller chasser.
Habillé d'un simple jogging noir et d'un sweat et un bonnet de la même couleur, je sortis de l'appartement, en faisant attention à ne faire absolument aucun bruit. Rapidement, je me retrouvait sur le trottoir de la rue.

C'était la pleine lune, et il faisait un peu froid. Une ambiance étrange était présente dans les rues, et le ciel sombre de la nuit, étrangement, ne supportait aucun nuage. La lune, à elle seule, éclairait sans gêne les rues à l'architecture victorienne.

J'utilisais ma vitesse vampirique afin de me retrouver en quelques secondes à l'entrée de la forêt. Un sourire en coin de dessina sur ma bouche ; j'étais ecxité à l'idée de chasser encore.
Je m'accroupis sur le sol humide, et fermais les yeux, afin de me mettre en connexion avec les éléments. Je sentais l'air, l'humidité, la lumière de la lune sur ma peau froide, le chant  des insectes de la nuit, le murmure des feuilles des arbres.

Marchant lentement, j'entrais dans la forêt. C'était calme, et sombre, mais ça m'était égal. Je voulais juste chasser.

Je fis quelques pas dans le noir et ne tardais pas à entendre le souffle d'une bête, c'était encore un gros sanglier, décidément.
Mon ouïe était au maximum de sa capacité, ce souffle n'était pas proche de moi. Je tendis encore l'oreille et réussissais à le  localiser.
Immédiatement, je pivotais en direction du bruit. J'étais assoiffé de sang, mes yeux étaient rouges et mes canines étaient sorties.
Utilisant ma vitesse vampirique, je me trouvais en face de la bête, qui sursauta.
Elle me regarda dans les yeux, ses poils bruns étaient hérissés sur son dos, tant elle avait peur.

Elle sentait le danger, et n'osait plus bouger. Ma présence la rendait impuissante.
Puis, une seconde plus tard, elle sortit de la paralysie et voulu me tourner le dos afin de fuir, mais, toujours avec mon sourire sur le visage, je l'attrapais immédiatement après. Elle se mit à se débattre, et à vouloir hurler, et mes dents se plantèrent dans son cou.
En ce moment, je n'avais pas envie de monter sur un arbe. Je savourais mon repas calmement, sur l'herbe et la terre fraîche, reprenant mes forces, silencieusement.

Le sanglier était énorme, il allait donc bien me rassasier. J'étais content. La chasse avait été bonne.
Pendant que je me nourrissais, je sentis quelque chose. J'eus un mauvais pressentiment.
Les arbres étaient denses, mais je pouvais quand même apercevoir la lumière de la pleine lune. Même elle semblait vouloir me dire quelque chose.
C'était étrange, je sentais que je n'étais pas en danger, mais qu'il se passait quelque chose.

Je restais attentif quelques secondes, et terminais mon repas.
Rien d'anormal.

Après tout ça, je décidais de rentrer. Je ne sais pas combien de temps j'avais pris. Mais ce qui était sur, c'est que ce sanglier était particulièrement bon.
Je fis quelques pas en direction de la sortie de la forêt. Mes pas faisaient craquer légèrement les petites branches, sous mes pieds. La sortie n'était pas loin. Je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de marcher un peu.

Je pensais encore à ce concert, et à mon mariage, à mon père, à l'Angleterre, à Tristan.
Comment allait réagir mon père si il apprenait la mort de mon frère ? Je devais penser à le lui dire. Mais j'avais peur de sa réaction. Je n'avais pas envie de le blesser. C'était difficile pour moi.

Marchant, je crus entendre un bruit. Soudain, tout se passa très rapidement.
J'entendis un hurlement, un hurlement de détresse. C'était une voix d'homme. Il criait comme si il courait.

-AIDEZ MOI ! Hurla t'il.

Que se passait-il ?
Je fus tellement surpris que je ne pris même plus la peine de localiser la voix.
Ce hurlement était inquiétant.

Ton Sang, le prix de notre amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant