Bienvenue dans la deuxième partie de cette romance. Alors que les trentes premiers chapitres étaient doux et plûtot calmes, vous allez découvrir l'autre face de cet univers, à l'image des rues sombres et pluvieuses de Bleedingtown.
Caleb, Dimanche 31 octobre, Jour du concert, 17 heures.
Le concert était dans trois heures.
Nous avions rendez vous à 18 heures au conservatoire. Bety était dans la salle de bain, se préparant. Moi, j'étais sur le lit, attendant qu'elle finisse.
Je sentais qu'elle était très stréssée. Il y avait de quoi. C'était la première fois qu'elle allait se produire devant autant de personnes, et aussi, elle avait une pression énorme.
Il y avait de l'agitation dans la ville, qui était décorée pour l'occasion. On sentait vraiment l'ambiance festive. Des guirlandes étaient accrochées aux lampadaires, et même les boutiques étaient décorées.
La nuit commençait à tomber, et je me posais devant la grande fenêtre de ma chambre, pensant à la demande en mariage que j'allais faire à Bety, ce soir. J'était pressé de jouer devant tout ce monde, et surtout, de la voir accepter ma demande.
Je regardais la route de ma fenêtre. Je voyais des voitures de luxes circulant dans la rue, ce devait être ce dont parlait Lorenzo. En effet, hier, lorsque nous nous étions rendus à la répetition, nous avions remarqué beaucoup de voitures de luxe dans la ville. Ce devait être les habitants de la capitale d'Enadia qui venaient spécialement voir le concert.
Bety sortait de la douche. Elle avait lissé ses cheveux, qui étaient attachés en un chignon bas, avec quelques meches qui s'échappaient. Elle n'était pas maquillée. Elle portait un blazer et un pantalon de tailleur noir.En effet, étant donné qu'elle jouait dans l'orchestre, elle avait l'obligation de s'habiller en noir. Elle allait ensuite devoir se changer au conservatoire avant de jouer en soliste.
Toutefois j'aimais bien la manière dont-elle était habillée. Elle était très sexy, avec ce tailleur. Elle sorti des escarpins de notre armoire et les enfila.
-Ca va, le talon n'est que de 9 centimètres, ça ne va pas être compliqué de marcher avec.
Je ne lui répondis qu'en hochant la tête. Je ne faisais que de la contempler. J'étais content de ma petite princesse.
A mon tour d'aller prendre une douche rapide. Je faisais couler l'eau sur mon corps, puis je me savonnais et lavais mes cheveux. Je sortis de la douche, me posant face au miroir, mais je ne vis rien.
Je me souvînt lorsque au début, j'avais du mal a admettre que plus jamais, je ne verrais mon reflet dans un miroir. A force, je m'étais habitué. Et puis je savais que j'étais beau.
J'éssuyais mes cheveux avec la serviette, avant de m'essuyer le visage avec une autre serviette, avant de m'essuyer le corps avec une troisième serviette. Je mis de la crème sur mon corps avant de sortir, portant ma serviette autour du bassin. Bety était dans notre chambre, mettant son violon dans sa protection.
Elle tourna son visage vers moi, et me demanda :
-Tu as mis ta crême sur le visage ?
Je haussais un sourcil. Je ne savais pas pourquoi, elle voulait toujours que je mette de la crème sur mon visage.
Elle alla chercher la fameuse crême et l'ouvrit, faisant délicatement sortir de ses mains le produit de couleur blanche. Elle se mit en face de moi, et se mit à me masser le visage.
Je restais en face d'elle pendant qu'elle appliquait le produit sur ma peau. C'était mignon la manière dont elle pouvait prendre soin de moi, certaines fois.

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Ton Sang, le prix de notre amour
VampirosDans les coulisses, il la regardait, admiratif, la désirant, l'aimant. Elle était la seule chose qui comptait, maintenant. Soudain, une pensée sombre traversa son esprit, alors, restant de marbre, cette voix résonnait dans sa tête. ''..ils seront pr...