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/!\ Attention, a la fin de l'histoire, il y aura un lemon ( scène à caractère sexuel ), je prie les lecteurs âgés de moins de 18 ans de passer au chapitre suivant sans la lire.

Il y aura un signe qui vous indiquera à quel moment passer au chapitre suivant.

Je retirerais peu être cette scène par la suite.




Viktor Luybovnik

Les jours étaient passés depuis l'incident avec Bety. Nous étions en fin de semaine, vendredi. 

J'étais fatigué. Fatigué des événements. J'avais besoin de calme, de repos, mais en même temps, je me sentais bien. C'était une sensation que je n'avais pas éprouvée depuis bien longtemps. Je me sentais en paix, même si je n'avais pas réglé tous mes problèmes.

Depuis lundi, hormis quelques messages, je n'avais guère eu de nouvelles de Bety, et je pensais à elle souvent, ou devrais-je dire assez souvent.

Bon, je l'admet. Je pensais à elle tout le temps.

Il y avait quelque chose entre elle et moi, j'en étais certain. Je la voyais si étrange lorsque je m'approchais trop près d'elle, et elle m'évitait, alors que moi, intérieurement, je la cherchais.

Caleb n'avait plus pointé le bout de son nez depuis. Elle était triste. Et cela se comprenait. Je n'arrivais pas à la voir triste.

J'étais dans ma voiture, et j'avançais vers la maison de Marion ; Bety m'avait dit s'être expliquée avec elle. Mais son explication douce et pacifiste n'était pas mon explication.

J'arrivais à la limite de Bleedingtown, à l'endroit ou les maisons se faisaient plus espacées et plus coquettes. J'apercevais au loin la maison de Marion.

Alors je me garais devant sa maison, sans même l'avoir prévenue de ma visite. J'étais en colère, oui. Même si j'étais calme, ma colère et ma rancœur envers elle avait atteint ses limites. Elle m'avait porté trop de préjudices.

Alors je descendis de ma voiture calmement, sans faire de bruit, et surtout,  ma haine agilement contenue en moi telle un sort dans un livre maudit, n'attendant qu'a être exploité.

J'arrivais devant sa porte en bois épais, sur sa terrasse d'extérieur, et en une seconde je me téléportais à l'intérieur de sa maison. Je la trouvais au salon, sur son ordinateur. Elle ne semblait m'avoir vu. Comment pouvait-on se prétendre sorcier, et ne pas sentir l'énergie magique  avenant vers soi ?

En un sursaut, elle se retourna, ses cheveux longs et noirs balayant l'air, ses yeux pris d'une peur soudaine, me fixant avec crainte.

-Viktor ? S'écria-t-elle en se levant rapidement.

Alors elle comprit pourquoi j'étais là. J'avais assez contenu ma colère pour elle. Je n'avais pas besoin de hurler, de casser, de frapper pour extérioriser ma colère. J'avais le sang froid. La vengeance me suffisait seulement.

-Pendant des années, tu n'as fais que de me pourrir matin, midi soir, auprès de chaque habitant de Bleedingtown. Pendant des années tu as raconté des crasses sur moi, tu m'as isolé de toute personne qui essayait d'être ne serait-ce que cordiale avec moi. Ta jalousie m'a fait tellement de mal, mal que tes faibles épaules n'auraient pu supporter.A cause de tes bêtises Bety,  qui n'a rien à voir dedans, n'est plus avec Caleb.

Mes yeux méprisants lacéraient son expression craintive et cupide, car elle savait ce qu'elle m'avait fait.

Je continuais dans ma lancée.

Ton Sang, le prix de notre amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant