Ton Sang, le prix de notre amour

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Caleb

L'homme en noir qui nous avait demandé de le suivre nous informa qu'il comptait nous présenter à cette fameuse Thais. J'avais hâte de découvrir le visage de ma patronne de ce soir. 

On aurait vraiment dit une autre époque ; l'ambiance rapellait l'époque des bals, ou des valses. La maison de Thaîs avait l'aspect de cette d'une marquise ; les murs étaient de décorés de velours rouge, et les fenêtres de longs rideaux lourds, épais, et dorés.

Le sol était orné de tapis sophistiqués, très légèrement usées par le temps. Des lustres blancs embaumaient la pièce d'une magnifique lumière.

Les invités créaient un contraste temporel entre la maison de l'ère classique, et le 21ème siècle. Les costards, les robes aux coupes et tissus modernes nous rapellait l'ère contemporaine.

Cette maison avait du coûter très cher, et l'entretient devait être dément, mais pourtant, la propreté était présente. Les invités étaient classes, et riches. J'étais dans le centre de la bourgeoisie. 

Bleedingtown était une ville de classe moyenne, et en venant ici, on ressentait la différence de classe sociale. Pourtant, la mixité était très présente. Ayant plus de 200 ans, j'avais eu l'ocasion de fréquenter des milieux de ce types plusieurs fois. Et la mixité ethnique n'était que très rarement présente. 

Javais donc une assez bonne impression de Thais, alors que je quittais le salon, accompagné d'Ophelie, et entrait dans une pièce, qui semblait réservée au musiciens.

La pièce était plus petite, et plus intime. Chacun avait ses instruments, ou ses partitions. Au milieu se distinguait une femme. Son teint était bronzé, ses cheveux étaient longs et noirs. Elle avait une longue tresse qui pendait sur son épaule. Elle avait une robe de couleur bordeaux, en velours, cintrée à la taille, et évasée. On aurait dit une marquise des temps modernes. 

Elle nous jeta un coup d'œil, avant de se diriger vers nous, un grand sourire au visage.

-Bonjour Ophelie et Caleb, je suppose, quel magnifique couple vous faites !

Je jetais un regard à Ophelie qui avait un sourire en coin. Moi j'étais très embrassé. Je n'eus même pas le temps de rectifier qu'elle nous fit signe de la suivre jusqu'àu fond de la pièce, ou elle nous invita a déposer nos affaires.

-Je suis ravie de vous rencontrer, même si j'avoue que le fait que vous travaillez pour Lorenzo me soit fort désagréable, mais on m'a dit que vous étiez les meilleurs de votre catégorie sur des kilomètres à la ronde, alors...

Visiblement Thaïs avait de la rancœur envers Lorenzo, et en réalité, ça ne me derangeais pas plus que ça. Je n'aimais pas son comportement avec Bety et en plus, il avait clairement menti sur la disparition de Marc, comme si il était impliqué.

Cependant, même si la curiosité me démangeais, il ne fallait pas que je succombe. Il fallait tout de même faire une bonne impression devant mon employeur.

Thais avait organisé une sorte de dîner, et nous, étions là pour créer une ambiance. C'était de la musique de chambre quoi. Peu de musiciens, une musique de fond, agréable, douce, et bien réalisé. C'est ce que je fis, pendant une heure et demi.
J'étais contentré sur mes morceaux, ma technique, que je n'avais pas vu le temps passer, malgré les pauses.

A la fin de ma prestations je retournais dans la salle où j'avais été emmèné, afin de récupérer mon manteau, et de chercher Ophelie afin qu'on puisse rentrer. Mais je ne la trouvais pas.
J'étais seul dans la petite pièce, qui paraissait soudainement plus grande, avec ses grands murs en velours. C'est alors que je sentis une présence derrière moi. C'était Thaïs.