Bety devait voir Viktor afin de lui parler de Hajar et de son groupe d'action qui consiste à sauver les musiciens disparus, et Caleb était en froid avec elle car elle avait décliné son invitation à passer la journée avec lui.
Bety ne sait pas que Caleb va voir Marion.Bety, quelques heures plus tôt.
Caleb était fâché contre moi. Je ne pouvais pas sortir avec lui, aujourd'hui.
Hier, Hajar m'avait proposé un marché. J'avais besoin d'en parler à Viktor urgemment. J'avais fait un rêve étrange, j'avais rêvé de mon livre noir. Et surtout, je m'étais réveillé en sursaut.Je me préparais en même temps que lui. Il sortait aussi. Je ne lui avais pas demandé ou il sortait. J'avais envie de le laisser seul un instant.
Je m'en voulais de ne pas pouvoir sortir avec lui. Mais j'étais dans des problèmes plus urgents.Alors que il s'apprêtait à partir, je lui dis au revoir. Il me répondit froidement. Je soupirais intérieurement. Il avait son caractère, c'est vrai.
Je ne mettais pas de manteau. J'allais chez Viktor, en bas. Alors peu de temps après lui, c'était à mon tour de partir. Alors je fermais la porte, quittant l'appartement.
Je pris l'ascenseur, et en une seconde, je fus devant chez lui.
Il m'ouvrit la porte alors que je sonnais.Il portait un pull blanc, et un jean noir. Il avait ses mains dans ses poches. Il me regardait, son visage dégagé, car ses cheveux étaient arrachés. Il avait l'air content de me voir.
-Coucou... B.. Bety.
Je lui souris. Il n'avait pas à être timide devant moi.
-Coucou, tu vas bien ?
Il me dit entrer, avant de répondre.
-Je vais bien, et toi ?
Je pris place sur une chaise dans sa salle à manger. Il se mit à faire du thé.
-Oui. Tu avais besoin de me dire quelque chose, non ?
Alors je me tournais légèrement vers lui. J'observais ses geste appliqués alors qu'il préparait le thé pour lui et moi.
-Je te dis ça dans une minute.
Il terminait alors, m'apportant une tasse noire, avec du thé rouge.
-Merci, dis-je.
Il se mit en face de moi, son thé infusait. Son regard gris était fuyant.
-C'est un peu délicat, commençais-je.
-Dis moi.
Maintenant son regard gris était fixe, dans le mien. Son attitude avait changé. Il était plus imposant. J'étais presque intimidée.
Alors je pris mon courage à deux mains et je dis :
-Hier j'ai eu un rendez vous avec la patronne de l'organisme qui a essayé de nous tuer.
Il se figea, me regardant avec de gros yeux.
-Tu es folle ? Dit-il ?
Je ne répondis rien, le regardant dans les yeux.
-Ils m'ont contacté il y a deux jours car ils avaient un marché à me proposer. C'est par apport aux musiciens qui disparaissent. Et je sais pourquoi ils disparaissent. Pas eux.
-Tu parles de la malédiction ? Demanda t-il.
-Non.
Je n'avais pas le droit de parler de la malédiction. Mais en revanche, j'avais le droit de parler de Peter.
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Ton Sang, le prix de notre amour
VampireDans les coulisses, il la regardait, admiratif, la désirant, l'aimant. Elle était la seule chose qui comptait, maintenant. Soudain, une pensée sombre traversa son esprit, alors, restant de marbre, cette voix résonnait dans sa tête. ''..ils seront pr...