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Caleb

Pendant que Bety dormait, allongé sur le canapé dans une couverture, je feuilletais un des livres que j'avais emprunté à la bibliothèque.
J'étais resté toute l'après midi dans cette immense bibliothèque, j'étais intrigué par l'histoire de cette ville. J'ai l'impression que j'étais le seul à penser qu'il y avait quelque chose d'étrange ici.
Déjà la forêt qui formait une sorte de cercle autour de la ville, et surtout les allusions de Lorenzo sur le passé de la ville et surtout l'étrange culture autour de halloween...

J'y étais allé parce que j'avais tellement la rage qu'elle soit seule avec Lorenzo. Je voulais me vider l'esprit. Je ne supportais pas le fait que je ne sois pas là pour voir ce qu'il se passait. Elle m'avait dit qu' il ne s'était rien passé, je devais lui faire confiance.

Est ce que je lui faisais confiance, oui et non. Mon subconscient ne lui faisait pas confiance. J'avais sans cesse peur qu'elle s'en aille avec un  autre, je voyais en tout les autres une menace, et elle était tellement naïve, elle ne voyait pas le danger autour d'elle. D'un côté elle avait de la chance. Elle pouvait dormir de ses deux oreilles. Alors que moi...

Arrivé à la bibliothèque je n'avais pas tardé à trouver des livres sur le passé de Bleedingtown, ou la ville qui saigne. Déjà le nom de cette ville était très inquiétant.

Cette ville avait été baptisée au 19ème siècle après une petite guerre civile à l'échelle de la commune. Il y avait trois camps sur lesquels je n'avais eu d'autres informations.
Le livre que j'avais en possession en ce moment était plus un livre pour s'informer de l'histoire politique de cette ville et de la région en général mais cela ne m'intéresais pas, mais j'allais quand même le lire, on ne sait jamais.

Les deux autres livres étaient plus intéressants. Sur l'un d'eux était dessiné un loup. Le titre était '' la ville des loups et autres créatures''
C'était intrigant. Je pense que c'était une métaphore pour parler des loups garous ? Et dans ce cas j'espère que c'était il y a longtemps.



L'heure de la chasse approchait. J'avais un jogging et un tee shirt noir. Pas besoin de beaucoup m'habiller;  j'avais également un bonnet noir.

J'étais heureux d'aller à la chasse. J'avais besoin de me retrouver en tant que vampire, de liberer mon instinct sauvage et de prédateur. Je sortis de l'immeuble.

La rue était vide, et froide. Mais je n'avais pas froid. La lune était en croissant, seule dans le ciel.
Mes yeux commençaient à  changer de couleur, je le sentais. J'étais exité à l'idée de chasser, d'être à nouveau un prédateur.
Mes canines poussèrent dans ma bouche, et posant mes mains sur le sol mon visage s'orienta vers la forêt, de manière instinctive. Je courrais avec ma vitesse vampirique au travers des rues vides et au final je me retrouvais dans la forêt.

Je sentais tout. L'air, les vibrations des animaux près de moi, l'odeur des feuilles et de l'herbe au sol, le noir de la forêt ne m'effrayait pas. C'était l'heure de la chasse.

Je pénétrai dans la forêt, ma vitesse vampirique faisais en sorte que j'étais en plein dans la forêt. Il faisait noir, mais je sentais avec mes sens. La plupart des animaux dormaient.
Je me déplaçait lentement, scanant l'environnement, essayant de trouver une proie à nourrir.

Un bruit.
Mon visage se tourna vers le bruit en question. Les vibrations étaient proches. L'animal était assez gros, et il ne semblait pas m'avoir détecté.

L'animal était blessé. L'odeur du sang me fit perdre la tête.
Immédiatement, je me trouvais devant la bête, qui était un sanglier. Effrayée elle essaya de s'enfuir, mais assoiffé de sang, je plantais mes cros dans son corps, lui arrachant un cri de douleur.

Ton Sang, le prix de notre amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant