1-Johnny

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C'était ton premier jour de travail. Tu avais hâte, mais tu étais en même temps stressée. Et si tu ne réussissais pas assez bien? Et si tu n'arrivais pas à répondre à des questions? Mais tu étais aussi heureuse d'enfin commencer un métier. Tu allais avoir un revenu, des collègues, du travail. Tu allais peut-être trouver des amis. Ça allait occuper tes journées, pour changer.

En effet, tu ne savais que faire de tes journées: tu t'ennuyais beaucoup. Alors, tu avais voulu tenter un travail. Peut-être allais-tu réussir à t'occuper ? Tu l'espérais vraiment. Tu n'avais jamais eu besoin de travailler car tu avais pas mal d'argent, grâce à tes parents. Tu n'avais donc jamais cherché à avoir un métier. Tu avais pris l'habitude de ne rien faire, mais ce n'était pas bien, et ça ne te plaisait plus. Alors tu allais essayer de changer. Et la première chose a faire était de trouver une occupation. Tu avais donc aussitôt pensé à un travail. Après tout, cela signifiait passer ses journées à avoir des choses à faire, et même des fois avoir plus de choses à faire que d'heures obligatoires. Tu avais donc trouvé un emploi te semblant intéressant. Secrétaire dans une grande entreprise. Voilà comment tu étais arrivée là.

Tu sortis de ta maison tranquillement et commenças à marcher. Le bâtiment n'était pas très loin, heureusement. Tu pouvais donc y aller à pied. Marcher était bien, mais trop ne l'était pas. Tu avais entendu de ton futur patron à plusieurs reprises, car il était le sujet de beaucoup de conversations. Il était plutôt sévère avec certains, mais vraiment sympa avec d'autres. Tu espérais être dans la deuxième catégorie. Ton but n'était pas d'avoir un ennemi comme patron.

Alors que tu marchais à ton rythme, tu croisas un jeune homme. Il était plutôt beau. Mais tu ne pouvais pas être distraite car tu devais arriver à l'heure. Alors, tu continuas ton chemin, mais il t'interpella, à ta plus grande surprise. Que te voulait-il?

"Excusez-moi?

-Oui?

-Vous auriez une cigarette?

-Non..."

Il haussa les épaules et repartit. Quel étrange personnage. Demandait-il cela à tout le monde? C'était bizarre. Tu ne devais plus y penser et te dépêcher, mais il restait dans un coin de ta tête, sans le vouloir.

Tu arrivas enfin au bâtiment, à l'heure. Tu rentras donc et te dirigeas vers l'accueil. Un monsieur y était, assis sur une chaise derrière le comptoir. Il te regarda t'approcher:

"Bonjour, je suis nouvelle ici. Je m'appelle T/P T/N.

-Bonjour. Vous pouvez prendre l'ascenseur et aller au troisième étage. Le patron vous attend.

-Merci."

Tu te dépêchas d'aller dans l'ascenseur, ne pouvant pas attendre plus longtemps. Tu appréhendais vraiment ce moment. Tu allais le rencontrer alors que ça faisait littéralement deux minutes que tu avais commencé ton travail. A quoi ressemblait-il? Serait-il gentil avec toi? Allait-il te donner beaucoup de travail?

La prote s'ouvrit avant que toutes les questions soient passées dans ta tête. Tu sortis, et regarda à ta droite. Un homme était là... Celui de quelques minutes avant? Que faisait-il ici? Tu fus étonnée. Qui était-il? Lorsqu'il te vit, il fut aussi choqué. Il bafouilla:

"Madame T/N?

-Oui..."

Il reprit ses esprits et se présenta, tentant de rester calme:

"Je suis votre patron Monsieur Seo Johnny.

-Enchantée."

Il hocha la tête et te fit signe de le suivre. Il t'emmena jusqu'à une porte. Celle de ton bureau, sans doute. Il l'ouvrit, et entra. Tu fis de même et il referma la porte. Alors, il s'agissait de ton patron... A ce moment, il te regarda sérieusement:

"Soyons clair, c'est la première fois qu'on se voit. Je ne vous ai jamais demandé une cigarette. D'accord?

-Vous me demandez de mentir?

-Oui.

-Et pourquoi?

-Je peux perdre mon travail!

-Ah, c'est dommage."

Tu n'allais rien dire, mais tu voulais voir sa réaction. C'était plutôt drole. Vous saviez tous les deux que tu avais les clés du jeu en main, et il ne pouvait pas faire de faux pas. Mais, il s'approcha de toi et dit:

"Vous voulez quelque chose en échange, c'est ça?

-Hein?"

Il posa ses lèvres sur le coin de ta bouche, et s'écarta, l'air sûr de lui:

"Si vous acceptez de vous taire, il se pourrait que je pose mes lèvres plus sur la droite la prochaine fois."

IMAGINES-NCTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant