Tu étais plutôt connue. Les gens avaient tous peur de toi. En effet, tu étais la fille d'un puissant chef de gang. Tout le monde te fuyait, et même les forces de l'ordre avaient peur de toi. Ou plutôt de ton père. Ils savaient qu'il les ferait souffrir s'ils te blessaient ou s'approchaient un peu trop près de toi.
Mais, tu n'aimais pas cette vie, car tout y était contrôlé. Tu avais des gardes du corps, et ton père t'envoyait souvent des messages pour vérifier que tout allait bien. Tu voulais être libre, ne plus être sous cette emprise qui t'étouffait de plus en plus.
Après avoir longuement réfléchi à une solution, tu en trouvas une. C'était risqué, mais c'était la seule façon. Tu devais te marier. Tu serais donc sous les lois de l'autre gang également, et tu serais tranquille. Il fallait juste convaincre ton père que c'était une bonne idée, ce que bien sûr il ne pensait pas. Quels avantages pouvaient-ils y avoir, alors que le défaut était ne plus t'avoir près de lui pour te protéger ?
Tu lui avais longuement expliqué que ça augmenterait encore la puissance de son gang, mais ça n'avait pas eu l'air de l'intéresser. Tu lui avais ensuite dit que ça pourrait être des alliés si besoin, et il finit par accepter, semblant convaincu. Mais il voulait le chercher lui-même. Il voulait l'homme le plus parfait possible pour toi. Tu n'avais plus qu'à espérer qu'il serait gentil et te laisserait faire ce que tu voulais, où tu devrais utiliser la manière forte.
Presqu'un mois passa, et tu n'avais aucune nouvelle du mariage. Peut-être qu'il n'avait pas cherché, ou qu'il avait oublié. Tu commençais à perdre patience petit à petit. Tu voulus alors le trouver pour lui en reparler. Tu marchas un peu partout, et tu arrivas devant son bureau. Devais-tu entrer ou toquer? Tu hésitais. Il était peut-être occupé, et tu avais peur de le déranger. Finalement, tu toquas. Tu entendis un "entrez", alors tu le fis doucement. Mais, il n'était pas tout seul. En face de lui, il y avait un homme. Il semblait un peu plus âgé que toi, et avait le visage fermé. Tu ne pouvais pas dire qu'il n'était pas beau. Il avait comme une aura qui le rendait très attirant.
Tu repris tes esprits et regardas ton père. Il souriait et prit la parole joyeusement:
"Oh T/P! Tu tombes bien! Je te présente ton futur mari."
Ce serait donc lui? Tu étais flattée, et aussi surprise. Il était donc chef de gang? Il était pourtant plutôt jeune, c'était donc étrange. Si ton père l'avait choisi, c'est qu'il était vraiment puissant.
Le jeune homme se leva lentement et s'approcha de toi avant de se présenter:
"Je m'appelle Lee Taeyong.
-T/N T/P.
-J'espère qu'on s'entendra bien.
-Moi aussi."
Tu étais impressionnée par lui. Il n'avait pas froid aux yeux et semblait avoir un bon fond, malgré le fait qu'il semble très réservé.
Tu étais en train de ranger des affaires du gang. Deux mois étaient passés depuis votre rencontre. Vous vous étiez vu plusieurs fois et le courant était bien passé. Tu pouvais même dire que vous vous étiez rapproché. Tu n'étais pas triste, car tu l'aimais bien. Même plus que bien. Tu étais heureuse qu'il soit ton futur mari, mais tu avais peur de ses pensées. Et s'il ne t'aimait pas? Peut-être faisait-il seulement cela pour le pouvoir. Tu avais peur d'être blessée.
Alors que tu avais presque fini, tu entendis des bruits de pas. Tu te retournas donc, et le vis. Que faisait-il là? Tu ne pensais pas le voir ce jour là:
"Taeyong? Que fais-tu ici?
-Salut. Je dois te parler...
-Oh, bien sûr. Viens."
Tu allas avec lui dans une salle de repos, pour être tranquilles. Tu l'observais, et remarqua qu'il semblait stressé. Pourquoi? Tu avais hâte de le savoir, ayant peur pour lui, croyant que quelque chose lui soit arrivé. Tu repris donc la parole:
"Alors?
-Je... Ne te moque pas de moi s'il te plaît.
-Ne t'inquiète pas."
Tu ne savais pas ce qu'il allait dire. Était-ce drôle? Avait-il fait une bêtise? Tu n'en savais rien.
"Je... En fait... Je t'aime."
Aussitôt, tu ris. Tu ne pensais pas qu'il serait inquiet pour ça. Il le prit mal et commença à faire demi-tour afin de partir, mais tu t'exclamas, pour le stopper:
"Moi aussi!"
Il se retourna directement:
"Hein?
-C'est réciproque.
-Pour de vrai?
-Oui."
Il sourit et te prit dans ses bras. Ton idée de mariage n'était pas si mauvaise, finalement.
