Nephilim Chapitre 1 (Supernatural Fanfiction VF) #Wattys2020

CHAPITRE CINQ

(Note de l'auteure :

Coucou mes Pamigos !
Exceptionnellement, en raison du confinement, je vais partager un chapitre de plus tous les mercredis et les samedis. Puisque mes habitudes ne changent pas, je vais continuer à écrire jusqu'à la fin de l'histoire. Alors pas de panique, Nephilim ne finira pas "En pause" !

J'aimerai aussi remercier Eric Kripke pour son brillant scénario qui m'inspire toujours autant, et les acteurs de Supernatural qui m'ont beaucoup aidés à analyser chacun des personnages qu'ils incarnent.

Sans plus attendre, je vous souhaite une bonne lecture, et vous fais un gros bisous volants ! <3
Bisous ! Bisous !)

Lana

    Lorsque je me réveille le lendemain, c'est à cause du silence environnant. Je n'ai pas l'habitude que ce soit aussi silencieux. En général, c'est l'heure où maman décide de faire son ménage en mettant de la musique pour me réveiller. C'est tout le temps comme ça le matin, avec maman. À moins que ce ne soit pas le matin. J'ai perdu la notion du temps.
     J'ai très mal dormi cette nuit. Pas à cause du bruit, vous l'aurez deviné, mais parce que je revoie sans cesse les corps de mes parents. Ils n'avaient rien demandé à personne. Ils étaient innocents dans cette histoire. Jamais ils n'ont demandé à être confronté aux anges, et encore moins à mourir à cause de leur fille adoptive. Et moi qui croyais, même si je n'y avais jamais cru, que les anges étaient miséricordieux... je ne me doutais pas une seconde qu'ils pouvaient ôter des vies humaines sans aucun remords. Je parie même qu'ils doivent faire passer tous ces meurtres pour des dommages collatéraux. C'est toujours comme ça que les meurtriers expliquent leurs actes. Pourquoi ce serait différents pour les anges ? La seule différence qu'ils ont avec les Hommes, c'est qu'ils ont une paire d'ailes. Mais Castiel est différent. Il n'a pas hésité à mettre sa vie en danger pour sauver la mienne. Quant à ses deux amis, je me demande bien ce qui les a conduit à faire la rencontre de Castiel. Qu'ont-ils avoir dans cette histoire ? Et qu'entendent-ils par créatures surnaturelles ? Ce pourrait-il qu'il existe autre chose que les anges, ici-bas ? 

    Je me lève en soupirant, et m'habille rapidement, avant d'ouvrir la porte de ma chambre, discrètement. Ai-je le droit de sortir de cette chambre, au moins ? Je décide d'en avoir le cœur net, en refermant la porte derrière moi avant de marcher dans le couloir. Par où dois-je passer, déjà ? Je me souviens que Castiel à prit à gauche en sortant de ma chambre. Je regarde une dernière fois la porte de ma chambre en remarquant qu'elle est numérotée vingt-sept — c'est déjà ! — et marche dans le couloir. Si je suis le numéro des chambres dans l'ordre décroissant, peut-être que j'arriverai à trouver la pièce où j'ai fait la rencontre de Jack. Du moins je l'espère. Parce que je dois reconnaître qu'en dehors des numéros de porte, que je n'avais pas remarqué à mon arrivée, tout se ressemble.
Jack... Il n'avait pas l'air ravi quand je lui ai annoncé que Castiel était en danger par ma faute. Pour ne pas dire en colère. Qui est-il pour Castiel ? Son fils ? Je sens que ce n'est pas le cas. Connaît-il son père, lui ? Et si le sien et le mien n'étaient qu'une seule et même personne ? Impossible. Castiel m'a dit que rien ne pouvait détruire Jack. J'en déduis donc qu'il doit être puissant. Je ne le suis pas, moi. Autrement aucun ange n'aurait essayé de me tuer. Je dois sans doute appartenir à une classe d'ange inférieure... Ça se dit, au moins ?  

    Je m'arrête devant une porte qui n'a pas de chiffre. Je fronce les sourcils. J'étais tellement accaparée par mes pensées, que je me suis perdue. Je soupire et pose ma main sur la poignée. Il faut que j'entre pour savoir où je suis exactement. Je tourne la poignée, inquiète de faire une bêtise, et ouvre la porte. Je passe la tête dans entrebâillement, et balaye la pièce du regard. Il y a des machines partout. Je me suis perdue, il n'y a pas du toute.
     — Je peux t'aider ?
      Je sursaute de surprise, et me tourne rapidement pour faire face à Jack. Ça lui arrive de faire du bruit quand il marche ? Je ne l'ai pas entendu arriver. Il m'adresse en sourire, mais je n'arrive pas à déterminer si c'est par pure politesse ou par moquerie.
     — Désolé, je ne voulais pas jouer les fouineuses, je me suis perdue.
      — T'en fais pas pour ça. Suis-moi, si tu veux rejoindre les autres.
     — Merci, murmuré-je timidement.
     Je ferme la porte et marche à côté de lui. On ne peut pas dire qu'il est du genre bavard.
     — Comment tu m'as trouvé ? demandé-je pour faire la conversation.
     — J'étais dans ma chambre, j'ai entendu du bruit dans le couloir. Je me suis dit que ça devait être toi. Tu es réveillé depuis longtemps ?
     — Pas très, avoué-je. Dis-moi, il y a des choses à faire dans le coin ?
     Il tourne la tête vers moi, les sourcils froncés. Visiblement, j'ai dit une connerie.
     — Quoi ?
     — Tu veux sortir alors que les Puissances sont à ta recherche pour te tuer ?
     — Je suis une tête-brûlée, rétorqué-je.
     — Sans blague...
     Je soupire et lève les yeux au ciel.
     — Ce qu'il y a c'est que j'ai horreur d'être enfermée. J'aime bien bouger. Et à moins que vous ayez de quoi me distraire, je préfère sortir que mourir d'ennui en prenant la poussière.
     — Ne le prend surtout pas mal, mais je ne t'aiderai pas à mettre ta vie en danger, si c'est ce que tu me demandes. Nous sommes arrivés. Si tu vas par là-bas, tu trouveras Sam et Dean. C'est la cuisine.
     Il me montre un couloir du doigt.
     — Je te laisse, j'ai à faire.
      Je le regarde s'éloigner, en pinçant les lèvres, et soupire. À ce rythme là, je ne vais pas m'en faire un ami. Je me demande bien ce que j'ai pu dire pour le vexer comme ça. Je chasse ces pensées de ma tête, et décide de suivre le couloir qu'il m'a recommandé. Avec un peu de chance, je trouverai bien du café ! 

    Lorsque j'arrive devant la pièce, je trouve Sam et Dean en train de discuter sérieusement, quand Sam lève les yeux vers moi. Je pique un fard et commence à faire demi-tour, quand il m'appelle.
     — Lana, reviens !
     Je me fige dans le couloir en espérant qu'il ne croit pas que je les espionnais, et fais demi-tour.
     — Désolé, je ne vous espionnais pas !
     Il me sourit d'un air amusé.
     — Te tracasse pas. Viens ! Tu veux un café ?
     — Vous en avez ? demandé-je bêtement, en le regardant pleine d'espoir.
     — Oui, nous avons du café, nous ne sommes pas des extraterrestres.
     — Désolée, je ne voulais pas insinuer quoi que ce soit, murmuré-je en restant en retrait.
     — Si tu te détendais un peu ?
     Je tourne les yeux vers Dean qui affiche une mine impassible, et rougis d'avantage.
     — Viens t'asseoir avec nous, nous n'allons pas non plus te manger.
     — Hum... D'accord, merci.
     Je contourne la table et viens m'installer à côté de lui tandis que Sam dépose une tasse de café chaud devant moi. Je le remercie et regarde le liquide fumant. Ça me rappelle ces fois où je me levais tard pendant les vacances, et que maman me préparais mon café quand j'entrais dans la cuisine. Elle m'adressait un sourire bienveillant, et me demandait de lui raconter ma soirée de la veille. Ça tournait toujours autour de Maggie et moi. Nous traînions tout le temps ensemble. Mais chaque soir, j'avais quelque chose de nouveau à lui raconter.
     — On dirait que tu n'as pas beaucoup dormi, remarque Dean, me sortant de mes pensées.
     Je tourne la tête vers lui.
     — C'est rien de le dire. J'ai toujours du mal dans les lieux que je connais à peine. Dites, je peux vous poser une question ?
     — Tu ne sors pas du bunker, si c'est ce que tu t'apprêtes à nous demander, déclare Dean d'une voix catégorique.
     — Quoi ? Mais pourquoi ?
     — Lana, tu n'as pas l'air de saisir ce qui se passe dehors. Tout le Paradis est à ta recherche. Les Puissances veulent ta mort, intervient Sam d'une voix douce.
     — Vous croyez que je ne le sais pas, peut-être ? m'exclamé-je alors. Ils ont tué mes parents !
     — Justement ! Tu devrais être la dernière personne à vouloir mettre le nez dehors, ne serait-ce que pour que tes parents ne soient pas morts en vain ! me reproche Dean.
     Je tourne les yeux vers lui en le fusillant du regard, et me lève d'un bond.
     — Dans ce cas, il aurait mieux valu que je meurs à leur place ! déclaré-je froidement avant de quitter la pièce.