Nephilim Chapitre 1 (Supernatural Fanfiction VF) #Wattys2020

CHAPITRE VINGT

Coucou mes Pamigos !

Exceptionnellement, je mets à votre disposition deux nouveaux chapitres de Nephilim, pour Pâques ! J'espère qu'ils vous plairont ;)

Sans plus attendre, je vous souhaite une bonne lecture !
Bisous ! Bisous ! <3

* * * * *

Lana

    Je me lève prudemment, et recule lentement pour me tenir hors portée de Dieu. Même si j'ai conscience que c'est peine perdue, puisque je suis dans son bureau et qu'il n'y a aucune porte de sortie. 
     — D'accord... murmuré-je en regardant de tous les côtés. Je ne voulais pas vous offenser, je suis vraiment désolée.
     Il continue à avancer vers moi, sans aucune expression sur le visage. Je déglutis et espère que ce moment ne soit pas le dernier que j'ai à vivre. J'aurais voulu que ce soit au près de ma nouvelle famille, et non dans une autre dimension, et par la main de Dieu. J'aurais aimé avouer certaines choses à Jack, j'aurais aimé qu'il sache que j'ai des sentiments pour lui.
     — Alors on oublie ce que je viens de vous demander, et je vous propose de me laisser partir d'ici et plus jamais vous ne me reverrez !
     Dieux avance encore, puis tout à coup se met à rire. Je sens que j'ai envie de pleurer, quand je le vois se plier en deux pour reprendre son souffle. Je ne comprends pas. Je suis perdue.
     — Je te faisais marcher ! s'esclaffe-t-il. C'était pour rire.
     — Quoi ? soufflé-je en le regardant comme s'il était fou. Et vous trouvez ça drôle ?
     — Oui ! Tu crois que j'ai souvent l'occasion de m'éclater, un peu ? Avoue que tu as eu la trouille.
     Je pince les lèvres en le fusillant du regard. Il a de la chance d'être Dieu. Je n'aurais pas hésité à le tuer, s'il avait été un ange lambda. Celui-ci reprend son souffle en se tenant les hanches.
     — Je vais t'aider, ne t'en fais pas. Ça prendra deux secondes, pas plus. Mais après ça, je ne veux plus te revoir dans cette réalité. C'est compris ?
     Je hausse les sourcils de surprise. Je ne m'attendais pas du tout à  ce retournement de situation.
     — C'est vrai ? Vous allez vraiment m'aider ? Juste comme ça ?
     — Pourquoi, tu aurais une autre suggestion ?
     — Je pensais que ça demanderait une sorte de rituel, ou quoi que ce soit d'autre. Je sais pas.
     — Je suis Dieu, j'ai pas besoin de rituel, ou quoi que ce soit d'autre. Je vais juste avoir besoin de ta tête.
     Je recule d'un pas encore, sur mes gardes.
     — Avec tout le respect que je vous dois, qu'est-ce qui me prouve que nous n'allez pas me faire quelque chose de mauvais ?
     — Rien du tout. Mais c'est ça ou rien, murmure-t-il en haussant les épaules avant de s'éloigner de moi.
     — D'accord ! accepté-je enfin avant de soupirer. Ce n'est pas comme si j'avais le choix.
     — Détrompe-toi. Je vous ai à tous, donné le libre-arbitre. À toi d'en faire ce que tu veux.
     — Ce n'est pas ce que je voulais dire. C'est soit je vous fait confiance, soit mon ami reste mort. Ce n'est pas vous qui ne me donnez pas le choix, mais ma propre conscience.
Je m'avance vers Dieu, et écarte les bras.
     — Je ne sais pas ce qu'il faut faire, alors je vous laisse faire.
     — La foi... sourit-il enfin en s'approchant de moi. C'est tout ce dont j'avais besoin.
     Il pose ses paumes de main sur mes tempes, et me demande de fermer les yeux. Après m'être assurée qu'il ait fait la même chose. Je prends une grande inspiration, et essaye de me détendre.
     — Tu vas ressentir un léger vertige. Mais je te demanderai de ne pas bouger. C'est dans ta tête que je vais fouiller, et en toute honnêteté, je n'ai jamais fait ça de toute mon existence.
     — Quoi ?! m'exclamé-je en ouvrant les yeux.
     Je ressens tout à coup une douleur aiguë qui me perce le crâne. J'ai envie de hurler tellement j'ai mal. Je ferme les yeux et serre les paupières en grimaçant. Je serre les dents tellement fort, que la mâchoire devient elle aussi douloureuse. J'ai l'impression qu'il me plante une aiguille dans le crâne, qui me traverse de part en part. Au bout d'un moment, ne tenant plus, je mets à crier de douleur.
     — Tiens le coup encore un petit peu ! me demande Dieu.
J'ouvre les yeux avec difficulté, et le vois froncer les sourcils, l'air concentré.
     — Ta Grace est telle que celle te Michael, si ce n'est pas plus puissante. Je n'ai jamais vu ça.
     — De la part de Dieu, je ne pense pas que ce soit une bonne chose.
     — Dans ce monde, aucun de mes Archanges n'a eu de rejetons. Pas même Gabriel. Du moins à ma connaissance. Attention, ça va faire mal.
     Aussitôt ces paroles prononcées, j'ai comme l'impression qu'on explose mon cerveau, si bien que je me mets à hurler. J'entends dans la pièce comme un grondement, un brouhaha digne d'un tremblement de terre féroce.
     — Essaye de ne pas bouger ! m'ordonne Dieu à travers le bruit.
     — J'essaye ! m'exclamé-je en grimaçant. Ça fait trop mal !
     — Ça devrait aller maintenant.
Le bruit cesse brusquement eu à peu, la douleur se dissipe. Je suis essoufflé par mes hurlements. Je ne tiens presque plus sur mes jambes, et j'ai l'impression d'avoir vécue une éternité cette souffrance. Je sens Dieu me lâcher la tête en soupirant, et rejoint le bar pour se servir à boire.
     — Tu devrait te prendre une gorgée de bière maintenant. Tu verras, ça fait du bien.
     Je titube jusqu'à la table et me laisse tomber sur le siège, assise avant de prendre une gorgée bien fraîche de bière. Putain ce que ça fait du bien !
     — Mais du coup... C'est tout ?
     Dieu alias Chuck se tourne vers moi en haussant les sourcils.
     — Pourquoi ? Tu en veux plus ?
     — Sans façon. Merci. Mais comment saurais-je que je sais me servir de mes pouvoirs ?
     — Crois-moi, c'est le cas.
     Je soupire de soulagement. Je n'ai pas de raison de remettre sa parole en doute.
     — Je ne sais pas comment vous remercier.
     — En ne remettant plus les pieds ici. J'ai déjà assez à gérer avec mon monde, je ne veux pas gérer le tiens. Et fais-moi disparaître cette brèche, s'il te plaît.
     — Ce sera fait, promis-je en souriant.
     — Parfait ! Maintenant rentre chez toi. Michael t'attend derrière cette porte.
     Je me lève et commence à m'éloigner, quand je me tourne vers Chuck.
     — Pardonnez-moi pour ce que je vais faire... murmuré-je avant de me précipiter pour le prendre dans mes bras.
Il me laisse faire, surprit par mon geste. Puis quelques secondes plus tard, je le lâche et lui fais face.
     — Je vous demande pardon. Je vous promet que je ne le referai plus.
     — J'en suis certain.
Son ton est sec, mais il m'adresse un sourire en coin.
     — Encore une fois merci, heu... Chuck.
     — Adieu, Lana.
     Je m'éloigne de lui en lui adressant un signe de la main, et quitte la pièce rapidement. Qui aurait cru que j'allais bien m'entendre avec Dieu en personne ?