Nephilim Chapitre 1 (Supernatural Fanfiction VF) #Wattys2020

CHAPITRE QUARANTE-QUATRE

Dean

    Lorsque le réveille sonne, je m'assure que Lana l'ait bien entendu avant de l'éteindre. Elle grogne avant de se retourner dans les couvertures, face à moi. Je ne peux m'empêcher de sourire. Elle me rappelle moi quand j'étais jeune, et que j'avais du mal à me réveiller parce que j'avais trop picolé la veille. Il fallait que j'assure lorsque le réveil sonnait. Seulement, Lana n'avait pas picolé la veille. Je crois qu'elle aurait préférée. Moi aussi. Je ne voulais pas la déranger. Je voulais lui donner de l'intimité, mais j'ai passé une demie à l'écouter pleurer, avant que ses larmes ne soient remplacées par une respiration lente et régulière. Sur le moment, je me suis inquiété de ne plus l'entendre pleurer, alors je me suis levé pour m'assurer qu'elle n'ait aucun problème. Mais non. Elle allait bien. Bien... si on ne compte pas ses yeux rougis et gonflés par les larmes. Je me suis senti alors, inutile et impuissant. Comment calmer les larmes d'une adolescente amoureuse, qui a le coeur brisé à cause de son propre protégé ? Je m'en veux de ne pas pouvoir l'aider. 

    Elle s'étire comme un chat, et me regarde me lever.
     — Je te laisse prem's pour la salle de bain... marmonne-t-elle.
     — Tu en es sûre ?
     — Oui, oui !
Je prends mes affaires en silence, et vais à la salle de bain. J'attendrais ce soir pour avoir une conversation avec elle. Quand je me serai assuré que Jack et mon frère ne nous écoutent pas. Une conversation sérieuse cette fois. Je voulais juste la faire sourire hier soir. Même si je me suis aperçu de mon échec en l'entendant pleurer. Je m'enferme dans la salle de bain, et prend une douche rapide avant de m'habiller en tenue du FBI. J'espère que le cadeau que Sam et moi lui avons prévu, lui fera plaisir. Un petit geste qui la fera sentir comme un membre de l'équipe et de la famille.
     Une fois prêt, je dors de la salle de bain, et retrouve Lana en train de faire des pompes au pied de son lit. D'accord, peut-être qu'elle ressemble à mon frère, finalement.
     — Dis-donc ! Tu es classe ! me fait-elle remarquer en arrêtant ce qu'elle fait.
     — Tu as l'air surprise.
     Elle se redresse et hausse les épaules.
     — Pas vraiment.
     — Moi, vois-tu, je suis plutôt surpris.
     — De ta tenue vestimentaire ? rit-elle en attrapant des vêtements dans sa valise.
     Je ne peux m'empêcher de sourire.
     — Je parlais plutôt de toi en train de faire des pompes. J'étais loin d'imaginer que tu faisais des pompes au réveil.
     — J'en faisais quand je vivais chez mes parents. Ça m'était en forme avant d'attaquer la journée. Et chaque samedi, j'allais en salle pour faire du sport.
     — Pas mal.
     Elle sourit en coin, et va s'enfermer dans la salle de bain, avant d'allumer l'eau de la douche. 

    Une demie heure plus tard, nous sommes tous prêts à partir. Nous nous rejoignons à la voiture, et Sam me donne un coup de coude dans les côtes.
     — Au fait, Lana ! Tu n'as rien oublié ? Lui demande mon frère en lui souriant.
     — Non, je ne crois pas. Pourquoi ?
     — Ah bon... Je croyais que tu aurais besoin d'un badge de stagiaire du FBI... murmuré-je en sortant le badge de la poche intérieure de ma veste.
     Elle émet un hochet de surprise en prenant la carte dans ses mains, avec un sourire émerveillé.
     — J'en reviens pas ! Vous m'avez fait un badge !
     — Comment pourrais-tu accéder à la scène de crime, si tu 'avais pas de carte ?
Lana nous prends alors dans ses bras, joyeusement. Mais lorsqu'elle s'approche de Jack, celui recule d'un pas.
     — C'est de Sam et Dean le cadeau. Pas de moi.
     Je vois bien que cette remarque la blesse.
     — Jack, c'est un cadeau de la part de toute l'équipe, et aux dernières nouvelles tu en fais partie ! intervient Sam.
     — Non, je... Laisse tomber... C'est inutile. Merci pour le cadeau. Je ne m'y attendais pas, c'est très gentil.
     Elle s'éloigne de nous, et s'installe sur le siège arrière. Je me tourne vers Jack qui soupire tristement. Il se rend compte du mal qu'il lui fait. Et il s'en veut. Je lance un regard à mon frère, qui paraît aussi soucieux que moi. J'essaierais d'en toucher deux avec lui, dès que nous aurons deux minutes.