Nephilim Chapitre 1 (Supernatural Fanfiction VF) #Wattys2020

CHAPITRE TRENTE-CINQ

Lana

Je tourne en rond devant le cinéma, tandis que Jack me regarde faire en fronçant les sourcils.
— Ça fait une demie heure qu'ils sont sensé être arrivé... râlé-je. La séance a déjà commencée.
— Viens, on va voir où ils sont.
Jack me prend par la main, et m'entraîne sur le chemin du retour.
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Tu ne seras pas tranquille tant que tu ne les auras pas vu. Alors je t'emmène chez toi.
Je ne sais pas comment le remercier d'être aussi attentionné avec moi. Nous marchons rapidement dans les rues, et essayons de ne pas alerter les passants qui nous regardent d'un œil inquiet. En marchant à pas rapides, au moins nous nous faisons passer pour des amoureux pressés. Étrangement, cette idée me plaît. Deux amoureux qui se promènent ensemble, et qui semblent pressés.

Lorsque nous entrons dans la maison, mes parents sont endormis au sol, et deux inconnus nous dévisagent.
— Tu es le Nephilim ? me questionne l'un d'eux.
Jack s'apprête à agir, mais l'un d'eux disparaît avant de le frapper à la tête. Jack tombe alors au sol, inconscient.
— Jack ! m'exclamé-je en m'agenouillant devant lui. Pourquoi faites-vous ça ?
Les larmes me montent aux yeux, tandis que je les lève vers les anges.
— Notre mission est de te tuer, mais nous allons d'abord te soutirer des informations sur ton père.
— Kalaem, sens son énergie. Elle n'est pas de cette époque.
L'ange qui répond au nom de Kalaem s'approche de moi, et me saisir le bas du visage pour me forcer à le regarder dans les yeux.
— De quand viens-tu ?
— Va te faire foutre ! grogné-je les dents serrés.
Je reçois une claque au visage et grimace de douleur. Je sens mon nez saigner. Mais je sais que je vais guérir dans la seconde.
— Qui est le traître qui a osé engendrer une abomination telle que toi ?
— T'aimerai bien savoir, hein ?
— Zelchiem ! Apporte-moi la chaise pour l'attacher, et la couronne à vis.
— Quoi ? m'exclamé-je. Qu'allez-vous me faire ?
— Te soutirer des réponses, Nephilim. Même si nous devons avoir recours à la torture.
Je me lève pour attaquer l'ange mais il me plante une dague angélique dans le ventre. La douleur me paralyse, et je sens les larmes me monter aux yeux. Je n'arrive pas à bouger.
Lorsque l'autre ange arrive, je remarque qu'il a avec lui une grosse chaise en acier , et qu'il l'a disposé au milieu du salon. Mais il a aussi un objet en forme de cercle dans la main, qui est surmonté de vis partout autour.
— Non... chuchoté-je. Non !
Je commence à me débattre, mais Zelchiem vient aider Kalaem à m'attraper par les deux bras et m'installent sur la chaise avant de m'attacher par les poignets.
— NON ! crié-je les larmes aux yeux. NON ! Pitié ! Ne faites pas ça ! Je vous en supplie...
Zelchiem dispose ensuite l'anneau autour de ma tête.
— Non ! pleuré-je.
— Tu vas nous dire tout ce que nous voulons savoir, Nephilim.
— Je ne vous dirais rien... grogné-je. Allez vous faire voir.
Je sens une des vis tourner et s'incruster dans ma peau, puis dans mon crâne. Je me mets alors à hurler en fermant les yeux. Je prie intérieurement qu'on me vienne en aide. Je sens un liquide chaud couler lentement du trou que j'ai dans la tête.

J'ouvre les yeux difficilement, et relève la tête en grimaçant. Je ne m'étais pas rendue compte que j'étais tombé dans les pommes. Je tourne la tête vers l'horloge, et vois qu'il est deux heures quarante. Une larme roule sur ma joue. Je tourne les yeux vers mes parents, et remarque qu'ils sont réveillés, attachés et ligotés.
— Maman... Papa...
— Tu es enfin réveillé... Je me demandais si tu allais te réveiller un jour. Tu vas parler, maintenant ?
— Hors. De. Question... murmuré-je d'une voix hachurée par la douleur. Allez au diable.
J'entends un des anges, ou peut-être est-ce les deux, qui rit doucement. Je sens alors la vis de l'autre côté de ma tête entrer dans mon crâne. Je me remets à hurler quand j'entends les craquements de ma boîte crânienne quand ma vis s'enfonce de plus en plus.
— DE QUAND VIENS-TU ? hurle alors l'ange juste à côté de moi.
— NON !! hurlé-je à pleins poumons.
J'entends de petites explosions retentir dans la pièce et quand j'ouvre les yeux, je vois des étincelles tomber autour de moi. Mes parents sursautent, et me regardent d'un air paniqué.
— Jack ! l'appelé-je en pleurant. JACK !
Celui-ci se réveille en sursaut et regarde de tous les côtés pour comprendre ce qui a bien pu se passer pendant son inconscience. Puis ses yeux se mettent à luire, tandis qu'il fronce les sourcils de colère. Il se met alors à hurler en tendant la main vers Zelchiem. J'aperçois l'ange s'immobiliser avant de voler dans l'autre sens et heurter l'îlot de la cuisine.
— J... Jack... l'appelé-je en me débattant pour m'en sortir.
Il se retourne et recommence son geste sur Kalaem. Il se lève et vient détacher mes entraves avant de défaire les vis qui se trouvent enfoncés dans ma boite crânienne. Je me relève d'un bond, et donne un coup de pied dans le ventre de l'ange qui est allongé au sol.
— Il ne faut pas traîner ! s'exclame Jack en m'attrapant par la main. Nous devons sortir tes parents de là, et nous trouver une planque avant qu'ils se remettent sur pieds.
Je détache les liens de mes parents, tandis que maman me demande en pleurant.
— Lana, qu'est-ce qui se passe ?
— Plus tard, maman. Je te promets de tout te raconter lorsque nous serons en sécurité !
Je l'aide à se lever, et nous nous apprêtons à quitter la maison quand j'entends un cri dans mon dos. Je me tourne et vois que les deux anges se sont relevés. Il ne nous reste plus que quelques secondes pour les tuer, et mes parents seront saufs. Mais il y a tout à coup un bruit perçant, et une vive lumière se met à émaner des deux anges. Comprenant aussitôt ce qui se passe, je me tourne vers mes parents et vois alors leurs yeux saigner et se mettre à brûler.
— Non ! m'exclamé-je en sentant les bras de Jack m'entourer pour que je ne me précipite pas vers eux.
Mes parents hurlent de douleur et tombent au sol, morts. Il est deux heures quarante cinq. Mon autre moi arrive dans une quinzaine de minutes.
— NON ! hurlé-je alors en me pliant en deux. NON !