Chapitre 42 : C'est quoi cette blague ENCORE !?

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-Mélia ! Mélia réveille-toi !

-Oui oui je suis là, dis-je d'une voix endormie. Ouah, qu'est-ce qui s'est passé, me plaignis-je en me redressant sur ma chaise et en portant une main à mon front.

J'étais encore dans les vapes mais je n'avais pas dû mal à remarquer Simon et Jules à mes côtés. On était toujours dans la cuisine et vu l'état encore bien ensommeillé de mon âme-sœur, je suis restée inconsciente pas très longtemps.

-Que t'a-t-il pris de sortir du lit sans moi ?

-Bah je suis allée manger. Alia avait faim et me martyrisait le crâne avec ses coups de bec. Et puis, j'ai bien le droit de sortir quand je le souhaite. Je suis libre de faire ce que je veux quand je veux quand-même !?

-Bien sûr ma Luna mais le fait que je t'ais marqué a renforcé notre lien d'âme-sœur. Être éloigné pendant un certain temps nous rend tous les deux en très mauvaise forme.

-Mais tu dormais à l'étage ! Je n'étais pas non plus à l'autre bout du village. Ce n'est pas la mort tout de même !? Quoi ? Continuais-je devant leur mutisme. Qu'est-ce que vous me cachez encore ? C'est quoi ses coups d'œil entre vous ? Simon, Jules ! J'attends une réponse !

-Il n'y a pas de quoi s'inquiéter Mélia, commença Jules.

-Jules ! Le réprimandais-je en le fusillant du regard.

-C'est juste que..., reprit Simon, si l'on est trop loin l'un de l'autre pendant un certain temps eh bien... on commence tous les deux à se sentir mal et étourdi...

-QUOI !? C'est une blague !

-Mais ne t'en fais pas. Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter c'est seulement les premiers temps après tout ira normalement, s'empressa-t-il de rajouter pour tenter de me rassurer.

-Pas de quoi s'inquiéter ? Pas de quoi s'inquiéter ! Tu te fiches de moi ? Et la bataille qui a lieu dans quatre jours ? Tu crois vraiment qu'on sera toujours collés l'un à l'autre ?

-Je vais vous laisser moi, hein ? A tout ! Se hâta de lancer Jules en s'éclipsant en vitesse de la maison.

-De toute manière, je ne comptais pas te lâcher de vue, dit-il en ignorant son départ, mais il faut que tu saches...

En le voyant passer sa main sur sa nuque je soupirais une nouvelle fois tout en levant les yeux au ciel.

-Qu'est-ce que tu me caches encore ?

-Bah... si l'un de nous meurt, il y a de forte probabilité que l'autre moitié aussi le suive à cause du chagrin.

-C'est sérieux !?

-De toute façon, même sans le lien je pense que je mourrais de dépression si tu quittais ce monde. Je t'aime beaucoup trop pour vivre rien qu'un jour de plus sans ta présence à mes côtés.

Il passa une main sur ma joue puis m'enlaça.

-Désolé, j'aurais dû t'en parler. Tu me pardonnes ? Me demanda-t-il avec une tête de chien battu.

-Arrête... Si tu fais cette tête, je ne peux que te pardonner...

Il sourit alors comme un idiot et m'embrassa langoureusement, cependant je le stoppais lorsque l'on reprit notre souffle.

-Allez vient. Allons rejoindre les autres.

-Je serais bien resté au lit plus longtemps moi...

-Pervers.

-Je n'ai rien dit de telle, c'est toi qui as ce genre de pensée, déclara-t-il sournoisement.

Pour toute réponse, je lui tirais la langue et sortis de la maison en piquant une pomme au passage. Bien sûr, il ne tarda pas longtemps avant de me suivre dehors.

Une légende métamorpheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant