Deux enfants de Suna, deux rejetés.
Le jour de la rentrée des classes à l'Académie des ninjas, alors qu'il avait sept ans, Gaara fit la rencontre d'une petite fille timide et mystérieuse, T/P. Tout deux devinrent rapidement meilleurs amis. Durant...
Désespéré, le jeune garçon était allé s'asseoir sur un toit, seul, et pensait :
* T/P... je refuse de le croire, ce n'est pas possible... et pourtant... Je tiens ton bandeau dans ma main, ce bandeau dont jamais tu ne te serais séparée si par bonheur tu étais encore en vie. Toi seule m'avais accepté, sourisréellement. J'entends un sifflement, des kunais ? Il est derrière moi, maintenant ! Je lançai mon sable à l'attaque en hurlant la colère et la douleur qui me consumaient:
" Qu'est-ce que tu me veux ! Je n'ai jamais demandé à être comme ça ! "
L'homme qui m'avait attaqué fut propulsé contre le bord du toit, il était masqué. Je m'approchai, méfiant, et lui retirai ce dernier.
Ce fut à ce moment que tout l'espoir qu'il me restait s'effondra brusquement. La personne qui se cachait sous ce masque, c'était Yashamaru. Je gémis :
" Yashamaru... pourquoi ?
- J'ai agis... sous l'ordre du...Kazekage, répondit son oncle dans un souffle.
- Alors c'est mon père qui t'as forcé ? "
Je me rassurai, me raccrochai à cet infime espoir. Cependant, il ne tarda pas à me contredire malgré sa respiration de plus en plus difficile :
" Non. Il m'a... laissé... le choix. J'ai tout fais pour... essayer de t'aimer, toi, le monstre qui m'a volé ma soeur... mais en réalité, je t'ai... toujours haï du plus profond de mon âme. Ta mère non plus ne t'a jamais aimé... elle t'a nommé Gaara, le monstre qui ne se bat... que pour lui. Personne ne t'a jamais aimé. La seule personne qui t'appréciait l'a payé de sa vie.
- N-non... "
Mais Yashamaru était déjà mort. C'était trop, la douleur m'envahit, et je perdit le contrôle, Shukaku était libre.
Désormais je ne me battrai que pour ma propre vie, et je tuerai quiconque tentera de me défier. Personne ne veut de moi ? Très bien je n'ai besoin de personne d'autre que moi-même. J'utilisai mon sable pour me graver un tatouage sur le front.*
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« AMOUR ».
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