Ne m'abandonne pas (Gaara x reader-chan)

22-Le village perdu dans les dunes

Niji confirma qu'ils les suivaient. Elle leur expliqua qu'ils souhaitaient désamorcer la malédiction, mais qu'ils n'avaient pas d'autres choix que d'attendre que cette dernière se manifeste assez longtemps pour activer la technique de rupture.

Après une journée et demie de marche, ils aperçurent le village de Sayku. Il portait bien son nom de village perdu dans les dunes ( NDA: Sakyū veut dire dunes) car il était encerclé de sept de ces hautes collines de sable. Un petit cours d'eau traversait la muraille en pierre. Un soleil de plomb faisait briller les toits, le vent était doux. Il était évident que le village avait été construit sur une grande oasis.

Le quatuor franchit les grandes portes en bois, et une explosion de joie les accueillit. Tout le village s'était rassemblé et avait organisé une grande fête pour le retour de l'héritière. Celle-ci, surprise ne bougea pas, jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes filles l'entraîne au cœur de la foule. Gaara tenta de la rattraper mais se fit entraîner par Akubasa à l'écart:

" Dis-moi, Gaara, pourrais-tu me parler un peu de ma soeur, s'il-te-plaît ?

- Pas de soucis, répondit le jeune rouquin en tentant de se dégager. Mais d'abord il faut absolument la sortir de la fête.

- Pourquoi ? Tu veux l'empêcher de s'amuser ? Tu veux la garder pour toi ? Avoue, grogna Akubasa avec colère.

- Absolument pas, se défendit le jeune garçon. Les foules la terrorisent, si on ne se dépêche pas, elle risque faire une crise d'angoisse, de s'enfuir et de se perdre !

- Fallait le dire avant ! "

Inquiets, les deux garçons se séparèrent pour la retrouver. Le jeune chef commença par alerter sa mère afin qu'elle leur donne un coup de main.

La T/C était bousculée de tout les côtés, elle voyait flou. Tout le monde dansait, chantait, riait. Trop de bruit, trop de monde. À présent, elle ne voyait presque plus rien. Une bourrade plus forte que les autres la fit tomber à terre. Des mains la firent se relever, avant de la lâcher dans une pirouette. Chaque fois qu'elle essayait de s'enfuir d'un côté, quelqu'un lui barrait la route. Prise de panique, elle arrivait à peine à respirer. Elle se mit à murmurer, sans se faire entendre au milieu des chants et des rires :

" À l'aide... sortez-moi de là... j'ai mal à la tête... "

Tout tournait, de plus en plus vite. Les bruits lui devenaient impossibles à identifier. Un bourdonnement sourd lui emplit les oreilles. Ses jambes ne la portait plus, elle tomba une nouvelle fois, mais personne ne la releva de force cette fois. Ils continuaient à danser, l'odeur de l'alcool commençait à flotter dans l'air. Elle n'avait même plus la force d'hurler à l'aide.
      Soudain, tous s'écartèrent, elle sentit des mains la secouer :

" T/P ?! Réponds ! Ça va ? "

Sa vision s'éclaircit et elle reconnut Gaara qui la regardait, mort d'inquiétude. Sa mère et son frère ordonnait à chacun de rentrer, la fête était finie.

Cela faisait maintenant cinq jours qu'ils étaient arrivés. La T/C s'entraînait toute la journée et ne rentrait qu'à la tombée de la nuit. Le rouquin s'était remis de ses blessures et allait lui aussi peaufiner ses techniques dans le désert. Mais, ce jour-ci, il avait décidé d'aller voir comment son amie s'en sortait. Niji lui demanda de prendre de l'eau avec lui :

" On ne sait jamais. Dans cette partie du désert, les tempêtes sont nombreuses, lui expliqua-t-elle. "

La zone où elle s'entraînait était assez éloignée du village. En chemin, il croisa Akubasa :