Le nez dans le visage floqué du super-héros, Katsuki ouvre ses yeux alourdis d'alcool, ramène ses mains sous l'oreiller pour s'y enfoncer un peu plus et souffle bruyamment pour chasser le sommeil de son corps.
Il se retourne sur le dos, remonte la couette jusqu'à son cou et frictionne son front du plat de sa main.Il baille en étirant ses bras en dehors du petit lit et cherche à tâtons son téléphone autour de lui, se contorsionne en grimaçant pour récupérer l'appareil qu'il finit par sentir sous son omoplate et le déverrouille en plissant les yeux pour consulter l'heure.
Il n'est plus vraiment gêné quand il dort trop longtemps chez Izuku mais il préfère quand même quand, comme aujourd'hui, il émerge avant midi.Onze heure cinquante-sept pour être exact.
Il pousse la couverture en frissonnant quand l'air frais agresse son corps encore endormi et s'assoit sur le bord du lit en appuyant son visage contre la paume de ses mains.
Il frotte ses paupières, démêle ses cheveux blonds entre ses doigts, prend appuie sur le matelas et se met debout sur ses jambes au milieu de la pièce.Comme il en a l'habitude maintenant, il récupère ses vêtements propres et sa brosse à dents dans son sac de sport et trace directement jusqu'à la salle de bain pour prendre une douche et se brosser les dents.
Il verrouille la porte derrière lui, abandonne son t-shirt, son short et son caleçon sur le carrelage avant d'enjamber le rebord de la baignoire et allume l'eau en comptant, comme à chaque fois, les jouets dans la boîte en plastique posée à même l'émail.
Il a pris l'habitude de faire ça pour passer le temps et, même si à force il sait qu'il y en a douze, il continue de les compter à chaque fois, pour être sûr que personne ne manque à l'appel.
Il jette en premier l'eau brûlante sur son visage pour réveiller ses paupières puis la fait couler dans son cou en la laissant glisser sur ses épaules et son dos.
Comme toujours, il se sert dans la bouteille de gel douche d'Izuku puis la repose à sa place sur la colonne de douche, parce qu'il sait qu'il n'aime pas quand ça traine.Il frotte son corps pendant plus d'une minute, en veillant à ne pas éclabousser le carrelage et reste encore un moment sous l'eau chaude qui apaise ses membres fatigués.
Il sourit en avisant l'épaisse couche de buée qui recouvre le miroir de la salle de bain et décide, à contre cœur, d'éteindre l'eau pour ne pas transformer la pièce en hammam.Il sort de la baignoire, en gardant bien ses pieds sur le tapis en polyester pour ne pas mouiller le sol, et se penche en avant pour attraper, sur le crochet en face de lui, la serviette beige.
Celle qu'Izuku prépare pour lui à chaque fois qu'il vient.Il sèche son corps en grelottant de temps à autre et enfile ses vêtements après avoir correctement repliée le tissu en coton, même s'il sait qu'Izuku la lavera ce soir.
Il se place face à la double vasque et utilise le sèche-cheveux d'Izuku pour faire disparaitre la buée.
Il ne frotte jamais le miroir avec une serviette, parce que ça fait des traces et Izuku n'aime pas ça.
Même s'il ne lui a jamais fait de réflexions, il a déjà remarqué le froncement discret de son sourcil droit quand quelque chose dérange son esprit maniaque.Il brosse ses dents, avec le dentifrice d'Izuku, passe un coup de brosse dans ses cheveux, avec la brosse d'Izuku et, comme à son habitude, lui vole deux coups de vaporisateur de Black XS.
D'ailleurs, il remarque en passant le flacon sous la lumière qu'il n'y en a presque plus, alors que c'est le parfum préféré d'Izuku, il le sait et se fait la réflexion qu'il devrait lui en offrir un nouveau.
Il récupère sa brosse à dent et ses vêtements de nuit et quitte la pièce humide, en laissant la porte ouverte pour laisser la buée sortir, puis retourne à sa chambre de substitution pour enfoncer ses affaires dans son sac, qu'il récupère ensuite pour le déposer à l'entrée du salon.
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Être nous [ KATSUDEKU ]
FanfictionKatsuki Bakugo, 25 ans, plaquiste de son état, séparé. Izuku Midoriya, 25 ans, serveur dans un café, divorcé, un enfant. Deux hommes qui ne se connaissent pas mais que la force des choses a fini par réunir. Ils étaient pourtant sûrs d'être hétéro...