Partie dix

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Je suis en retard par rapport à ce que je vous ai dit mercredi 😅
Mais je vais vous raconter un truc. 

Ma sœur ainée, qui est doctorante en littérature, à eu envie de lire une partie de mes textes et, de son oeil expert, elle m'a donnée quelque conseils d'écriture. 

Le problème, c'est que j'étais tellement embrouillée par ce qu'elle m'a dit que je ne savais plus comment écrire et rien ne me paraissait suffisamment bien. 

J'ai écris les fameux chapitres 10 et 11 en essayant de suivre ses conseils et, alors que je m'apprêtais à les publier, je me suis rendu compte que ça ne me plaisait juste pas du tout. 

Alors, malgré tout le respect que j'ai pour ma sœur et ses connaissances évidentes, j'ai décidé de tout effacer et reprendre l'écriture simplement comme je le sentais et comme je l'ai toujours fais. 

Donc, seul le chapitre dix sort pour le moment, puisque finalement il s'y passe des choses 😁 et je reprend l'écriture du onze comme j'en ai envie 😋

On se retrouve à la fin du chapitre

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S'il y a bien une chose à la quelle il n'avait pas pensé en ignorant sa blessure hier soir, c'est qu'il se retrouverait à passer la moitié de sa journée dans la salle d'attente des urgences pour faire recoudre son doigt.

Izuku espérait pourtant trouver un peu de repos dans cette journée, mais quand il a réellement commencé à s'inquiéter de la douleur lancinante de sa main après avoir déposer Kota à l'école, il a ouvert le pansement imbibé de sang pour demander son avis à Mina, qui a ouvert de grands yeux effarés en plaquant sa main sur sa bouche.

Il avait déjà compris en voyant sa tête qu'il aurait mieux fait de s'en occuper hier, et il n'a plus eu aucun doute quand elle s'est exclamée avant de rejoindre la salle de bain en courant.

« Mais Deku tu peux pas rester comme ça ! »

Il l'a regardé se préparer en quatrième vitesse, jurant après lui de ne pas lui en avoir parlé plus tôt et elle lui a presque ordonné de monter dans sa voiture pour le conduire jusqu'à l'hôpital, affirmant qu'il fallait absolument suturer cette plaie.

Il a examiné sur le trajet les nuances violacés de sa peau et la chair blanchie par le manque de circulation sanguine en regrettant amèrement de s'être laissé déconcentrer par ses sentiments.

Et il l'a regretté encore plus quand il est entré dans la salle d'attente et avisé le nombre important de personne déjà présentes.
Heureusement pour lui, il est difficile de voir réellement le temps passer quand Mina et son énergie incroyable sont dans les parages, quitte à attirer sur eux les regards médusés des autres patients à chaque fois qu'elle s'exclame.

Mais finalement, c'est quand elle se met à parler plus discrètement qu'il se sent véritablement mal à l'aise.

- Tu as envoyé le message à Katsuki ?

Depuis presque quatre heures qu'il attend sur une chaise inconfortable de l'hôpital, il repousse à plus tard le moment de prévenir Katsuki de son absence au café, ne trouvant pas les mots à mettre dans son message.

- Je le ferai tout à l'heure.

Il s'est rendu compte après avoir essayé d'écrire un message qu'il ne sait tout simplement plus comment parler à Katsuki.
Depuis qu'il est parti sans rien dire mardi soir et qu'il est resté silencieux toute la journée d'hier, Izuku ne sait même pas s'il souhaite toujours lui parler.

- Deku, maintenant ou dans deux heures c'est pareil.

Il sait que ça ne changera pas grand-chose d'attendre une heure de plus, parce que de toute manière ce n'est pas ça qui va l'aider à trouver ses mots pour lui parler.
Mais c'est comme s'il avait peur de sa réponse.
Il a autant peur de se rendre compte que Katsuki s'en moque que de le voir s'affoler et débarquer chez lui pour lui demander des explications.

Être nous [ KATSUDEKU ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant