Partie vingt-quatre

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S'il vous plait, lisez ceci, c'est very important pour la lecture de ce chapitre. 
En fin de semaine dernière, j'avais terminé l'écriture de ce chapitre comme je l'avais imaginé sur ma trame, et il ne me plaisait pas. 
Genre, pas du tout.
Pour plusieurs raisons, mais principalement parce que je me rendais compte de ma fâcheuse tendance à ne pas donner suffisamment d'importance aux intrigues secondaires quitte à les adoucir pour les éclipser dès qu'elles sont passées. 
Alors je me suis traité d'andouille et j'ai tout effacé. 

Et j'ai décidé de modifier le fond pour durcir un peu la réaction de Mitsuki par rapport à ce qui était prévu, afin d'en faire une intrigue qui pourra s'étendre un peu plus dans le temps et de ne pas me concentrer uniquement sur la grosse intrigue qui arrivera plus tard. 
Il est possible que, plus tard, je fasse quelque modifications de forme sur les chapitres précédents afin de fluidifier cette intervention, même si en soit ça ne va pas changer grand chose au récit ne vous inquiétez pas. 
Et donc, vers mercredi, j'avais fini de réécrire ce chapitre. 
Mais il ne me plaisait toujours pas. 
Cette fois ce n'était pas le fond qui me gênait, mais la forme. 
Le fait qu'il y ait trois protagonistes sur une grosse partie du chapitre rendait les transitions en narration, à mon sens, dégueulasses. 
Je n'arrivais pas à faire quelque chose de propre et clair. 

Mais puisque le problème ne venait plus du fond, j'ai presque tout effacé et j'ai modifié la forme. 
C'est pour ça qu'une partie importante de ce chapitre n'est pas au présent, comme à l'habitude, mais à l'imparfait ( et quelques fois au passé composé ), comme je l'ai déjà fait avec le chapitre je-ne-sais-plus-combien qui retraçait la prise de conscience d'Izuku sur ses propres sentiments. 
En fait, c'est parce que la narration au passé me permet un peu plus de fluidité de narration puisqu'elle demande moins de détails et précisions de l'instant pour être complète, contrairement au présent. ( dans mon style personnel d'écriture j'entend bien, on n'a pas tous les mêmes façons d'écrire. ) 

J'aurai pu publier mon chapitre tel quel et ne pas vous en parler, mais je le fais pour une raison un peu honteuse. 
Je m'en veux, purement et simplement. 
Parce que ça ne devrait pas être à vous de vous adapter à mes confusions d'esprit et erreurs de récit.
Donc, même si ça ne change pas du tout l'histoire en elle-même, je vous demande pardon pour cette petite modification de ton dans les événements en espérant que ça ne vous perturbe pas trop dans la lecture. 

Sinon, vous avez le droit de me dire que j'abuse, parce que c'est vrai. 😖
Dernière précision, vous remarquerez que certains dialogues sont classiques, et d'autre sont en italique et sans tiret, c'est juste pour faire plus facilement la transition, au début et à la fin du chapitre, entre le passé et le présent. 

Je vous retrouve quand même à la fin du chapitre. 😘 

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Allongé au milieu de ses draps, Izuku se ronge nerveusement les ongles en jetant régulièrement des œillades inquiètes à son téléphone, posé sur la table de chevet, alors que la télévision allumée de sa chambre diffuse en fond sonore un documentaire quelconque qu'il ne regarde absolument pas, l'esprit bien trop préoccupé et les yeux fixés sur le mur d'en face.

Malgré l'heure tardive et la certitude qu'il lui faudra régler deux fois plus de réveils qu'à l'habitude pour sortir de son lit demain matin, il ne peut pas se résoudre à poser sa tête sur son oreiller pour s'endormir.
L'appel qu'il attend est bien trop important pour qu'il se permettre de se détendre tranquillement sous sa couette, et de toute manière il n'y parviendrait pas.

Quelques fois, ses jambes s'agitent d'impatience sous le tissu et il cogne l'arrière de son crâne sur sa tête de lit en soupirant, il voudrait bien occuper ses pensées à autre chose, mais il lui semble avoir déjà fait le tour de toute les activités possible.
Faire défiler à l'infini son fil d'actualités, trier ses contacts et ses photos, zapper toute les chaînes de la télévision et même patiemment nettoyer la poussière sous les touches de sa télécommande.
Et maintenant, il ne sait plus comment détourner sa propre attention de l'appel téléphonique qu'il attend.
Il a même dû se faire violence pour arrêter de sortir de son lit toute les dix minutes pour fumer une cigarette, au risque de se voir vider son paquet avant la fin de la nuit.

Être nous [ KATSUDEKU ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant