Partie dix-sept

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Et le voilààà ! 
J'ai tellement lu et relu ce chapitre, à force de relecture, que je ne peux plus me le voir à force.
Je n'arrive même plus à savoir si j'en suis satisfaite ou non, tellement j'en ai plein la tête de le relire 😂
J'espère qu'il vous plaira quand même. 
Mais je suis contente de pouvoir enfin le sortir et passer à la suite. 
Je vous retrouve à la fin 🙂

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Même si leur relation a évolué, il n'y a eu que peu de changements dans le regards de Katsuki, qui continue de voir et de regarder Izuku comme une découverte de chaque instant.
Il ne semble jamais s'habituer, encore moins se lasser, des traits de son visage ou de sa gestuelle toujours délicate.

En fait, il continue de le regarder comme avant, comme quand il ne pouvait que l'observer d'une distance raisonnable.
Izuku est toujours fascinant et attirant.
Le regarder et le détailler, plus ou moins discrètement, fait toujours partie des occupations préférées de Katsuki. 

Ce qu'il aime un peu moins en revanche, c'est quand il doit rester seul dans la maison le samedi matin, parce qu'Izuku travaille.
Pas qu'il n'ait rien à faire, mais, même si ça peut paraître futile, il a toujours peur que la mère d'Izuku, ou son ex-femme par exemple, se pointe à la maison pour une raison quelconque et y trouve Katsuki, seul.

Il serait bien obligé de justifier sa présence un samedi matin alors qu'Izuku est au travail, et à ce jour, il n'a toujours rien trouvé de crédible si ça venait à arriver.
Alors, il évite de se tenir trop près des fenêtres, vérifie que la porte d'entrée est bien fermée à clé et s'installe dans le canapé pour traîner sur son téléphone ou la télévision en attendant le retour d'Izuku.

Il égare un peu son esprit dans une émission quelconque, s'attarde parfois sur un dessin animé qu'il ne connait pas ou sur la chaîne musicale en surveillant régulièrement l'heure. 
Parce qu'il est impatient de pouvoir enfin profiter de leurs jours de repos ensemble.
Demain soir, il devra rejoindre son appartement du quatrième étage, et se contenter de voir Izuku derrière son bar, quelque minutes par jour pendant toute une semaine. 

Et ça le déprime déjà.

Mais il préfère éviter d'y penser, à cet aspect de leur relation.
Celui où ils ne peuvent pas se montrer aux yeux de tous, où ils doivent garder le secret auprès de Kota pour ne pas le brusquer mais surtout pour éviter une esclandre de la part de sa mère si elle venait à l'apprendre par hasard.
Celui qui rend Izuku nerveux à chaque fois qu'il n'a pas réussi à parler à Toshinori ou qui lui fait parfois se demander comment ils vont en venir à bout.

C'est vrai, il préfère le laisser de côté, au moins pour le moment, il finira bien par les rattraper de toute manière, et ce jour-là, il suppose qu'il sera temps de tout assumer. 

Il tapote ses cinq doigts sur son genou en surveillant la porte d'entrée, alors qu'Izuku devrait déjà être rentré depuis plus de dix minutes, se lève et éteint la télévision en rejoignant la cuisine, il n'aime pas avoir l'air de ne rien faire comme une larve sur le canapé alors qu'Izuku rentre du travail.

Alors il se met debout dans la cuisine, sans pour autant savoir quoi faire, et tourne un peu en rond avant de finalement rejoindre la cour arrière pour fumer une cigarette.
Il se glisse dans un coin discret, à l'abri de la petite palissade pour éviter d'être vu seul ici, et souffle la fumée au-dessus de sa tête en surveillant encore son téléphone jusqu'à ce que l'écho de la serrure de la porte d'entrée lui fasse tourner la tête dans le vide pour tendre l'oreille. 

Un moment de silence lui fait douter de ce qu'il a entendu, jusqu'à ce que la poignée de la porte de la cour s'abaisse  et, quand il le voit apparaître dans l'ouverture, son corps vibre déjà du plaisir de le retrouver.

Être nous [ KATSUDEKU ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant