Chapitre 107

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« L'impuissance est la torture de l'amour »



AIDEN

Mon test a eu lieu hier et c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti autant de pression et de stress pour quelque chose qui concerne le football.

Pourtant, d'après ce que Justin m'a dit, je me suis très bien débrouillé et apparemment j'ai le capitaine de l'équipe dans la poche. Mais c'est seulement d'après mon frère alors, même s'il a une bonne oreille et généralement, de bons feelings, cette fois-ci, je préfère ne pas me projeter trop vite et ne pas prendre le risque d'être déçu par la suite.

Les résultats, je les aurai samedi, ce n'est pas plus mal, il y aura le match d'Austin alors ça pourra me faire penser à autre chose que mes résultats car je sens que j'aurais la pression du matin au soir.

Aujourd'hui, c'est ma dernière journée à New York avec Justin et Alyson, je rentrerais tard ce soir, je pense être épuisé alors j'irais voir Emma demain dans la matinée.

D'ailleurs, hier quand nous étions au téléphone elle avait l'air d'être très heureuse pour moi, autant que moi je le suis pour elle. Se sentir encourager dans quelque chose que l'on aime est vraiment motivant, et me pousse à faire toujours de mon mieux.

— Tu prépares déjà tes affaires ? On est vraiment plus supportable, c'est ça ? Entendis-je derrière moi.

Alyson arrive près de moi en me souriant, je fais de même.

— Non pas du tout, enfin, peut-être un peu pour Justin, rigolais-je.

— À qui le dis-tu, sourit-elle.

En réalité, je suis vraiment content d'avoir pu retrouver mon frère et Alyson pendant quelque temps, ça m'a permis de me ressourcer je dirais, puis, New York est une ville incroyable, je n'ai passé que des bons moments.

— On reviendra vous voir, ne t'inquiète pas, déclarais-je.

— C'est super, répondit-elle. Ça m'a fait plaisir que vous soyez là donc c'est avec plaisir que vous pourrez revenir !

— Et même si Justin est insupportable je pourrais faire abstraction et revenir juste pour tes bons plats, avouais-je.

Alston rigole.

— Je n'en doute pas, vous avez dévoré chacun de mes plats, commence-t-elle, enfin, Emma pas tellement mais je pense avoir une idée du pourquoi.

Je fronce les sourcils.

— Oui, elle était malade, dis-je brièvement.

Je croise le regard d'Alyson qui semble être inquiet soudainement. Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe, est-ce qu'il y a quelque chose que je devrais savoir ?

— Qu'est-ce qui ne va pas ? Demandais-je en arrêtant de ranger mes affaires.

— Non rien, ne t'inquiète pas c'est juste que je pensais que c'était elle qui se rendait malade, à cause du concours, de la pression, m'explique-t-elle.

— C'est vrai qu'elle s'inquiétait beaucoup, confirmais-je, mais je l'ai eu au téléphone hier, elle va mieux ne t'en fait pas.

MalchanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant