Chapitre 101

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« Les problèmes rongent dès le moment ou nous pensons pouvoir les gérer seuls  »





AIDEN




— Aline dépêches-toi ! M'exclamais-je.

— Oui j'arrive ! Répondit-elle.

Elle ne peut pas se permettre d'être en retard aujourd'hui. Nous prenons l'avion pour aller à New York et ce dernier ne nous attendra pas.

Trois jours sont passés depuis la dernière fois, le temps passe vite et ça a le don de stresser Emma qui a l'impression de ne toujours pas être prête alors que nous savons tous qu'elle est assez talentueuse pour l'être.

Elle n'arrêtera jamais de douter d'elle-même.

— Moi je peux t'attendre mais l'avion ne t'attendra pas Ali-

— C'est bon je suis là, me coupe-t-elle.

— Je suis sûr qu'ils vont nous attendre à l'aéroport si n'est pas déjà le cas, soufflais-je.

— Bla-bla-bla, ça ne sera pas de ma faute, aller en voiture ! S'exclame-t-elle.

Nous disons au revoir à nos parents, il ne nous accompagne pas à cause du travail. Comme prévu, une fois arrivés à New York, nous irons chez Justin et Alyson.

— Faites attention à vous les enfants, prévenez-nous quand vous serez bien arrivé à l'aéroport, et dans l'avion, puis à New York, dit ma mère en nous prenant dans ses bras chacun notre tour.

— Oui ne t'inquiète pas maman, tout ira bien et je vais le surveiller, répondit Aline en me faisant signe qu'elle me tient à l'œil.

Ça, ça m'étonnerait beaucoup.

Je lève les yeux au ciel puis rassurent nos parents à mon tour avant de partir.

— Me surveiller, rigolais-je après avoir démarré.

— Il va bien falloir, on vous connaît Justin et toi quand vous êtes ensemble, rit elle.

— Tu exagères toujours, soufflais-je en levant les yeux aux ciels.

— Moi ? S'étonne-t-elle. Ah ! On verra bien.

Elle se moque de moi mais je laisse aller, je compte bien lui montrer que ce n'est pas vrai même si je dois admettre que... non, non je n'admets rien du tout ! C'est normal que lorsque je revois mon frère je sois content quand même, elle exagère.

Je conduis avec prudence et pense à Emma qui doit probablement être dans tous ses états, le jour qu'elle redoute et attend le plus est enfin arriver alors je vais devoir faire au mieux pour la rassurer. Tout comme Brent d'ailleurs, il cachera sûrement mieux son stress qu'Emma mais il aura autant d'appréhension qu'elle, c'est une certitude.

— Arrête de bouger ta jambe comme ça, ne me partage pas ton stress s'il te plaît, intervient Aline.

Je fronce les sourcils.

— Je ne suis pas stressé, répondis-je.

— Menteur, je t'ai cramé alors ça sert à rien de me mentir, pas à moi, poursuit-elle.

MalchanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant