Plaisir corrompu (BL)

Chapitre 3 : Un coup de chaleur

Un bruit courait à Mondstadt depuis le petit matin. Une rumeur comme quoi le Héro de la Nuit serait Diluc Ragnvindr, le roi sans couronne de Mondstadt. Cette nouvelle était parvenue jusqu'aux oreilles du génie. La situation devait être difficile à gérer pour Diluc, se disait-il. Être le cœur de l'attention, au cœur d'une rumeur aussi grande n'était pas chose facile. D'ailleurs, en parlant de l'ex-chevalier de l'Ordre des Favonius, Albedo réalisa qu'il ne connaissait rien de cet homme à part son titre et le lien qu'il avait avec son collègue Kaeya. Ce dernier lui en avait parler une fois.
Ce cher Diluc, Albedo l'avait vu quelques fois, mais jamais adressé la parole. Beaucoup de monde parle sans cesse de lui en ville, presque autant que Jean, sa supérieure. Les rares fois où il l'avait vu, il avait pu constater qu'il était grand et qu'il avait une chevelure qu'on ne pouvait pas confondre. Il était également très apprécié auprès de la gente féminine.

Albedo pencha légèrement sa tête sur le côté en croisant les bras. Il devait avoir pas mal d'expérience, se disait-il, cela pourrait être intéressant d'aller s'informer auprès de lui. Enfin, s'informer ou s'instruire, dans les deux cas, le mieux, selon Albedo, était de faire la pratique pour ingérer les informations. Il avait bien compris la veille que, il n'aurait jamais compris ces nouvelles sensations avec seulement des mots. D'ailleurs avec Aether, il ne l'avait pas recroiser. À vrai dire, il n'avait pas cherché à le trouver non plus. Mais il aurait aimer lui en reparler, ne serait-ce que pour savoir ses impressions et ce qu'il en pensait. Le moment avait été mal choisi et le temps avait été beaucoup trop court pour profiter pleinement. Profiter ? C'était donc ça ? Comme profiter de la saveur d'un désert. Savourer l'instant présent.

«Je pense que je vais aller lui demander, en espérant qu'il accepte ma proposition. Quelle heure est-il ? ...13h ? Mmh... Il faut que j'aille voir Sucrose, c'est vrai.

C'est alors qu'il s'en alla dehors, partant à la recherche de son assistante qui devait travailler sur des échantillons de plantes de Liyue.

Sur le chemin, Albedo se posait de plus en plus de questions et en se posant de plus en plus de questions, il revivait la scène. Son corps se rememorait des sensations et ça, il ne le comprennait pas. Malheureusement, cela le déconcentrait un peu. Son esprit divaguait sur le sujet mais d'une autre manière qu'il voulait.

- Ça ne va pas m'aider ça...»

._._.

«Je ne trouve plus le nectar de fleur brumeuse ! paniqua Sucrose.
- Il ne doit pas être loin, tu vas le retrouver.

La porte du labo s'ouvrit dans un léger grincement dû au bois légèrement vieilli. Une silhouette d'environ 1m60 apparu pour saluer les deux personnes présentes.

- M.Albedo ! s'exclama la jeune fille. On vous attendait mais je n'avais pas totalement... Fini.
- Ce n'est rien Sucrose. fit Albedo nerveusement. Vous pourrez continuer sans moi.

Sucrose fut surprise. C'était bien la première fois que son supérieur refusait de s'investir.

- Vous allez bien, Maître Albedo ? demanda t-elle d'une petite voix inquiète en mettant ses poings devant sa poitrine.

Albedo avait l'air stoïque, inerte, le regard dans le vide. En réalité, il tentait tant bien que mal à se concentrer, à penser à autre chose qu'à l'événement de la veille, à cette sensation d'avoir un pénis en lui, à cette chaleur, ses baisés, de cette main qui maintenait son membre et surtout, de cette sensation étrange mais terriblement agréable qui lui avait donnée une vague de bien être dans l'entièreté de son corps.
Puis, en pensant cela, son regard s'attarda sur Sucrose, mais pas son visage. Il regarda ses cuisses puis remonta petit à petit pour stagné à sa petite poitrine. C'est vrai que son assistante était une personne adorable et maladivement timide, mais surtout mignonne. Cela dit, il ne s'y attarda pas très longtemps car son regard dévia sur son collègue et second assistant, Timaeus. Contrairement à Aether, il n'avait rien de particulier, autant physiquement que vestimentairement parlant. Malgré ça, il l'imaginait torse nu, se caressant d'une main qui descendait jusqu'à glisser sous l'avant du pantalon. Et tout cela, avec un regard de braise, se mordant les lèvres après avoir répété son prénom sur un ton indécent.