Plaisir corrompu (BL)

Chapitre 11 : Être épaulé

Maintenant que je n'ai quasiment plus rien à faire à part les quêtes quotidiennes, des donjons et quelques boss (ou farmer comme un gros porc pour des personnages que je n'aurais peut-être jamais xD), je m'amuse parfois à parler à des pnj random. Et parfois, on a des surprises, comme le mec dans la fontaine du centre ville à Mondstadt qui, la nuit, ramasse les pièces que jettent les gens, pour couvrir les frais médicaux de sa sœur. Et la journée, on découvre que c'est sa sœur, Anna, qui jette des pièces dedans en mode "Barbatos, help me stp frère". Et des trucs comme ça, y'en a plein.

Oui, ce n'est qu'au niveau 52 d'aventure que je me dis qu'il serait peut-être tant de parler à d'autres gens que ceux des quêtes. Don't juge me 😭 Bon en vrai, j'avais commencé bien avant. C'est en parlant à celle qui est devant le Funérarium la nuit, qui m'avait fait marrer, que je m'étais dit que ça serait intéressant de parler aux autres.
Et ça, y'a quelques jours, bah ça m'avait fait rire :

Quiproquo sommes toutes assez AMUSANT, n'est-ce pas ?

Voilà voilà.
Ça occupe. Et puis, on en apprend un peu plus aussi sur Sumeru ou Fontaine par exemple aussi. On apprend le quotidien des gens des villes, des villages et ceux qui sont pommés au milieu de nul part. On éprouve une certaine sympathie envers ces pnj, avec leurs petits tracas du quotidien ou leurs tafs. Je sais pas, je trouve ça intéressant 🤷🏻‍♂️ 

C'est comme les archives, j'adore les lires 😭 Genre Alice, la mère de Klee, comment elle parle de Mondstadt, ça m'avait tué de rire. En mode "Barbatos ne s'est vraiment pas foulé pour son paysage, c'est feignant, c'est naze. Y'a des blobs tout nul partout, ça n'a aucun sens." Ou le fait qu'elle se fait virer de partout à cause de ses expériences. L'ivrogne qui s'est retrouvé à parler au Loup du Nord parce qu'il s'était perdu, Zhongli qui se fait embrouillé par des commerçants parce que personne n'est d'accord avec ce qu'il dit etc... Bon j'ai lu tout ça il y a quelques mois déjà mais à chaque fois que je trouve un bouquin, je suis heureux 😭
Je sais pas... Tout ces petits détails, je trouve ça encore plus immersif, pas vous ?

Sinon... Le ? dans le bestiaire niveau Mage des Abîmes, on en parle ? Le Mage dendro 🍃... He's coming soon...

Ouah, je parle de plus en plus. Navré 😅
__________________

Se réveiller dans un lit et un vêtement qui n'était pas le sien avec ce que l'on appelle communément "une gueule de bois" , était une situation un peu terrifiante. Et cela devait bien être la première fois qu'Albedo se retrouvait dans celle-ci. Il ne se souvenait pas de combien de verres de vins il avait bu. Quelque chose lui disait qu'il n'en avait pas bu tant que ça pourtant. Il se mit en position assise avec difficulté en se maintenant la tête par le front. Sa tête lui semblant lourde et son sens de l'équilibre divaguait encore un peu. Une fois assis, il regarda la chemise qu'il portait. Elle était si large qu'elle laissait entrevoir une de ses épaules, dotée de manches volantes resserrées aux extrémités. Le tissue était fin et doux comme de la soie. Albedo n'avait pas du tout pour habitude de porter ce genre de matière et fut étonné que le toucher se révélait être si doux.
En regardant autour de lui, il décortiqua la pièce de sa vue analytique pour y trouver ses vêtements soigneusement pliés sur une chaise. Mais il ne comptait pas s'habiller maintenant. Il lui fallait à tout prix prendre un bain. Malheureusement, il était bien trop dans les vapes pour y aller maintenant. De plus, il ne savait toujours pas où il était. Cela dit, en y réfléchissant, en poussant dans sa mémoire, il en déduit assez vite qu'il devait être chez le fameux capitaine de la cavalerie. Et même sans en déduire cela, il avait étrangement reconnu son odeur à travers la chemise. Une odeur fraîche, fruité avec un arrière goût de vin. Trouvant l'odeur agréable, il la prit dans ses mains et la rapporta à son nez. Et étant encore un peu sonné, il se rallongea, posant sa tête sur l'oreiller. Il se fondit dedans tel une cuillère dans de la crème pâtissière. Un petit nuage était la métaphore parfaite pour décrire la sensation que lui offrait le matelas. Pour mieux en profiter, il se mit sur le ventre, les bras sous l'oreiller qui avait à peu près la même odeur que la chemise, et plia sa jambe nue aux quelques marques des cordes et de suçons, hors des draps pour saisir un peu la fraîcheur de la pièce. Comme il s'était endormi rapidement, il n'avait pas pu profiter de ce confort. D'habitude, ses réveils sont assez mécaniques avec un rituel à la minute près. Mais pour une raison quelconque, aujourd'hui, il n'avait pas envie de quitter ce lieu. Se fondre dans ce matelas et cet oreiller était tout ce qu'il souhaitait. Prendre des vacances peut-être ? Il n'y avait jamais vraiment pensé, il ne savait pas quand c'était la dernière fois qu'il en avait prit d'ailleurs. En avait-il prit une fois, pour commencer ? Peut-être pas. Mais en vu de son état, une journée de congé ne devait pas trop être dérangeante.