Plaisir corrompu (BL)

Chapitre 22 : La place qu'il n'aura jamais

Le nouveau boss, il est infâme à combattre. En fait, si j'avais pas eu Zhongli, j'aurais pas pu 😭 Si t'as pas de bouclier, tu meurs en fait. C'est aussi simple que ça.

Tout à l'heure j'ai eu une soudaine envie de chocolat parce que j'adore ça (comme beaucoup de gens me diriez-vous) puis j'ai pensé au chocolat rose (le pire, c'est que c'est naturel, c'est génial) que j'avais eu à Noël (°-° ) Je me souviens de ce goût sucré et fruité. Je préfère tout de même le chocolat noir.
J'avais découvert le chocolat rose en 2018 avec des KitKat japonais édition limitée. Mmh... Un délice qui va me manquer (._.)

Et c'est sur cette note gourmande que je vous laisse à ce chapitre qui n'est pas très rose.

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Le prénom qu'Albedo venait d'entendre résonnait dans ses oreilles. Il avait eu d'abord du mal à comprendre si c'était bien celui-ci qu'il avait entendu et surtout, si ce n'était pas lui qui l'avait gémi. Mais non. Ce n'était pas lui mais bien le Fatui qui respirait fort après s'être vidé en lui. D'ailleurs, il n'avait pas l'air de bouger et avait lâché le pénis de l'alchimiste pour poser sa main contre le mur à côté de sa tête. Il devait être épuisé au point de ne plus réussir à le branler certainement. Mais, ce n'était rien car Albedo n'en avait plus envie soudainement. Au début, il ne comprennait pas trop pourquoi. Trop de questions se bousculaient dans sa tête. Est-ce que Tartagalia aimait bien la même personne que lui ? L'avait-il vraiment imaginé à sa place ? Pour quelle raison ?
Sans vraiment sortir de ses pensées, il senti le Fatui se retirer calmement de lui et se rhabiller. Allait-il vraiment le laisser comme ça, sans se soucier de ne pas avoir été jusqu'au bout avec son partenaire ? Quel égoïsme, se disait Albedo en regardant le sol.

«Je... Je suis désolé. dit soudainement Tartaglia.

Albedo ne bougeait pas. Il regardait ses cuisses à moitié recouverte par son short. Son membre était affalé, redevenu plus petit et aussi moue que du caoutchouc fragilisé. Il sentit également le sperme lui couler des fesses pour le voir se glisser dans l'intérieur de ses cuisses et disparaître dans l'ombre causé par ses vêtements. Cette vision, dans cette situation, lui donnait une sensation désagréable. Il repensait aux paroles de Jean rapportées par les habitants de Mondstadt. Avait-il vraiment commencé ce rapport avec le Fatui pour de l'argent ou plutôt pour l'expérience ? À cette pensée, il se senti sale. Il se sentait comme un objet dans l'unique but de faire plaisir aux hommes qu'il côtoyait. Au début de l'expérience, il y avait vraiment un côté professionnel dans l'affaire puisqu'il découvrait le milieu. Il y avait donc peu de débordement et tout n'était qu'analyse et prise de note. Mais plus l'expérience avançait et plus l'expérience devenait une excuse en soi, pour avoir des rapports. Perdant le contrôle de la situation, il se laissait aller, tentant parfois de passer outre du mieux qu'il pouvait. Comment se faisait-il que lui, qui n'avait même pas réussi à broncher lors de sa première fois tant il n'avait fait qu'observer minutieusement, s'était retrouvé contre un mur dans un village anciennement détruit dans la nation voisine au milieu de nul part, à se faire fourrer par l'Exécuteur le plus redouté ? Le pire, c'était qu'il continuait alors qu'il avait failli y perdre la vie à cause des ébats avec un dieu. Avec un dieu tien, parlons-en. Qu'est-ce qui avait bien pu poussé ce dernier à le faire avec un humain ? En pensant ainsi, il se demandait si tout les hommes avec qui il l'avait fait avait pensé à quelqu'un d'autre, comme Tartaglia. Est-ce qu'il leur faisait vraiment penser à quelqu'un de particulier ? En plus de constater que, tout les hommes avec qui il avait eu des rapports, connaissait Aether. Est-ce que ceci n'était qu'une coïncidence ? Il n'en savait rien.
C'est alors qu'il commença à se rhabiller malgré l'humidité sur le bas de son corps. Il se disait qu'il se laverait plus tard. Son visage n'exprimait aucune expression, bien que ce n'était pas vraiment flagrant en vu de son expression habituelle. Mais on pouvait y voir une sorte de tristesse à peine perceptible.