Plaisir corrompu (BL)

Chapitre 57 : Pot cassé

Et bien, ça va enfin s'adoucir. Ça fait plusieurs chapitres que c'est super tendu 😭 Genre même pour moi c'était un peu épuisant à écrire. Et je suis toujours aussi fatigué donc, je prend du temps.

J'adore Windtrace ça m'avait manqué ._. Je place ça là mais j'adore me cacher sans me cacher. Une passion.

Plus que 10k et Plaisir Corrumpu aura 100k de lectures. Merci à vous !

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Au beau milieu de la nuit, le lit comportait plus que deux personnes mais la troisième personne, Dainsleif, c'était juste levé le temps de s'habiller. Il n'était pas encore parti mais y comptais bien. Sa tête lui faisait comme un énorme poid à porter, preuve que quelque chose d'anormal s'était produit la veille. Puis au moment où il commençait à mettre sa veste, Kaeya quitta l'étreinte d'Albedo pour se redresser et adresser la parole à l'immortel d'une voix plutôt basse pour éviter de perturber le sommeil de l'alchimiste.

«Que vas-tu faire maintenant ? demanda Kaeya.
- Rien qui ne puisse vous poussez à vous en mêlez. J'ai mes propres affaires à régler.

Dainsleif se retourna doucement pour poser ses yeux sur le corps à moitié exposé de ce qui était il y a peu : la menace de Mondstadt. Il ferma les yeux un instant puis les ouvrit en regardant ailleurs comme s'il voulait fuir quelques choses. Kaeya avait bien évidemment compris ce petit geste et ne tarda pas à lui demander ce qu'il le tracassait. Dainsleif répondit car il jugea important d'apporter des réponses.

- Ceux qui étaient envoutés par cette odeur mystérieuse, avaient une attirance ou un amour prononcé envers quelqu'un.

Il regarda Kaeya.

- Je n'ai jamais aimé les hommes.»

Il ne prononça pas plus de mot avant de mettre sa cape. Les mots avaient suffit à Kaeya pour comprendre que l'immortel n'aurait jamais fait ce qu'il avait fait s'il n'avait pas été envoûté malgré l'urgence de la situation. Voilà pourquoi il avait commencé un plan avec Diluc avant de faire quoique ce soit. Le capitaine de l'Ordre le regarda donc partir sans se lever, se disait que les clefs étaient sur la serrure de la porte donc qu'il pourra partir de lui-même.
Si ce qu'il disait était vrai, combien de personnes avaient été prêtes à sauter sur son amant ? Finalement, c'était bien mieux ainsi, que les choses se terminent dans l'ombre sans que personne à part quelques concernés, finissent au courant. Cela avait été autant dangereux pour les autres que pour Albedo. Le rythme acharné d'ébats torride à tenir aurait nui à son travail et sa santé, si ce n'était pas déjà le cas. Est-ce que par hasard, pendant toutes ces années, Rhinettodir l'aurait éloigné du sujet de la reproduction pour éviter ou du moins, retarder le problème ? Préférant laisser Albedo se charger seul de celui-ci à partir du moment où elle le jugea capable de se débrouiller. Rien n'était sûr. Pour avoir créer une telle menace, était-elle vraiment du côté de Teyvat ? Kaeya en avait aucune idée.

Il se mit à regarder la silhouette de la courbe de son lapin se dessiner dans l'obscurité. Cela lui donna envie d'y poser doucement sa main comme s'il s'apprêtait à caresser une plume. Commençant par la hanche jusqu'à remonter tranquillement à la taille qu'il maintena pour se rapprocher de lui. Son instinct amoureux lui dicta de lui embrasser le haut de sa tête et c'est ce qu'il fit jusqu'à s'apercevoir que les yeux d'Albedo, d'un turquoise enchanteur, étaient ouvert. Kaeya sourit simplement à cette vue rassurante pour lui. Une vue qui lui disait que tout était fini.

«Tu as entendu ? demanda t-il.
- Oui. Et pour ce qui est de ses propos, je m'en doutais un peu.

Albedo se redressa et passa sa main dans ses cheveux qu'il ébourriffa malgré leur état déjà en désordre. Beaucoup de choses lui passait par la tête depuis qu'il était revenu à lui. Pour ne pas mettre son amant à l'écart, il décida de lui en parler.