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[« La magie du premier amour est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. » ... ]














Idris: Si j'la quitte pour toi, ça veut dire que j'suis un bouffon en fait? Genre tu reviens, tu t'excuse et moi j'lâche tout pour toi?




Moi: Tu parles avec ta fierté alors qu'on s'en fou de ça là, j'veux que tu réfléchisses avec ta tête et ton cœur et pas ton ego.





Idris: Si j'reflechis avec ma tête, j'devrais jamais me remettre avec toi.





Moi: Et si tu réfléchis avec ton coeur?




Idris: Qu'est-ce qui me garantit que demain tu vas pas te lever et décider d'encore taper un long message?




Moi: Quand j'ai écris ce message, j'me disais que ça me libérait d'un poids, que je me donnerais raison tôt ou tard mais ça a été tout le contraire et j'pense qu'un jour ou l'autre, j'allais le faire, au moins histoire de voir si c'était le meilleur pour moi et maintenant j'ai bien conscience que non.





Idris: Tu m'as trop déçu Elia. Tu m'avais dit que t'avais quittée Soan de cette manière là parce que tu ressentais rien du tout pour lui mais tu m'as quittée exactement pareil donc j'étais censé comprendre quoi?




Moi: T'as rien avoir avec Soan, ce qu'on a vécu ça n'a rien avoir, ce que je ressent pour toi n'a rien avoir mais putain Idris, fais un effort, essaies de te mettre à ma place deux secondes, juste deux secondes. J'étais censée faire quoi moi aussi ?! J'étais perdue, j'avais peur que tu me lâche, je voyais mes copines être totalement épanouie dans leur relation pendant qu'elles, elles parlaient de présentation de leur copain, moi j'me demandais quelle technique j'allais encore pouvoir trouver pour que personne grille qu'on était ensemble.





Idris: Ahhhhh en fait toi tu pensais que t'étais seule et que cette situation cassait les couilles qu'à toi? -rire nerveux-





Moi: Ça avait pas trop l'air de te déranger hein.





Idris: T'en sais quoi? Hein?! Tu te prenais des pressions de la part de qui toi? Pendant que moi mes potes me boycottaient, me faisaient des réflexions, toi tu vivais quoi? De la part de qui?! Vas-y dis moi Lia. J'me plaignais même pas parce que j'savais dans quoi je m'étais embarqué et j'en assumais les conséquences.





Moi: C'pas ce que j'voulais di-




Idris: En vrai, on va pas s'éterniser là-dessus donc j'vais répondre à ta question. Si j'devais réfléchir avec moi coeur, j'me remettrais pas avec toi parce qu'au fond du fond j't'ai jamais aimé, j'avais de l'affection pour toi mais c'était pas de l'amour, c'était cool, on a passé de bons moments mais j'vais pas retourner avec une fille que j'ai pas aimée.










Je sais pas si le pire ça a été le fait qu'il me dise qu'il n'a jamais eu de sentiments amoureux pour moi ou si c'était le fait qu'il m'ai abandonné sur ce parking après m'avoir lâcher cette bombe... Oui, vous avez bien lu, il m'a laissé sur ce parking telle une fille qu'il avait trouvé au fin fond d'une cambrousse.



Mais j'ai ramassée ma dignité, mon amour-propre et j'suis remontée, j'ai pensée à pleurer sur cette place digne d'un clip de RnB des années 2000 mais je valais mieux que ça.














[...]













Lorsque je suis remontée, j'ai foncée dans l'une des chambres prendre mes affaires. D'accord je n'allais pas pleurer pour cette vermine qui me servait d'ex mais j'allais pas non plus me le coltiner toute la nuit et le lendemain matin: That's a NO.








Sabine: Oh tu fais quoi là?





Moi: Je rentre.




Sabine: Hein? Mais pourquoi? On était censée dormir ici Lia!





Moi: Si je reste ici, j'vais péter un câble Sabine. Faut que je parte.





Sabine: Arrêtes toi deux secondes et expliques moi ce qu'il se passe parce que là, j'comprends rien.





Moi: Si je m'arrête c'est de la perte de temps et plus je perds de temps plus il y a de chances que je casse tout. J't'expliquerais tout demain mais s'il te plaît, j'dois partir.






Sabine: Elia, on est à l'autre bout de chez nous, tu veux partir comment?




Moi: J'commande un uber, j'sais pas mais j'pars.






Sabine: Ça va te coûter une blinde! J'comprends pas ce qu'il se passe! T'étais bien et là tu reviens, tu veux partir ou bien tout casser! Il y a quoi? J'te laisserais pas partir dans cet état.








À partir de là, j'éclate en sanglots, c'était bien pour ça que j'voulais partir le plus vite possible, pleurer devant les gens c'était quelque chose que j'detestais, le fait de penser au fait que les gens puissent me voir dans un moment de faiblesse... Arrrh.









Moi: Il m'a dit qu'il m'avait jamais aimé et qu'il se remettrait pas avec une fille qu'il a jamais aimé.





Sabine: IDRIS?







Je n'ai pas eu le courage de lui répondre mais j'avais pas besoin, elle avait comprit. Pour moi, c'était honteux de dévoiler ça, de lui avouer que le mec pour qui j'étais mal s'enfichait totalement de moi mais Sabine a eu la meilleure des réactions, elle m'a pris dans ses bras et j'vous jure que ça m'a fait un bien fou. C'était beaucoup mieux que des mots, des conseils. J'me suis senti comprise.



Après quelques secondes, elle s'est décidée à parler.









Sabine: Ce que j'vais te dire c'est pas pour te pousser dans ses bras mais ce mec il t'aime un minimum, ce qu'il a dit, j'en suis persuadée qu'il le pensait pas et qu'il l'a dit pour t'éloigner de lui, il te connaît et il sait qu'un truc comme ça ne peut que te faire fuir mais Lia s'il a pu te dire des mots aussi blessants, peu importe, qu'il t'aime ou qu'il t'aime pas: STOP! T'as trop souffert, tu mérites pas tout ça non plus. T'as tes torts certes mais il n'a pas été reglo là, t'es pas une vulgaire pute qu'il baise pour te parler comme ça.





Moi: -rire- J'sais pas si la fin était nécessaire mais ça m'a fait rire. Tu m'as requinquée là, j'arrête de m'apitoyer sur mon sort, si on en est là, c'est que ça devait se passer ainsi.





Sabine: Donc fin de Idris? Au moins pour le moment?





Moi: Fin de Idris.











[...]












Environ 1 mois plus tard























La suite dans la prochaine partie.

La vie d'Elia - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant