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Idris: J't'ai pas quitté parce que t'as eu un passif avec Ryad, j't'ai quitté parce que tu l'aime, wAllah ça saute aux yeux, j'avais déjà remarqué mais j'me disais que j'étais fou, et quand il m'a tout balancé, j'étais presque pas choquer parce que ton comportement comme le sien en témoignaient. Tu vas nier, me dire que j'suis fou, que j'suis un manipulateur mais j'sais que tu me donneras raison un jour. T'aime Ryad depuis le début mais c'que j'arrive pas à comprendre c'est pourquoi tu t'es pas mît avec lui? Qu'est-ce qui vous empêchait?!






Moi: Tu dis n'importe quoi Idris. Ryad c'est comme un frère, ça n'a rien avoir avec cet amour là.









Pour moi, Idris était entrain d'essayer de me manipuler pour que la rupture soit moins difficile à vivre pour moi mais c'était le sentiment inverse qui se passait, j'me disais que s'il en venait à utiliser cette méthode c'est qu'il voulait plus d'un futur à deux.








Idris: J'sais même pas pourquoi j'en parle avec toi -rire nerveux- sache juste que mes sentiments ont été sincères envers toi mais j'vais pas continuer une relation avec une fille qui aime au fond d'elle un autre homme, là j'te jure j'fais tout pour garder mon calme et me dire que t'as pas fait tout ça intentionnellement, que tu me regardais pas dans les yeux en t'imaginant Ryad. Regarde bien Lia, depuis le premier jour entre nous c'était pas possible mais on a forcé et si on en est là c'est de notre faute, on s'est laissé guider par une p'tite attirance, on a trahi nos proches et t'as... Bref, on s'est laissé emporter par tout ça et maintenant on doit réparer nos erreurs. Sarah elle va te reparler, tu comptes pour elle, laisses lui le temps.








Moi: -






Idris: Non, dis rien, j'sais déjà tout ce que tu vas me dire, et j'sais que si j'entends tes arguments, j'vais serrer, j'veux que ça se termine bien donc j'vais raccrocher sans écouter ta réponse et je garderais en tête que nos bons moments.








J'ai à peine eu le temps d'inspirer l'air présente dans cette pièce qu'Idris avait déjà raccrocher, et aussitôt j'étais bloqué de tous ses réseaux... Enfin j'pense qu'il l'avait déjà fait pendant notre conversation téléphonique, cette action de sa part m'avait fait connaître une autre facette de moi, j'étais devenue folle. J'pense que c'le mot, j'vais vous raconter la scène telle que j'l'ai vécu sans -j'espère- oublier un seul détail.













Immersion dans ma tête pendant un court instant








Comment il peut me faire ça? Mais comment? Mon seul amour, mon amour Idris, j'vais me tuer c'est tout ce que j'merite, pourquoi Dieu m'a mit sur terre pour m'abandonner?! J'ai jamais été heureuse mise à part aux côtés de lui, j'deteste tout le monde, personne veut me voir heureuse et si Sarah était mon amie, elle m'aurait comprise, elle aurait essayée de comprendre cette situation, j'merite pas de vivre, j'pleure alors que tout ça c'd'ma faute. Si j'avais rien avouée à Sarah, Idris et moi on se serait remit ensemble, et j'aurais toujours été amie avec Sarah. J'aurais été la plus heureuse de ce monde, j'aimerais tellement revenir en arrière.













Retour sur le point de vue de la Narratrice











J'avais complètement vrillée, c'était l'information de trop pour moi, et elle était irrecevable.


J'suis passée par plusieurs sentiments : La tristesse, la joie, la haine et...


J'me suis d'abord assise sur mon lit, j'ai pleurée et comme ce n'était plus assez, j'me suis mise en position de prosternation à regarder la porte de ma chambre avec tous les souvenirs de ma vie qui défilaient dans ma tête.

J'ai doucement fermée les yeux et j'ai eu l'image d'Idris entrain de me fixer dans la boîte de nuit avant qu'on se mette ensemble, j'me suis souvenu avoir été très intriguée par ce regard puis ça a été suivi de l'image de Sarah et moi main dans la main à la sortie du collège quelques années auparavant comme deux copines à vie, deux sœurs... Puis une image de Ryad m'est apparue accompagné de mon cousin André décédé, c'était un soir d'été, ils étaient à la recherche d'un ballon de foot, ils étaient venus sonner à la maison pour voir si l'un de mes cousins n'en avaient pas déposer un et à la fin c'était une image de ma mère me rabaissant encore, encore et encore, me répétant que j'étais un regret et j'ai petée un plomb, j'me suis mise à tout balancer dans ma chambre, crier, pleurer, m'allonger au sol, regarder mon plafond en pensant au fait que j'avais tout perdue. Tout. C'était donc ça la vie? C'était donc ça l'amour? C'était donc ça une peine de cœur?











[...]











Quelques jours plus tard









La nouvelle avait déjà fait le tour du grand groupe d'amis de Idris, Soan etc... Ils sont pas forcément tous amis mais ils se connaissent en effet tous et on a pas eu besoin de me le dire, je l'ai ressenti car quasiment tous ont arrêté de me saluer, j'étais devenue une inconnue à leurs yeux, et même Warren dont j'étais assez proche s'est éloigné de moi, certes il n'a pas arrêté de me parler mais je sentais qu'il était froid, ce n'était plus le même Warren protecteur et calinou, Ryad c'était déjà plus comme avant alors je n'ai pas vraiment constatée de changement.

J'vous avoue que toute cette situation me peinait, j'me sentais seule même si Sabine et Maïmouna étaient toujours là, j'avais l'impression que Sarah était partie avec un bout de moi puis s'ajoutait à ça l'éloignement de toutes les personnes que j'ai côtoyée, j'étais pas au top de ma vie donc j'me suis renfermée sur moi-même, les filles essayaient de me faire sortir mais je ne voulais pas, j'trouvais des excuses.











Maï: Tu réponds enfin à un de mes appels.





Moi: -rire- Désolée j'étais occupée.




Maï: Ouais, t'es toujours busy toi ces derniers temps à t'écouter.





Moi: Ouais... Déso-





Maï: Tu comptes rester cloîtrer chez toi jusqu'à quand? Tu vas arrêter de vivre pour ça? Elia faut que tu te ressaisisse, on en a marre de te voir comme ça, j'sais que c'est pas facile ce que tu vis mais tu peux pas arrêter de vivre pour les gens.






Moi: Dès que j'sors, j'ai une boule au ventre Maï, tu sais pas comment ça m'angoisse, je sent qu'on me regarde différemment, on passe à côté de moi comme si j'étais une inconnue, j'peux plus supporter le regard des gens comme ça.





Maï: Viens dormir à la maison quelques jours? On va se changer les idées.





Moi: Ma mère va me saouler, elle voudra jamais mais t'inquiètes c'est qu'une question de temps maï, ça finira bien par passer.











Sauf que même un mois après ce n'était toujours pas passer et un jour, la sonnette de ma porte a retentit et ma vie a été pour toujours changer.

























Vous êtes arrivé à la fin de La vie d'Elia...

La vie d'Elia - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant