27.

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Isaac: T'es sûre que t'étais pas avec un gars?



Moi: Beh oui. Je sais quand même ce que je fais.




William: Passes ton téléphone, déverrouilles le et donnes le.






J'étais beaucoup plus maligne que eux, sur le chemin avec Idris, j'ai supprimée tous nos messages, quand j'suis arrivée devant chez moi, j'ai bloquée son numéro pour recevoir aucun appel ni message de sa part.






Moi: Tiens. -En lui tendant mon téléphone- Le code c'est ****.






Il a tapé le code et..








William: C'est qui lui?!



Moi: Beh Ryad! T'es sérieux là?







J'ai tellement eu peur que ce soit Idris et que j'ai mal bloquée son numéro.






William: Ah... Je savais pas que vous vous parliez.








Il était pas bien parce qu'à mon avis ça l'a fait repenser à André, mon cousin qui est décédé et dont le meilleur ami était Ryad... Je crois carrément que ça l'a attendri.







Isaac: Pourquoi t'es parti comme ça? Tu crois qu'on est où?




Moi: Vous pouvez pas comprendre.




Ma tante: Elia, to sali nini po o zala boyé? Té té (Elia, on a fait quoi pour que tu sois comme ça? Non non)






Ça m'a fait presque rire, elle parlait comme si je leur avais ramené un enfant... Les drama des daronnes africaines.







Yohan: Ça c'est les fréquentations.




William: Tiens ton téléphone. Elle parle même pas avec des gars wesh.







Isaac c'était le plus malin, il me regardait d'une manière que j'appréciais pas du tout, il se doutait que je mentais et ça se voyait mais il disait trop rien... Probablement le manque de preuves.








Ma tante: To sala nini maintenant? (On fait quoi maintenant?)






Ma mère ne parlait pas, ça se voyait qu'elle était dépassée, c'était la première fois que je lui faisais un coup pareil.





Isaac: Qu'elle donne son emploi du temps, on calcule le temps qu'elle doit prendre pour arriver jusqu'ici, si elle a trop de retard, c'est bizarre.





Je pensais qu'on allait me frapper mais pas du tout et bien heureusement pour eux parce que j'avais aucunement l'intention de me laisser faire, j'ai plus douze ans pour qu'on me frappe pour x ou x raisons.


L'idée me plaisait pas du tout, j'aurais carrément préférée qu'on me tabasse que de me faire fliquer comme ça, la première chose à laquelle j'ai pensée c'était Idris, comment j'allais faire pour le voir.









Ma mère: Là c'est bientôt les vacances, tu vas pas sortir! Ba week-end pé tu vas pas sortir. C'est fini.








Je voulais juste pleurer, c'était le meilleur moyen de m'atteindre et bizarrement l'idée venait de Isaac, je pouvais rien dire, c'est pas moi qui décidais.







La vie d'Elia - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant