La vie d'Elia - Tome 1

13.

Il avait raison, c'est comme si à ce moment-là je lui en voulais d'être le pote de Soan et d'être avec Maïssane.

Moi: J'ai rien à te dire de plus!

Idris: Je te laisse une dernière chance Lia, je répète: Parles.

Moi: -silence-

Idris: Donc t'as rien à dire? Azy, il y a pas de soucis.

Il quittait la cuisine donc prêt à prendre la porte d'entrée, je le regardais partir, je me forçais à le laisser s'en aller sans lui dire au moins un quart de ce que je pensais... Ah oui, je me forçais littéralement parce que c'était pas ce que je voulais: qu'on soit en mauvais terme mais je pouvais pas m'en empêcher, enfin bref... Lorsqu'il a saisi la poignée, j'ai eu comme un électrochoc, comme si j'me réveillais d'un coma, je me suis avancée vers lui, il était déjà hors de l'appartement, j'ai attrapée son bras et lui ai dit « Attends! »... Tout ça s'est passé très vite hein.

Idris: Quoi?

Moi: On peut parler?

Idris: Elia, je t'en ai laissé l'opportunité tout à l'heure, t'as pas voulu la saisir, beh vas falloir assumer jusqu'au bout et t'inquiètes, tu me reverras plus jamais chez toi, je voulais juste être poli avec ta mère. Salam.

J'ai bien évidemment pas ravaler ma fierté.

Moi: Comme tu veux.

Je suis reparti dans l'appartement tête haute.

[...]

Mamedi: Orh mais il est où Idris?

Moi: Il est parti.

Mamedi: Ah beh, j'vais taille aussi alors.

Moi: Non mais tu peux rester, tu me dérange pas.

Mamedi: T'es sûr?

Moi: Oui, t'inquiètes.

Sarah: Vous vous êtes embrouillé?

Moi: Pas vraiment. Bref, changeons de sujet.

Au final, on a tous mangé au salon devant la télé, c'était bonne ambiance même si j'avais un peu l'esprit ailleurs.

Venons en à l'after départ de mes amis, vous vous souvenez que Maïmouna devait dormir chez moi?!

[...]

Les autres venaient tout juste de partir, j'ai fermée la porte à clé derrière eux et je me suis rediriger vers mon salon.

Maïmouna: Tu le kiffe ce Idris, ah ouais?

Moi: HEIN? N'importe quoi.