The Dorian's Story : La Prophétie Du Héros

Chapitre 21 : Réconciliation

" Une semaine plus tard, nous en étions toujours au même point avec Haidis. Pourtant, ce n'est pas l'envie de nous reparler qui manquait. Nous le voulions absolument, tout les deux, ça ne fait aucun doute. J'avais aussi énormément de choses à lui dire, énormément de questions à lui poser. Je voulais savoir pourquoi, elle s'était mise à pleurer l'autre jour, pourquoi son regard me fuyait le plus souvent, pourquoi son comportement me touchait autant. Je voulais lui poser mille et une questions, sachant pertinemment qu'une vie entière ne suffirait pas pour toutes les poser.

La veille, Haidis et Ernesto avait évoqué le fait que, mon entrainement étant quasiment terminé, j'allais bientôt pouvoir commencer ma tournée provinciale. J'allais donc aussi, pouvoir bientôt revoir ma famille. Ces deux perspectives me mettaient du baume au cœur et me permettais d'avancer dans le temps plus sereinement. En effet, j'allais enfin pouvoir combler deux besoins essentielles : l'un revoir ma famille et mes amis sur Terre, pouvoir tout leur raconter. L'autre, partir à la découverte de cette merveilleuse Nation, MA nation : celle des Feux. Je voulais découvrir sa culture qui avait aussi due être la mienne. Je voulais sortir d'Ignis, que je commençais à connaître par cœur. J'avais l'impression, tellement cette ville commençais à m'oppresser, que mon esprit se heurter à des murs. Je voulais pouvoir respirer l'air chaud du désert, en emplir mes poumons. Selon Haidis et Ernesto, celui-ci était bien plus chaud que ce que l'on ressentais de l'intérieur de la ville. Il me tarder de le vérifier. 

***

Je rejoignis Adrien dans sa chambre, comme nous nous étions convenus un peu plus tôt. Nous voulions passer un moment "entre homme" et le blondinet voulait aussi en profiter pour me parler. Ce serait aussi l'occasion  pour moi d'obtenir quelques réponses à mes nombreuses questions.

- Yo,  me dit le jeune homme lorsque je rentra dans la pièce.

Cela me fit automatiquement sourire.

- Toi et tes répliques, des fois vois me tuez ! commentais-je en retour.

- Quoi !! J'ai encore rien fait ! s'exclama l'autre indigné.

- Mon dieu, ça promet, ne pus je m'empêcher de soupirer.

Nous parlâmes durant une heure de tout ce qu'il nous venait à l'esprit.
Puis les choses sérieuses commencèrent :

- Adrien, l'interpellais-je. Il y a un problème avec Leila?  ou avec moi ?

- Non, pas du tout, s'étonna t'il.

- Tu es sur ? Parce que c'est pas ce dont j'ai l'impression depuis qu'on est en couplé, enchainais-je. J'ai l'impression que cette nouvelle à déprimé tout le monde.

- Ah non non, tout va bien, répondit-il, nerveux. On est tous extrêmement heureux pour vous, fit-il ensuite, les 2 pouces en l'air.

Je plissa les yeux dubitatif : ses paroles sonnaient fausses. Mais je n'insista pas comprenant que cela ne mènerais à rien. Un silence se fit, l'espace d'un instant.
Puis je repris la parole :

- Se soir là, le soir ou on s'est mis en couplé, j'ai ... j'ai entendu Haidis pleurer dans la salle de bain.

Adrien me regardait d'un air affligé qui me faisait me sentir encore plus coupable :

- Ça m'a ... totalement bouleversé.  J'ai éléments perdu le contrôle de mon corps l'espace d'un instant. Ah putain je me sens tellement idiot, continuais je, en enfouissant mon visage dans mes mains.