The Dorian's Story : La Prophétie Du Héros

Chapitre 27 : Village d'enfance

Média : Elveris, cité frontalière des feux des Feux 

" Nous arrivâmes aux abords d'Elveris en fin d'après-midi. 

La cité frontalière se situe dans l'une des nombreuses vallées présente dans la chaîne de montagne faisant office de frontière entre la Nation des Feux et la Nation des Terres. Elveris est reconnue pour sa splendeur et son incroyable capacité à toujours être à la pointe de la technologie - celle de Vainès bien entendu. La cité ne semblait pas le moindre du monde avoir souffert du passage de dragon. Et cela est principalement dû au fait que le dragon n'a pas du tout eu l'occasion de s'en prendre à Elveris. 

Elveris est aussi une ville dont le fonctionnement est assez autonome. Se fut donc plus facile pour elle de faire face au manque de régent. 

Pour l'atteindre, nous nous étions retrouvés face à une imposante montée rocailleuse ; seul rempart qui nous empêchait de voir la cité et qui ainsi la protège de toute attaque éventuelle. Une fois arrivé en haut, il fallait traverser un énorme pont de granite pour atteindre la seul passage menant jusqu'à la cité. 

Se fut finalement après tant d'efforts que nous pûmes enfin admirer la cité. Et croyait moi, il y a vraiment de quoi l'admirer !!

Celle-ci était construite tout au long de l'une des parois rocheuse de la vallée. Elveris est protégée par des remparts de style monastère grecque. La cité frontalière comportait aussi de nombreux édifices aux pierres apparentes qui aurait fait le bonheur de certains architectes terriens, mais aussi beaucoup  de tours dont les toits sont des dômes lisses, brillants au soleil. La ville comprenait aussi un port permettant de mieux relier celle-ci aux différents autres pôles technologiques de la planète. En effet, un fin fleuve coulait tranquillement aux pieds des remparts. Celui-ci est relié à l'océan ce qui permet donc d'importants flux commerciaux et technologiques. Voilà donc la principale cause de la modernité d'Elveris. 

La ville était magnifique et brillait de mille feux en cette fin d'après-midi. En effet, le coucher de soleil se reflétait sur les innombrables dômes de la ville, la parant de milles couleurs chatoyantes. Je fus tellement ébahis par le spectacle que je ne remarqua pas tout de suite que la caravane s'était remise en marche. Je repris donc rapidement mes esprits, m'arrachant à ma contemplation et rejoignit les autres qui entamaient la descente. La descente dura une bonne quinzaine de minutes, pendant lesquelles nous prîmes la décision de descendre de nos montures et de faire le trajet à pied pour que les chameaux aient plus de facilités à passer dans les endroits escarpés, suivit par nos animaux respectifs. 

L'entrée de la cité est un tunnel creusé dans la montagne. 

Les rues étaient bondés de monde aux habits richement colorés. L'ambiance était plutôt festive. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression d'être à l'aise. Dans cette ville, nulle trace de pauvreté ; seule l'harmonie entre individu règne en maître. Elveris représentait exactement ce que j'aurais aimé mettre en place dans cette Nation. Cela représentais un idéal de vie que je comptais bien faire connaître à tout le monde. 

Je m'approcha d'Haidis, pour qui Elveris était la ville d'enfance, pour la questionner sur l'ambiance originale qui y régnait. 

- Oh, à cette époque de l'année, c'est la fête de la Terre, me répondit-elle. 

Je fronça les sourcils, dans l'incompréhension. 

- Chaque nation à une sorte de fête ... nationale. Oui c'est ça une fête nationale représentant l'élément de la Nation. A cette époque, c'est la fête nationale de la Terre et comme nous sommes une cité frontalière avec la Terre, nous avons pris l'habitude de célébrer quelques jours cette fête, expliqua-t-elle.