Chapitre 11 : Regrets

10 2 0
                                    

... J'arriva enfin dans ma nouvelle maison et y rentra rapidement.

" Je referma vivement la porte et posa lentement ma tête contre celle-ci. La porte était froide et dur mais son contact me faisait presque du bien. En réalité, je repensais à tout ce qu'il venait de se passer ces dernières heures, à tout ce que j'avais dû quitter. Ainsi, dans cet état de semi-conscience, le contact de la porte était le seul lien qui me rattachais à la réalité. Voilà pourquoi il me faisait du bien !

Je poussa un long soupir du nez et me retourna enfin. Leila était là, debout ; elle me regardait tristement. Dans ces yeux, brillait la compassion et l'envie de me réconforter. À ses pieds, se tenait Felis et Canèmé. L'un étroitement lié à moi, ressentant tout ce que je ressens et l'autre n'en ayant pas grand chose à faire. La jeune femme fit quelques pas vers moi et m'enlaça délicatement. Je me laissa faire, plongeant ma tête dans son cou et respirant son odeur. Aussitôt, je ressentis une vague de chaleur m'envahir, suivi d'un sentiment de réconfort intense. Je me détacha lentement d'elle et plongea mon regard dans le sien, un léger sourire étirant mes lèvres. Elle replaça une mèche de cheveux qui tombait devant mes yeux, derrière mon oreille.

- Merci, soufflais-je.

Elle me répondit par un doux sourire.

***

Ensuite, nous allâmes dans la salle à manger où Ernesto était en train de lire un étrange journal. Au premier abord, il ressemblait en tout point aux journaux terriens mais les images semblaient s'animer au fur et à mesure de la lecture. Un peu comme dans Harry Potter mais en mieux. À ma vue, il le referma et me demanda :

- Comment te sens-tu ?

- C'est douloureux mais je le surmonterais.

Il hocha lentement la tête, en signe d'encouragement.

- Comment ça c'est passé là-bas ?

Je soupira :

- Ça va, dis-je lasse.

C'était une réponse plutôt vague mais je n'avais pas tellement envie de passer pour un délinquant en leur ecpliquant quelle était ma situation sur Terre.

- Tu as mangé ? s'enquit le vieil homme.

Je hocha la tête.

- Bon et bien alors je pense que tu as besoin de repos pour digérer toutes ces émotions.

- Bonne nuit, Ernesto, lui répondis-je.

Leila fit de même et nous partîmes tout 2 en direction de nos chambres respectives. Nous nous séparâmes rapidement et je m'engouffra dans ma chambre, presque soulager d'être enfin seul. Enfin, pas tout à fait seul puisqu'il y avait Felis ; mais lui c'est pas pareil.

- Ça ne s'est pas passé aussi bien;, n'est ce pas ? me questionna-t-il en sautant sur le lit.

C'était obligé qu'il ressente que c'était un mensonge mais j'avais eu un léger espoir.

- Non pas du tout, mais j'ai quand même réussi à voir toutes les personnes que je voulais voir.

Il n'ajouta rien sachant pertinemment qu'il n'y avait rien à répondre à tout ça. Alors je lui expliqua tout dans les moindres détails. De toute façon, je n'aurais pas réussi à lui mentir plus longtemps. Il m'écouta attentivement sans un bruit.
Je conclus mon récit en disant :

The Dorian's Story : La Prophétie Du HérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant