Média : tunnel de lumière (en imaginant que des choses puissent apparaître sur les parois et que l'on puisse voir à travers aux extrémités)
... je fus accueillis par une lumière blanche.
" En émergeant du tunnel, je ne m'attendais pas à voir ça !!
Un paysage de désolation apparaissait petit à petit sous mes yeux. Je me trouvait à présent dans une région désertique à en croire le sable, la poussière et la chaleur qui m'entouraient. Je ne savait pas dans quel endroit du globe j'avais atterri mais à mon avis, cela devait être loin de chez moi. A l'horizon, je pouvais apercevoir un château, en ruines. Enfin pas totalement en ruines : en réalité seule l'une des tours, la tour ouest, avait était totalement détruite ; le reste du château était plutôt intact avec malgré tout quelques trous par-ci, par-là. Mais par dessus-tout, on aurait dit qu'il avait été victime d'un grave incendie et que plus personne n'avait pris soin de lui depuis des centaines d'années.
Je reporta toute mon attention sur le reste de la ville. Elle aussi était en piteuse état !! Des quartiers entiers étaient en ruines, et, là encore, on avait l'impression qu'un incendie avait ravagé la cité. C'est alors que j'entendis dans ma tête :
- Hélas ! Ce fut un véritable désastre !
Alors je répondis comme je pus :
- Qui est-tu ? Que fais-tu dans ma tête ? Et que s'est-il passé ici ? questionnais-je.
- Hola, doucement l'ami ! s'exclama-t-il. Concernant qui je suis et ce qu'il s'est passé ici, tu le découvriras bientôt, répondit-il, énigmatiquement. Et concernant ce que je fais dans ta tête, saches que toi et moi avons ce lien pour nous permettre de communiquer.
Tu parles d'une réponse ! J'étais loin d'avoir obtenu les renseignements voulus, mais la seule chose que je savais, c'est que cette voix était la même que celle qui s'était adressée à moi précédemment. Elle avait donc un lien avec ce mystérieux chat.
Je décida finalement d'aller faire un tour dans cette ville "fantôme" pour obtenir mes réponses.
Lorsque je passa les portes - du moins ce qu'ils en restaient - , la première chose qui me frappa fût la misère. Ce peuple vivait dans une pauvreté sans nom et surement sans fin.
Un vieil homme me regardait passer :- Bonjour, Monsieur, pourriez-vous me dire où nous nous trouvons je vous pries ? tentais-je, espérant pouvoir me repérer.
Contre toutes attentes le vieil homme me répondis :
- Nous sommes dans la capitale de la Nation des Feux.
La Nation des Feux ! Quel était donc cet étrange pays ? Où étais-je donc ? Étais-je vraiment sur Terre ?
Je cacha ma confusion au vieil homme qui me regardait étrangement et continua mon petit interrogatoire :
- Que ... s'est-il passé, ici ?
Cette fois, le vieil homme ne répondit pas. Il plongea dans une sorte de transe, les yeux légèrement voilés. Je me mit alors à faire des signes idiots devant lui pour recopier son attention, mais rien n'y fit. Personne ne pouvait le sortir de son état.
C'est à ce moment que je vis le vieux lion assis à ses côtés. Surpris, je fis un bond sur le côté et percuta une jeune femme qui portait une carafe d'eau. Le contenu se répandit sur le sol et la carafe se brisa en mille morceaux. Je m'excusa mille fois auprès de cette femme et l'aida à ramasser les débris.
J'examina cette femme sortie de nulle part du coin de l'oeil : elle était matte, avait les yeux noisettes et des cheveux noirs de geai. Elle paressait moins pauvre que la plupart des gens autour de nous. Elle était plutôt jeune : je lui donnais entre 25 et 30 ans. Elle était habillé d'un espèce de saris - c'est un habit traditionnel indien - orange et dorée. Cette description physique me permit d'en déduire que je n'étais même plus en Europe.
Lorsque nous eûmes finit de ramasser les débris, celle-ci énonça :
- Ne t'en fais pas ce n'est pas grave pour la carafe. J'ai malencontreusement entendu t'as conversation avec Ernesto. Si tu veux vraiment des réponses à tes questions tu ferais mieux d'aller voir les autres prophètes.
- Oh merci, mais ... pour Ernesto on fait quoi ? commentais-je, inquiet.
- Oh, malheureusement, on ne peut rien faire. Il faut le laisser comme ça et ne surtout pas le déranger. Il reviendra à lui tout seul.
- D'accord et ces fameux prophètes dont vous parliez, où pourrais-je les trouver ?
- Plus loin dans la ville, vers le vieux château, m'indiqua-t-elle.
Lorsque je commença à me diriger vers l'endroit indiquer j'entendis le vieil homme murmurer "Bonne Chance, Dorian Felinix". Je marreta net et fis volte-face. Comment connaissait-il mon prénom ? Et pourquoi m'appelait-il Felinix alors que mon vrai nom est Aurenda ?
J'ouvris la bouche pour interroger Ernesto mais je la referma aussitôt ; ce vieil homme devait tout simplement me confondre avec quelqu'un d'autre ! Je continua donc mon chemin en me sentant de plus en plus dépasser par les événements.
Plus je m'enfonçais dans la ville et plus la pauvreté me faisait face : je voyais passer des enfants, des femmes et des hommes, travaillant dans d'horribles conditions. Ils étaient tellement maigres que leur corps donnait l'impression qu'ils allaient s'effondrer d'un instant à l'autre. La fatigue et la faim marquaient leurs visages balzanés. Pourtant, ils continuaient leur travail comme si de rien n'était. Comme si il n'avait pas conscience de leur état physique.
J'atteignis enfin les abords du château. Ici, le monde était légèrement différent. Tout dabord, les gens qui y vivaient été moins pauvres. Mais la n'était pas le plus incroyable. Outre la différence de catégorie sociale avec le reste de la ville, cette partie semblait comme imprégné de magie.
D'ailleurs je ne savais pas comment je pouvais le ressentir puisque techniquement je n'avais pas de pouvoirs magiques. Peut-être un coup de chance ou l'intuition ? Ou peut-être est-ce lié aux étranges événements de ces derniers jours ? Je ne savait pas.Je n'eus pas le temps d'en voir et d'en savoir plus. Je fus à nouveau propulser vers l'avant dans le tunnel lumineux. Je me retrouva alors dans mon lit, en pleine nuit, ne comprenant toujours pas ce qu'il avait bien pu se passer. "
VOUS LISEZ
The Dorian's Story : La Prophétie Du Héros
ParanormalVoir Prologue. "Salut ! Je m'appelle Dorian. On dit beaucoup de moi que je suis vaillant, courageux, téméraire, intrépide, ... mais ce ne sont que des adjectifs qualificatifs. Je suis surtout le principal héros d'une étrange prophétie venu d'un m...