out.

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#Toujoursvivant xd je suis en vacances, donc y a des chances que je reprenne l'écriture ^^


-Bonjour ! Excusez-moi ?

-Oui ?

-Je suis vraiment désolé de vous demander ça, mais mes parents viennent de me mettre à la rue y a quelques jours. Est-ce que vous auriez quelques pièces pour dépanner s'il vous plaît ?

La dame me sourit gentiment et me fouille dans ses poches tout en répondant.

-Je suis vraiment désolé pour vous, jeune homme. Tenez, j'ai que ça, malheureusement, finit-elle en me tendant un billet de cinq dollars.

Je lui souris en retour, et la remercie sincèrement.

-C'est déjà énorme, merci beaucoup, vraiment ! Passez une bonne journée !

-Je vous en prie, et bon courage !

-Merci, merci ! La saluai-je en collant mes mains entre elles.

Voilà deux jours que je fais la manche pour survivre. Je n'ai plus de maison. Plus de famille. Par extension, je n'ai plus d'amis. Peut-être même que je n'aurai bientôt plus de vie. Je ne sais pas où dormir, alors je erre dans les rues de New-York à la recherche d'un peu d'argent. Je n'ai jamais eu besoin de faire ça. J'ai toujours eu droit à un certain confort familial. Mais apparement être gay c'est un crime, alors ils m'ont viré. Alexander Lightwood est désormais SDF. Bah tiens...si on me l'avait dit, un jour.

Je continue de marcher, tout en regardant combien de sous j'ai pu gagner en quelques jours. 25 dollars. C'est déjà énorme. Après tout, peut-être que je pourrais m'y accommoder...Pour le moment, je dois trouver un endroit où dormir, et peut-être manger. Puisqu'apparemment on meurt, si on mange pas. D'autant plus que je ne peux plus utiliser ma stèle si même mes runes. Je te l'ai dit, je n'ai plus rien. Me faire retirer mes runes une à une fût très douloureux. Quand est venue celle de parabatail, j'ai senti la douleur de Jace. Il a très vite débarqué, dès la première marque que l'on me retirait. Mais mes parents ont forcé les gardes à le laisser hors d'atteinte. Il n'a rien pu faire pour m'aider. Et pourtant l'ange Raziel sait à quel point il a essayé. Je pense que s'il avait pu s'échapper de l'institut pour venir m'aider, il l'aurait fait. Mais le fait, je suis seul. Et les seuls coupables...ben c'est moi. Si je n'avais rien, dit, je serais resté là-bas. Au chaud, sans problème. J'aurais continué à vivre une vie qui me plaisait. Donc ouais, mes parents m'ont jeté dehors, mais ils ne l'auraient pas fait si j'avais gardé le secret.

Quelques jours passent. J'ai finalement trouvé un squat, sous un vieux pont qui empeste la pisse. C'est assez ragoutant, mais les SDF qui y sont m'ont plutôt bien accueillis. Et puis au moins j'ai un endroit où dormir. J'ai pu m'acheter de quoi manger, aussi. Et la journée je continue de faire la manche, histoire de me remplir un minimum les poches. D'ailleurs, il faudrait bientôt que je trouve un moyen de laver mes vêtements assez rapidement.

Je suis dans une petite rue, afin de rejoindre une grande rue passante, et croiser plus de monde, et donc avoir plus de chance de me faire un peu d'argent. J'ai fais quelques pas, quand je ressens une vague de chaleur dans la poitrine. Chaleur qui devient douleur, tandis que je vois du sang dégouliner tout le long de mon sweat. J'ai à peine le temps de réaliser ce qu'il m'arrive, que mon agresseur me vide les poches et s'enfuit en courant, me laissant là, poignardé. Je me laisse finalement tomber, à bout de force, et observe silencieusement le ciel orageux, puis ferme les yeux, prêt à mourir aujourd'hui. Car après tout, pourquoi...

Et pourtant, j'oscille difficilement les yeux, essayant de prendre mes repaires. Je n'ai aucune idée d'où est-ce que je me trouve, mais l'odeur me rappelle vaguement quelque chose. C'est un mélange de camomille et de bois de santal...où est-ce que j'ai senti ça, déjà ?

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant