OS Malec

Mauvais rêve...

PDV Alec :

Je suis allongé dans notre lit. Je ne trouve pas le sommeil, pris dans mes pensées. Ça fera bientôt un an que Max, mon petit frère, est mort assassiné par le fils de Valentin. Mais je devrais pouvoir traverser ça. Le fait d'avoir Magnus à mes côtés m'aide. Il sera là, en cas de besoin.

En parlant de lui, je le sens se retourner. Il dort profondément, et je ne le vois presque pas. La chambre est en effet plongée dans le noir complet. Mais je peux l'entendre respirer de plus en fort, et s'agiter de plus en plus dans son sommeil.

Au bout de quelques minutes sans m'inquiéter plus que ça, je l'entends commencer à murmurer. Puis à parler. Puis à crier. Tout en s'agitant de plus en plus.

Je rallume la lumière et constate qu'il transpire énormément. Et quelques larmes apparaissent à travers les grosses gouttes de sueurs qui perlent sur son visage.

Je l'appelle donc, mais il ne répond pas. Alors je passe au niveau supérieur : je tente de lui attraper le visage, mais il se débat. Je me mets alors à califourchon sur lui, l'empoignant. Il se débat, mais je suis toujours plus fort que lui. Je continue de l'appeler sans cesse pendant de longues minutes, lui demandant de se réveiller. De plus en plus fort. Et ça finit par payer : il finit par se réveiller en sursaut, en pleurs, terrifié et en sueur. Il est perdu, alors je prends son visage en coupe et il me voit enfin.

-Alexander...

-Chut, le coupais-je en l'embrassant tendrement pour qu'il puisse calmer sa respiration plus rapidement et pour le rassurer.

Il souffle alors un bon coup puis se détend. Je me rallonge près de lui et il vient caler sa tête au creux de mon cou. Je lui caresse les cheveux doucement et lui laisse le temps de se remettre. Mais avant que je puisse lui demander quoique ce soit, il s'est rendormi. Les questions seront pour plus tard, alors. Je finis moi aussi par me rendormir, trop fatigué.

Quelques heures plus tard, le soleil se lève enfin sur New York. Je me réveille sentant des lèvres douces et chaudes posées sur les miennes. Je souris et ouvre difficilement les yeux.

-Ça va mieux ?

Magnus se redresse puis s'installe sur mon bassin. Nos corps nus se frôlent, et il m'embrasse à nouveau, plus passionnément cette fois. Il frotte son bassin contre le mien, et très vite je devine ce qu'il a en tête. J'échange nos positions et me retrouve au dessus de lui.

Il reprend position de mes lèvres en souriant, avant même que je puisse prononcer le moindre mot. Je sais qu'il veut détourner mon attention pour éviter de répondre à ma question, mais j'arrive de moins en moins à résister à l'envie d'aller plus loin. Et il le sait. C'est pourquoi il continue encore et encore, tout en me caressant de plus en plus sensuellement. Il finit par gagner quand mon érection devient presque douloureuse et que je pousse quelques gémissements de plaisir lorsqu'il mordille mon cou.

Nos positions s'échangent une nouvelle fois, et je le regarde en le suppliant silencieusement d'aller plus loin maintenant. Il saisit ma requête et avec un sourire et s'emparant de mes lèvres, il me pénètre d'un coup. Nos langues collées ensemble, nos cris de plaisir intense, puis nos orgasmes sont étouffés, ce qui est encore plus jouissif, avec Magnus...

Une demi-heure plus tard, nous sommes sous une douche chaude, torride, sous laquelle on ne fait pas que se laver...

Oh c'est bon ! On s'aime, alors on se le prouve. Et puis, toutes les attaques de Magnus pour me faire flancher et échapper à mon interrogatoire réussissent à chaque fois. Je ne peux pas lui résister, à ce sorcier...

Le soir venu.

On a passé la journée à se faire des câlins plus ou moins poussés. Là, on est dans le canapé, devant un film, avec du pop-corn et une tasse de chocolat chaud chacun.