Je marche seul dans les rues non éclairées d'un coin abandonné de New-York. Je ne sais pas où je vais, mais peu m'importe, je veux juste marcher sans m'arrêter. Je ne veux pas faire un pas en arrière. Je ne veux pas retourner chez moi. Chez nous, comme il disait. Mais il m'a bien fait comprendre que ce n'était plus chez nous, ou chez moi, tout à l'heure. Il m'a foutu à la porte. Monsieur le grand sorcier de Brooklyn est fâché, alors cet enfoiré m'a viré de sa vie. Il m'a dit de dégager de sa vie, et de ne pas l'emmerder. Alors, je te le donne dans le mil. Je suis parti. J'ai fait mon sac et je suis parti. En partant, j'ai reposé mes clefs du loft sur sa table basse. Lui, me tournait le dos, en train de regarder sa vue un verre à la main. Ça me débecte, la façon qu'il a de foutre les gens qu'il prétend aimer à la porte sans le moindre remord. Ça je le sais à la voix distante et froide qu'il a eu quand je lui ai dit que je partais pour de bon et qu'il était enfin débarrassé de moi :
-Parfait.
C'est la seule réponse que j'ai reçue. Et je suis censé être l'amour de sa vie, hein ? Tu parles, je n'étais qu'un plan cul un peu plus long, au final. Un jouet dont il s'est lassé. Il m'a foutu à la poubelle. Quel connard, ce Magnus. Je l'aimais. J'aurais vraiment pu passer ma vie entière à ses côtés, mais lui en a décidé autrement. Et bah écoute, c'est sa faute. Il n'avait qu'à me garder au près de lui. Pas me foutre à la porte.
Il ne me retrouvera pas. Parce que maintenant que j'y pense, je sais où je vais aller. Je quitte la ville. Bonne chance pour me flairer...
Je prends donc la direction de l'aéroport le plus proche et l'atteins, grâce à la rune de vitesse, bien rapidement. Je n'étais pas si loin, à la base, en fait. Tant mieux, plus tôt je partirai, mieux ce sera.
Je rentre dans le bâtiment principal, et m'achète un aller simple pour Las Vegas. L'avion décolle une heure et demie plus tard, avec moi dedans. Evidemment, Magnus n'est pas venu. Il m'a laissé partir. Il ne m'a pas rattrapé. Je lui en veux de m'avoir largué comme on balance un objet à la poubelle. Je me sens comme un appareil photo jetable, tu vois ? On a capté de beaux moments, merveilleux, même, mais maintenant que ma carte mémoire est pleine, il me rejette. Comme si je n'avais jamais existé à ses yeux. C'est barbare. Il se fout de ce que je ressens, en fin de compte.
Il disait que j'étais tout pour lui. Mais si c'était vraiment le cas, il ne se serait pas débarrassé de moi comme il l'a fait. Et je ne veux pas le revoir. C'est trop tard. Je ne le croirai pas, de toute façon. On ne peut pas aimer quelqu'un quand on le traite comme il l'a fait avec moi.
Alors adieu Magnus Bane.
PDV Magnus :
Je m'approche de ma porte d'entrée en titubant. J'ai un peu forcé sur le whisky. Car Ok, je l'avoue, j'ai foiré avec Alec. Et je ne me sens pas top. Clairement, je me suis vengé sur l'alcool. Je voulais oublier notre dispute.
On s'est balancé des choses tellement violentes que je ne me pensais pas capable de les lui sortir. Mais en même temps il me fait chier à longueur de journée. J'ai l'impression d'être son père et qu'il dépend de moi. Je lui ai d'ailleurs 'dit' tout à l'heure. Bon, je lui ai plutôt gueulé en lui jetant un coussin en pleine tronche. Je le déteste. Dès qu'il me parle, ça me tape sur le système. Même quand il est juste là, sans forcément m'adresser la parole, ça me fait chier de le voir. Je ne veux pas le voir. Avec sa gueule d'ange aux yeux bleus maussades, son teint si pâle qu'on pourrait croire qu'il est malade. Ça me donne mal au crâne rien que de voir ça. Comment j'ai pu tomber amoureux de lui, hein ? Franchement, à le voir ça fait pas envie. Non, Alec me débecte. Je ne l'aime pas.
Alors quand je lui ai avoué, effectivement l'engueulade a décuplé. Il m'a demandé, les larmes aux yeux si j'avais autre chose à ajouter. J'ai continué de déverser toute ma haine sur lui. Et voilà ce que je lui ai dit, et je le pense :
VOUS LISEZ
OS Malec
FanfictionJ'écrirai ici des OS sur le couple Malec. J'espère que ça vous plaira :-) Les personnages appartiennent à Cassandra Clare, l'auteure des livres, mais les histoires sont les miennes; Bonne lecture!