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PDV Alec :

Je suis crevé, et les marches interminables qui séparent ce hall d'immeuble et le pallier du loft de Magnus puisent encore un peu plus mon énergie à chaque nouvelle marche. C'est atroce, comme sensation. Je veux juste rentrer chez moi, et me mettre dans mon lit pour dormir tout le reste de ma vie. Rien que cette idée, en plus de celle de retrouver Magnus, me fait lever le pied plus vite, et plus rapidement que ce que je pensais, j'arrive devant la porte. Je l'ouvre en hâte, pressé de retrouver celui que j'aime. Mais je ne suis accueilli par président miaou, qui arrive vers moi en trottinant , me réclamant un câlin que je lui offre amoureusement.

-Magnus, t'es là ?

Mais pas de réponse. C'est curieux pourtant, la porte n'était pas verrouillée et les lumières sont toutes allumées.

Sur la défensive, je ressors mon arc et mes flèches, puis avance doucement jusqu'au salon, restant sur mes gardes, prêt à défendre l'antre de mon amant. Je fouille tout le loft, de fond en comble, mais toujours rien. Je descends donc du toit et rejoins le salon, toujours sur la défensive, juste au cas où. Après tout, peut-être qu'il est sortit cinq minutes et qu'il a oublié d'éteindre les lumières.

Cependant, je reprends mes armes quand j'arrive dans le salon, où toutes les lumières s'éteignent subitement, et que j'aperçois une ombre passer dans le couloir, maintenant plongé dans le noir. Je la suis, et me retrouve face au mur. Mauvaise technique, car mon ravisseur me prend par derrière et pose une main gantée sur ma bouche, m'empêchant de parler ou de crier. J'essaie de me défaire de sa prise, mais il est trop fort. Je comprend assez vite que c'est un sorcier en sentant sa magie me retenir, et tout aussi rapidement, il l'utilise pour m'endormir.

Je me réveille en clignant difficilement des yeux. Je suis attaché au milieu du salon au fauteuil. J'essaie de me défaire, mais rien à faire. Je remarque que je suis torse nu, et mon ravisseur m'a enlevé mes chaussures. En parlant de lui, le voilà qui ressort de la chambre de Magnus, habillé de l'une de ses tenues, vu ce qu'il porte : une combinaison rouge en latex. Presque comique, mais une pensée vient troubler mon état d'esprit, que je chasse rapidement. Non, ce n'est pas sexy sur lui, c'est Magnus et seulement Magnus que j'aime. Il a des gants, et porte un masque pour que je ne puisse pas deviner qui il est.

-Qui es-tu ? Et que faisais-tu dans notre chambre ? Le propriétaire des lieux te fera souffrir si tu me fais du mal. Tu peux me croire, c'est mon petit ami.

Il ne me répond pas, mais à la place, il frappe ses mains et une musique se met en route dans les enceintes. Il s'approche alors de moi et remonte son index en partant de mon bas ventre, jusqu'à mon menton. Il y va avec une telle douceur que je me sens rougir à l'idée de pouvoir ressentir du désir après ce qu'il vient de me faire. Alors je tente de le repousser, mais je n'y arrive pas. Il me bloque en effet, me forçant à regarder son masque, ce qui me déstabilise, sans que je ne sache comment. Il entame une danse torride autour de moi, augmentant contre mon gré mon désir qu'il en fasse plus après chacun de ses pas subtils et délicats.

J'essaie à plusieurs reprises de m'échapper, mais plus ça va, plus je me laisse aller à ses caresses et à sa magie qui m'ensorcelle avec une grande passion. Je me détends de plus en plus, jusqu'à oublier comment on en est arrivé là.

Mon ravisseur doit bien le sentir, car il me détache finalement, et m'entraine par les mains dans notre chambre. Il m'allonge dans le lit, avant de m'attacher à nouveau les poignets aux barreaux. Je me laisse aller et me cambre pour lui faire comprendre qu'il a gagné. Seulement, il ne satisfait pas mon envie et prend le temps de se déshabiller. Il ne reste enfin plus que son masque, et déjà j'ai compris qu'il s'agissait bel et bien de mon Magnus, qui venait d'improviser un petit jeu sexuel que je trouve très excitant. Je me racle la gorge, et il enlève enfin son masque, me regardant avec un sourire désireux au coin des lèvres. Il se met tout doucement, trop doucement même, à genoux, nu sur le lit. Je me cambre encore une fois, et n'y tenant plus non plus, il vient sceller nos lèvres entre elles, enfin. Pendant qu'il m'embrasse passionnément et que notre désir augmente encore, déboutonne mon pantalon, avant de se relever pour me l'enlever. J'amorce un mouvement pour venir prendre son torse pour l'embrasser à nouveau et lui faire plaisir aussi, mais je sui rappelé à l'ordre par les liens qui m'empêchent de bouger. Cette contradiction me fait pousser un grognement de frustration, ce qui me vaut un ricanement sadique de sa part.

-Je te déteste, sorcier !

-Mais non, Alexander, tu le sais très bien.

Force est de le reconnaitre, il a raison. Je le supplie tout de même des yeux et, en voulant lui aussi plus, il claque des doigts pour enlever la dernière couche de tissu qui me séparer de sa peau. Il se positionna sur moi à califourchon, et me pénétra d'un coup, ce qui fut encore plus jouissif. Nos cris de plaisir ultime se mélangèrent bien vite, et Magnus claqua à nouveau des doigts pour me détacher et nous nettoyer. Il s'effondre sur mon torse, et lui relevant la tête, je l'embrasse une nouvelle fois. Il me sourit, et s'installe plus confortablement, collé à moi. Au bout d'un quart d'heure, j'ai froid. Alors je décide de me mettre sous la couette, dégageant délicatement Magnus qui s'est endormi. Pourtant, il se réveille et me regarde avec incompréhension et des yeux fatigués. Je lui souris et lui murmure de se rendormir.

Il me regarde, et je comprends bien vite ce qu'il veut. J'ouvre alors mon bras, et il vient se caler contre moi, positionnant sa jambe sur la mienne, limitant l'espace qui nous sépare à un minuscule espace, si toutefois il y en a un. Je tourne la tête, et l'embrasse tendrement avant de lui faire un massage des tempes, ce qui le fait sourire magnifiquement et le détend.

-Merci Mags.

-Pourquoi ça ?

Il se retourne pour mieux m'observer, et je lui réponds amoureusement :

-Merci d'être le meilleur sorcier qui puisse exister.

Il m'embrasse amoureusement à son tour, et nous finissons finalement par nous endormir tous les deux, dans les bras l'un de l'autre. 

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant