/poèmes/

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hey! Je poste ici des poèmes que j'ai écrit il y a pas très longtemps. N'hésitez pas à me dire ce que  vous en pensez, et peut-être que j'en créerai une nouvelle histoire autour de ça ! :-)

Mes doigts pianotent sur ce clavier avec aisance,

En apparence,

Mais dois-je vous avouer que derrière cette facilité,

En secret mes idées s'entrelacent effaçant toute pureté.

Mon esprit divague et mes pensées disparaissent,

Et tout ce mouvement incessant, sans cesse

Me pousse parfois malgré moi à la paresse,

Et d'autre fois encore me plonge dans la détresse.

Une tempête qui arpente les rues de mon âme,

Et qui n'aura de cesse que lorsque ma flamme,

Usée par le temps et les rides,

Entendra bon de rendre ma peau aride.

Mes doigts pianotent sur ce clavier avec aisance,

En apparence,

Mais je vous avoue que derrière cette facilité,

Se cache un mélange constant d'idées à l'unité,

Un travail à la chaine, qui forme un tout,

Tout qui me permet ce soir de m'ouvrir à vous.

A.G.L.



Son but était de ne pas mourir,

Ils l'ont tué.

C'était un beau soir d'été,

Et l'on entendait de loin les rires et l'on voyait les gens sourire.

Qui aurait pensé un seul instant que non loin de là,

Un amant malheureux était sur le point de rendre l'âme ?

Qui aurait pensé un seul instant que non loin de là,

Un homme innocent se faisait prendre entre deux rames ?

Son but était de ne pas mourir,

Ils l'ont tué.

Mais le train est passé,

Prenant l'âme d'un amant qui en aimant un autre qui venait de périr.

Lui aussi est mort de leur sang,

Et ce soir là, personne ne fut au courant.

A.G.L.



Une nuit de pleine lune, et tout semble apaisé,

Une nuit de pleine lune, et tout semble harmonieux,

Une nuit noire, et les ténèbres semblent réveillés,

Une nuit noire, et les ténèbres sont orgueilleux.

Mais une si sombre nuit reflète aussi un bonheur indescriptible,

Cette nuit si sombre où cette personne semble retrouver sa propre personne,

Un décor dans lequel elle est à peine perceptible,

Et elle est seule, et elle est en harmonie, et elle frissonne.

Et à cet instant, elle sait qu'elle existe,

Car le froid qui la transperce et qui dans sa danse persiste,

Lui rappelle un bref instant qui elle est,

Une simple pensée dans le corps de quelqu'un venant de se prendre un courant d'air.

Et qui, dès lors, fait disparaître cette personne qui se promenait une nuit noire dans son esprit,

Alors qu'à cet instant, marchant lui aussi, la nuit est pleine et tout semble harmonieux,

Alors que lui, voudrait plonger son monde dans l'obscurité pour l'éternité.

Et qui dès lors, retrouve le bordel sans nom qu'est son cerveau qui pense sans arrêt,

Faisant par exemple d'un poème passable de simples lignes sans même de belles rimes.



A.G.L.

Il faisait froid cette nuit là, las de ce temps maussade je marchais,

Las de ce temps maussade, je voguais sans but dans le parc solitaire,

Maudissant la monotonie de la vie qui m'avait été attribuée,

Et seul, je ne pouvais que laisser divaguer mes idées vers ce cimetière,

Faut faire avec ce qu'on a, disait ma mère, cette vaillante et fervente guerrière,

Alors comment vivre si l'on a rien, chère mère ? Vous ne sauriez me donner une réponse claire,

Une affreuse maladie vous as prise à moi, et désormais à votre tour vous marchez,

Toute seule, ou peu-être avez vous trouvé des amis pour vous tenir compagnie,

Une compagnie si chère et si bénite, qu'il est impossible de ne point s'y attacher,

Nudité involontaire que sont mes sentiments face à cette vérité menant souvent à l'agonie,

Amitié, un beau mot mais pourtant à double tranchant : doux, et meurtrier.

Meurtrier par la douleur que ce mot provoque en mon coeur chaque fois que quiconque l'évoque.

Immortel criminel, tandis que nous sommes ici-bas condamnés à mourir, et c'est sans équivoque.

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant